dimanche 12 octobre 2014

Ce que j'ai joué récemment : Batman : Arkham City (PC)

C'est avec perplexité que j'ai entamé le deuxième opus de Rocksteady. La jouabilité certes, toujours aussi fluide reste inchangé. La direction visuelle commence à me dégoûter et l'introduction de cette ville immense d'un seul coup est fort déroutante.

Pourquoi je considère dans ce cas là Arkham City comme le meilleure jeu adapté de Batman et l'un des meilleure exemple de triple A de sa génération?

Tout est dans l'amélioration d'un très bon jeu et dans l'attention du détail. Plus d'options, plus de gadgets et de collectibles sont de bonnes choses à amener à une suite. Mais, à chaque découverte et conquête vous deviendrez graduellement maître de votre environnement. Vous investiguerez chaque élément qui vous donnerons un plus ample portrait du tableau qui, une fois complété ne ramènera qu'à une seule conclusion:

Vous êtes Batman.

samedi 20 septembre 2014

Ce que j'ai joué récemment : Panzer Dragoon II Zwei

Plus gros, plus beau et mieux huilée, Panzer Dragoon II Zwei est le genre de suite que l'on aime. C'est un jeu d'arcade riche qui rivalise facilement avec Star Fox 64 et qui nous tiens du début à la fin. Le seul absent sur le tableau est évidemment la surprise. C'est un incontournable de la Saturn.


mardi 29 juillet 2014

Ce que j'ai joué récemment : Panzer Dragoon (Sega Saturn)



C'est Panzer Dragoon qui ouvre le bal de la Sega Saturn avec un combiné d'expériences proches de Sega, notamment Space Harrier et After Burner. La direction artistique se démarque de ses derniers par un certain lyrisme peu commun à l'époque. 2 ans avant Star Fox 64, qui le dépassera sur tout les plans, Panzer Dragoon est un jeu brute qui manque un raffinement technologique que seulement ses suites sauront donner. C'est le prix à gagner quand on ouvre la voie.
 
 


NB: Les artistes du jeux adoraient le travail de Moebius (Jean-Giraud). On voit les influences et à un tel point que Sega a commander au célèbre bédéiste des illustrations notamment, la jaquette du jeu au Japon.


mercredi 16 juillet 2014

Ce que j'ai joué récemment : Quake 4 (PC)

Vu la nature culte de la série, il est étrange de voir ID software confié son bébé à Raven Software (Masi bon, après Doom III...). Heureusement, les grands principes de la série y sont de retour avec plaisir. J'aime particulièrement le fait que mon doigt à gardé la touche ''W'' pendant pratiquement toute la durée du jeu. Il est dommage de voir les développeurs perdre leur temps avec UNE phase de puzzle, quelques allers-retour pour appuyer sur des boutons et peu de nouveautés notables. Je ne me plaindrai pas d'avoir plus de Quake 2 au final.

mardi 15 juillet 2014

Ce que j'ai joué récemment : Contra Rebirth (WiiWare)

Un mix innatendu entre Contra III : The Alien War et Contra : Hard Corp. La série est toujours chouette mais cette timide entrée ne restera pas dans les anales par manque d'ambitions.


dimanche 13 juillet 2014

Ce que j'ai lu récemment : Beyond!


Une troupe de héros atypique se retrouve transportée par une entité, le Beyonder, sur une planète où ils devront se battre à mort pour retrouver le chemin de la terre. Ils découvriront assez vite que quelque chose cloche à cette prémisse familière.

Un livre à 5$, chouette ! Non, pas vraiment. 
Une histoire avec des héros méconnu qu'on aimerait bien qu'ils soient charismatique pour justifier leur pertinence. Les enjeux dramatique manque alors complètement de poids. Ils sont même l'air plus idiot qu'autre chose quand on peux voir la faille dans leur plan 10 mile à l'avance. Les revirement ne font pas plus de sens. On arrive à la fin avec le sentiment que rien n'a été accompli. La référence à Secret Wars ne fait que me demander pourquoi je ne lis pas plutôt cette histoire à la place. Contrairement à ce que son auteur voudrait bien, la présence de violence gratuite ne donne pas non plus l'impression que les protagonistes sont des badass. Ça tombe plutôt dans le naze style années 1990s.
Ce même style qu'on retrouve dans le dessin complétement à la ramasse. Le manque de structure est accentué par l'encrage effectué à la va-vite. Les couleurs passent d'un extrême à l'autre avec des dégradé photoshop bâcles et des tons fluo. Ce qui nous donne au final un visuel très boueux.
Parfois, on cherche les aubaines dans les baques de solde. C'est quand même cool de trouver plein de BD pour pas chère. Puis, on se rend compte que certains livres ont une raison d'être à rabais. Beyond! se devrait d'y rester.

NB: Cudos à la couverture qui ment en suggérant un Spider-Man au centre de l'histoire. Il n'y est pas vraiment.

vendredi 4 juillet 2014

Ce que j'ai joué récemment : Quantum Conundrum

Si fortement comparé à Portal, Quantum Conundrum cumule les bévues que le jeu de Valve ne fait pas. Physique imprécise pour ce qui nous est demandé, narrateur qui se croit drôle (Malgré le talent de John Delancy qui fait avec ce qu'il a) et phases de plateforme bidons sont parmi les nombreux irritant du jeu. Résoudre un puzzle dans Portal nous offrait la satisfaction et le sentiment d'être brillant, Quantum Conundrum nous donne l'impression d'être un chimpanzé qui viens de gosser sur un manège débile pour recevoir une banane pourrie à la sortie.


vendredi 20 juin 2014

Ce que j'ai joué récemment : Prince of Persia

Je ne parlerai évidemment pas ici de la qualité de l'animation orchestré par le jeune Jordan Mechner. Mon point ici sera plutôt de vous exposer la transition du jeu d'arcade vers le jeu de salon et d'ordinateurs personnels qui s'est produite à cette époque. 

Du début jusqu'au milieu des années 1980, la majorité des jeux vidéo s'étalaient sur un seul écran d'où un problème à résoudre était demander au joueur. Des pionier comme Richard Garriott (connu surtout pour la série Ultima) arriverons assez vite avec le moyen d'agrandir l'espace de jeu et donnant par le fait même de plus grandes capacités diégétique aux désigners.

Tout comme Legend of Zelda (aka le Skyrim de 1986), Prince of Persia était parmi ceux qui ont amené le jeu basé sur l'exploration. En revanche, la culture dominante du design Arcade est encore forte et Mechner insère dans son jeu l'élément du temps. Le joeur à 60 minutes pour compléter les 12 niveaux que composent Prince of Persia. On voit tout de suite le design classique du Risk vs Reward. Dois-je prendre le temps d'aller voir ce qu'il y a là au risque de perdre du temps? 

Là où réside la contradiction est justement dans la mesure où on nous offre des niveaux qui peuvent être très vaste à esplorer et où nous sommes constamment pressé par l'horloge. Le joueur se voit l'obligation de se dépêcher ce qui le mène à faire davantage d'erreurs. Il ne pourra alors triompher que par pure mémorisation des niveaux qui, malgré leur mise en scène et navigation soignée pour l'époque, tentera à de nombreuses reprises de retarder le joueur dans sa quête. On notera d'ailleurs que l'élément temps sera tout de suite éliminé dans la majorité des suites de la série.

Mais, Prince of Persia ne fait pas forcément parti de ces jeux qui ont mal vieillis. On y prend goût vite par sa simplicité et il est fort recommandable ne serais-ce qu'à sujet d'études.

samedi 24 mai 2014

Ce que j'ai joué récemment : FEZ (PC)

FEZ est un jeu de plateforme et puzzles de la scène indépendante montréalaise. Plein de bonnes intentions, l'expérience ne lève jamais à des sommets épiques. C'est un jeu doux/amer qui ne tentera pas de couper le souffle du joueur ou de le faire sentir en puissance. On lui verra un important lyrisme nostalgique par sa réalisation et la compréhension de son univers méta. Vous aurez sans doute plus de mal si vous êtes de ceux qui ne comprennent pas la blague


lundi 5 mai 2014

Ce que j'ai joué récemment : Demon's Souls (PS3)

C'est avec une anticipation croissante que je me suis pris à jubiler chaque instant de ce gouffre ignoble et infâme. Une expérience, même si parfois brouillons, reste méticuleusement construite. C'est en nous donnant un face à face avec les bêtes les plus sombres et les moins séduisantes que From Software parvient à démontrer que l'audace du design peu l'emporter sur la plastique du jeu vidéo.

Merci à Frédéric (Agatha!) Mathieu qui m'aura assisté tout au long de cette décente.


samedi 29 mars 2014

Ce que j'ai joué récemment : Myst Online - Uru Live

La mythique série d'aventure fait un bond audacieux vers le multijoueur. Il est dommage de voir l'expérience de l'utilisateur nuit par certains archaïsmes qui viennent d'une volonté méta. C'est peut-être grâce à cet aspect encré dans son univers que le jeu vie toujours auprès de sa communauté.

Je tiens à remercier grandement mon ami Fred qui m'a servit de guide dans mon cheminement.

Shorah !


vendredi 28 mars 2014

Ce que j'ai joué récemment : Uncharted 3 : Darke's Deception

C'est un peu perplexe que je vois ce dernier volet de la série de Naughty Dog se terminer. La franchise qui a sauvé et fait les beaux jours de la PS3 renferme effectivement des prouesses techniques notables. On peut déceler une volonté certaine d'aller au delà du statu quo de l'industrie. Cependant, je crois que cet épisode marque ultimement l'impasse qu'aura cette trilogie à perdurer, par son dirigisme abusif et la médiocrité de sa jouabilité.

samedi 15 mars 2014

Ce que j'ai joué récemment : Dear Esther

Si la notion de film interactif est toujours de plus en plus présente au sein du triple A occidentale, celle d'un roman interactif nous l'est moin. Même si Dear Esther ne cherche absolument pas la voie du Dating simulator ou du roman interractif japonais, on peut en remarquer les similitudes. Un gameplay absent de challenges, d'ingrédients et voir même d’interactivités. 
Le joueur erre en ligne droite en étant présenté à une narration qui semble extérieure et partiellement détachée. Narrations, qui sera unique à chaque joueur étant donné que chacun d'entre eux n'aurons pas les mêmes évènements et bouts de texte choisie aléatoirement.
L'oeuvre de The Chinese Room va à l'opposé du design traditionnel en refusant tout ''empowerement'' au joueur qui sera graduellement remémoré de son impuissance, sa lenteur et l'absence d'impact qu'il peu avoir sur son environnement bien jolie. Dear Esther est tragiquement fataliste, comme son histoire et son gameplay et c'est ainsi qu'il triomphe.


lundi 17 février 2014

Ce que j'ai lu récemment : Radisson T4 : Pirates de la baie d'Hudson


Pierre-Esprit Radisson et Desgroseiller reviennent en Angleterre et son aussitôt chargés de prendre le commerce des fourrures dans la baie d'Hudson. Notre héro fera la rencontre de sa première femme qui l'aidera à écrire ses mémoires. Avec tout son savoir de la culture amérindienne il est expérimenté et en contrôle, malgré les revirements et trahisons qui le rattrapent vite.

Bérubé est bien prêt à nous montrer l'ultime épisode de sa saga historique. Radisson est plus proéminent que jamais et montre à bien des reprises l'expérience qu'il a acquise depuis ses mésaventures lorsqu'il était tout jeune. C'est d’ailleurs un rapprochement du personnage principal que l'on avait pas vu depuis le premier épisode. On remarquera que l'ensemble du récit est cependant beaucoup plus condensé pour cette finale.
La couleur gagne beaucoup en variété. Les couchés de soleils lointain et la blancheur de l'hiver n'ont jamais été aussi contrastés. Les plans de vus et le découpage dynamique relève un subtil sentiment d'aventure épique qu'on ne voit que rarement dans le genre historique.
C'est avec plaisir que je vois 3 ans plus tard cette saga se terminer. Les déboires du jeune Radisson resteront toujours mes préférés mais je ne fait que continuer d'être impressionné par tout le chemin qu'il a parcouru, lui et son auteur.

lundi 10 février 2014

Ce que j'ai lu récemment : Red Ketchup t4 : Red Ketchup s'est échappé !


L'agent fou du FBI quitte la stratosphère pour mener son affaire à son compte. Il ouvre un bureau de détective privé à Los Angeles sans grand succès. C'est à cours de drogues et d’anti-gèle que Red découvre qu'il a une soeur cinéaste qui le suit constamment. Elle le mènera vers un producteur des bas fonds d'Hollywood aux pratiques fort douteuses.

C'est un épisode un peu plus terre à terre (Pour Red Ketchup on s'entend) qu'est ce 4 opus. Red constitue davantage un outil narratif qu'un moteur de l'action. Mené à gauche et à droite à travers une Amérique qui nous dévoile les moisissures de ces coulisses, on ne peut s'empêcher à tout moment de ce demander où ce grand bordel sordide nous mènera.
Ce n'est pas l'épisode le plus mémorable je pense, mais on ne niera pas les brins ingéniosités qui le parcours.

vendredi 7 février 2014

Cette semaine sur Éléphant : Régina!




Ne manquez pas cette semaine le strip adapter du film Régina! (2002) de Maria Sigurdardottir.

Deux enfants islandais rêvent de passer l'été dans le camp de vacances «Rainbow Land». Comme le père de l'un et la mère de l'autre ne veulent pas ou ne peuvent pas financer ce projet, ils décident de trouver l'argent nécessaire d'une autre façon. Régina a une voix ravissante et Peter est habile avec les mots. Ils sont cependant loin de se douter que lorsqu'ils chantent ensemble, quelque chose de magique se produit, au point où le comportement des gens est affecté.

Le strip

lundi 3 février 2014

Ce que j'ai lu récemment : The Abominable Charles Christopher Vol.1


Un Yéti perdu loin des siens tente de trouver son chemin dans la nature. Il se lie d'amitié avec un jeune louveteaux bien bavard. Aux milieu des animaux, ils découvriront qu'une quête plus grande que nature les attends.

Directement du webcomic hebdomadaire, The Abominable Charles Christopher se promène entre le gag et le récit d'aventure. Ne suivant pas systématiquement les déboires de son personnage titre, le lecteur se familiarisera avec de nombreux personnages qui peuple un univers qui nous cache une certaine densité. On trouvera plaisir dans les gags qu deviennent plus fort à chaque fois et l'histoire aux relent mystiques et candides.
Le dessin soigné de Kerschl trouve ses forces dans les expressions faciales extrêmement justes et calculées. On apréciera également les décors de forêts magnifiques qui démontrent sans doute une passion pour la nature et nous donnera bien envie de vouloir faire un tour en chaloupe.
 The Abominable Charles Christopher constitue un excellent coming of age story. Rejoignant avec une touche d'humour plus prononcée The Animals of Farthing Wood, c'est un conte pour tous auquel je souhaite une longue vie.

mardi 28 janvier 2014

Cette semaine sur Éléphant : C'est pas la faute à Jacques Cartier


Ne manquez pas cette semaine le strip adapter du film C'est pas la faute à Jacques Cartier (1968) Georges Dufaux et Clément Perro. 

Ce film nous emporte dans un tour du Québec peu banal en compagnie de trois touristes américains. Un guide, hautement fantaisiste, mène le bal dans une atmosphère de santé et de bonne humeur. Des incidents baroques, des drôleries, quelques scènes amoureuses, des sarabandes comiques se bousculent dans cette comédie où l'actualité joue un rôle de premier plan. Satire sur nous-mêmes et notre société, ce film n'a qu'une ambition: donner la lune aux Québécois dans un monumental éclat de rire. (site ONF)

Le strip

lundi 27 janvier 2014

Ce que j'ai lu récemment : Kill Shakespeare vol. 1 A Sea of Troubles


Après la mort de son père, Hamlet quitte en exile le royaume du Danemark. Il sera sabordé par des pirates puis amené devant le roi Richard III qui lui offrira de ramener son père à la vie s'il accomplie une quête. Hamlet, découvre qu'il est le seul à pouvoir retrouver William Shakespeare, un Dieu menant la destiné de chacun comme bon lui semble. Richard III veut donc trouver le barde légendaire pour l'éliminer et que tous puissent guider leur destiné... ou du moins, c'est ce qu'il prétend...

La prémisse initiale peut évidement faire lever quelques sourcils. On pourrait s'attendre à un résultat beaucoup plus surjoué que ce que nous avons là. L'ambiance de McCreery et Del Col va davantage dans la fidélité de l'univers de Shakespeare. Une violence crue teintée d'ironisme accompagne le lecteur en introduisant les grands classiques du conteur anglais. Même si certaines situations vont chercher l'humour, le langage moyenâgeux des dialogues nous démontre une recherche et une grande connaissance pour le matériel d'origine.
Le dessin va généralement dans la bonne direction. L'encrage épais soutien l'intention dramatique. En revanche, le manque de constance flagrant nous expose à un dessin qui manque d'expérience. La direction visuelle étant bien posée, ça ne peut qu'aller pour le mieux dans ce qui suivra.
N'étant qu'un novice de Shakespeare, je peux conseillé autant pour ceux qui sont frileux du théâtre et les connaisseurs qui y trouverons nombre de détails qui m'ont échappés.

jeudi 23 janvier 2014

Cette semaine sur Éléphant : My Little Devil


Ne manquez pas cette semaine sur le site d'Éléphant le strip adapté du film My Little Devil (2000) de Gopi Desai.

À la mort de sa mère, Joseph, un garçon de dix ans, est envoyé par son père dans un pensionnat. L'enfant part, triste, laissant derrière lui son meilleur ami Magan et le village de son enfance. Joseph a beaucoup de mal à se faire à ce nouvel environnement. Son village, ses amis lui manquent. Puis un beau jour, Joseph est pris à voler de la nourriture, ce qui l'ostracise encore plus dans ce pensionnat. Mais il ne vole pas pour lui, il le fait pour venir en aide à une famille encore plus mal en point que lui. 

lundi 20 janvier 2014

Ce que j'ai lu récemment : Ken Games T1 Pierre


Pierre retrouve son ami de longue date TJ ainsi que sa fiancé Anne. Il mentira sur le fait qu'il à échoué ses études et qu'il est maintenant boxeur. Nous nous rendrons également compte que ses amis lui mentent également. Menant tout les trois une double vie qu'ils tenteront de camoufler l'un l'autre alors qu'ils ne se doutent pas qu'elle pourrait bien exploser du jour au lendemain.

C'est le genre de prémisse que l'on peut voir venir dix mille à l'avance. Leurs mensonges leur pète en pleine face et ils apprennent de leurs erreurs. Pas tout à fait. Ken Games tente plutôt de répondre à la question : jusqu'où iriez-vous pour continuer à faire ce dont vous avez un talent inné? Le récit évite ainsi des pièges et s'amuse à nous en tendre. À un point, où je ne suis pas sure qu'il ne reste pas encore quelques mensonges qui ne seront pas révélés dans les prochains volumes.
Il y a cependant une chose qui me tracasse après cette lecture. Ça me trouble un peu parce que je ne sais pas si je suis en droit de m'alarmer tant personne sur terre ne semble avoir eue le même constat dégueu. Je ne prétend pas non plus qu'il s'agit de l'intention des auteurs mais, je ne sais quoi penser lorsque je vois que tout les antagonistes sont noires et tout les protagonistes sont blancs...
Pour le dessin, les couleurs passent d'un habile mélange de nuances vers le rouge et le vert qui arrive à ne pas devenir monotone. Le design des personnages est rafraichissant même si le personnage d'Anne me donne un peu l'impression d'avoir une tête de poupée.
En terminant, c'est une lecture intrigante du quelle on ressort un peu confus tant les héros qui nous furent présenté nous ont peut être trahies en bout de ligne.

vendredi 17 janvier 2014

Ce que j'ai joué récemment : Castlevania - The Adventure Rebirth (Wii)

Une réinvention de l'épisode classique sur Gameboy, ce qui est assez étrange sachant que ce dernier n'était pas très bon pour honnête. Étant ici ce qui pourrait être la dernière itération classique de Castlevania, Adventure Rebirth ne se contentera malheureusement que d'un Best of un peu timide. Mais bon, c'est toujours aussi fun d'envoyer des coups de fouet dans la gueule de Dracula.


jeudi 16 janvier 2014

Ce que j'ai joué récemment : The Legend of Zelda - A Link Between Worlds (3DS)

Je pourrais évidemment m'étendre dans un fanboisme sans fin sur cette suite de mon épisode préféré de la célèbre franchise de Nintendo (Mes amis du Campus ADN en savent quelque chose). Je pourrais également parler de l'aspect hautement nostalgique de cette entré. Mais je ne le ferai pas ici. Je pense que je me respecte plus que ça. En étirant en longueur leur introductions interminables et minimisant la liberté d'exploration, les derniers épisodes furent globalement des déceptions. Dès les premières minutes, A Link Between Wrolds nous offre un champ d'action que l'on n'avait pas vu depuis quasiment le premier épisode sur NES. Link se déplace rapidement, les dialogues sont bref et nous redécouvrons l'élément clé de la franchise étrangement négligé depuis longtemps; l'exploration. Car je pense que même avec le recul, ce n'est pas seulement un excellent jeu, il s'agit du meilleur Legend of Zelda depuis 10 ans.

mercredi 15 janvier 2014

Cette semaine sur Éléphant : YUL 871



Ne manquez pas cette semaine sur Éléphant le strip adapté du film YUL 871 (1966) de Jacques Godbout.

Un ingénieur européen de passage à Montréal doit attendre deux jours un rendez-vous d'affaires. Pour tuer le temps, il se promène dans les rues, et se met à la recherche de ses parents, dont la guerre l'a séparé dès l'âge de quatre ans. L'aventure s'amène sous les traits d'une fillette de onze ans et d'une jeune beauté. Rencontres de hasard qui, pourtant, le marquent et l'obligent à se définir.


mardi 14 janvier 2014

Ce que j'ai lu récemment : The Infinity Gauntlet


Les temps sont à l'Apocalypse (pas le mutant mais bien le concept). Dans le but de séduire Mistress Death (La morte elle-même), Thanos s'est emparé du Infinity Gauntlet lui donnant une omnipotence divine sur l'univers. Adam Warlock rassemblera les héros de la terre dans un combat presque perdu d'avance. Comment pourront-ils vaincre un dieu?

Étant très friant de science-fiction épique, je fut servit. Un récit aux proportions cosmique qui m'a diverti comme je ne le voit plus souvent. Starlin se défoule alors qu'il a carte blanche pour foutre en l'air l'univers Marvel jusque dans sa mythologie profonde. Des planètes explosent, des mondes meurs pour la quête d'un Titan fou. L'histoire maintien un suspense continue tout en gardant cette touche d'émerveillement que l'on devrait s'attendre du genre. Je ne regretterai seulement qu'il n'y ai pas eue plus de détails sur le personnage d'Adam Warlock qui apparaitra un peu trop subit au lecteur moyen.
Les pages de Perez sont heureusement moins chargés que pour Crisis on Infinite Earth. Toujours pleines de détails, la lecture se fait avec aise et fluidité. Le travail impeccable de Ron Lim n'est pas non plus à négliger. C'est également à cette époque où le traitement commence à devenirs de plus en plus cinématographique. Plans serré et répétés pour maintenir la tension ne sont pas rares.
J'ai trouvé The Infinity Gauntlet absolument fascinant. Il amène une mythologie qu'on n'associe pas toujours à Marvel et qui fonctionne, à mon avis, mieux que Crisis on Infinite Earth qui sombre un peu dans le rébarbatif par moments. C'est une lecture superhéroique que l'on devrait parler plus souvent.

lundi 13 janvier 2014

Ce que j'ai joué récemment : Diablo III

Je ne mentirai pas en prétendant que je n'ai pas passé un long moment avec Diablo III et m'en suit retiré satisfait. L'ergonomie de l'interface et le dynamisme des combats m'ont énormément plu. Mais je ne pense pas pouvoir fermer les yeux sur ses défauts design évidents. Au final, si on devait résumer à Blizzard la faute qui aura coûté la place de son nouveau né au panthéon, ce serait l'appât du gain.

dimanche 12 janvier 2014

Ce que j'ai lu récemment : Michel Risque T3 - Cap sur Poupoune


Nous retrouvons ce pauvre Michel qui se retrouve maintenant à la dérive. Loin de sa bien aimée Poupoune, retenue par Escobar le seigneur colombien de la drogue, il sera projeté successivement dans les situations les plus ridicules qui soit. Il croisera le non combien mortel Red Ketchup qui cherche à éliminer la pègre colombienne même s'il tombera lui-même dans un délire de cocaine.

C'est avec plaisir que je reviens sur les personnages charnières de Fournier et Godbout. L'aspect improvisé des précédent épisodes laissent place à un récit toujours plus cerné tout en laissant place à cette spontanéité qui donne un charme fou à cet univers. Michel, une caricature du Québécois mou, va dans une grande naïveté recevoir toutes les propositions, tout en étant persuader de se rapprocher de son objectif.  Il s'en suit donc une série de situations, un brin vaudevillesque, qui nous amène des gags très réussis. C'est également dans cet épisode que Red Ketchup prend toute sa forme en découvrant le fabuleux monde de la drogue. Il devient tout aussi inarrêtable que fou.
Le dessin de Godbout continue de gagne en constance. Les corps et visages souvent grotesque des personnages sont réussit et rajoutent à l'univers déglingué.
Une bonne lecture dont j'ai hâte de voir la suite.

samedi 11 janvier 2014

Ce que j'ai joué récemment : Proteus (PC)

Je ne pense pas convaincre qui que ce soit par ce billet de jouer Porteus. C'est une expérience sonore et visuelle proposant au joueur d'explorer, de s’approprier et de vivre avec un monde généré de façon procédurale. À l'instar du mouvement impressionniste, le rendu visuel et sonore nous amène une beauté qui ne peut être qu’interprétative. Nous serons émerveillé de façon renouvelé par la découverte de nouveaux ingrédients sans jamais que le jeu ne pose une ligne directrice à notre expérience. Tout comme le Journey de Thatgamecompany nous proposait un cheminement intérieure, Proteus en fait de même avec une expérience qui ne peut être qu'unique pour chaque joueur. C'est une vie qui défile sous nos yeux.


vendredi 10 janvier 2014

Ce que j'ai jouré récemment : To the Moon (PC)

C'est dans une approche pas très loin du Visual novel que celui-ci nous amène sa prémices et sa jouabilité plutôt mince, comparativement aux jeux d'aventures habituels. Toutefois, To the Moon peut clamer d'avoir ni plus ni moins que la meilleure histoire d'amour du jeu vidéo.


jeudi 9 janvier 2014

Cette semaine sur Éléphant : L'Homme qui plantait des arbres


Ne manquez pas cette semaine le strip adapté du court métrage L'Homme qui plantait des arbres (1989) de Frédéric Back.

L'histoire d'un qui passa sa vie a la première moitié du 20ième siècle à planté des arbres.

C'était évidemment un hommage que je me devais de faire (même si un peu en retard malheureusement). L’œuvre phare de Frédéric Back fait partie de ces réalisations inspirantes qu'ont ne peut oublier. Le dessin entièrement réalisé par un seul homme nous laisse un sentiment sensible et chaleureux rejoint par la marole finale qui je ne pense pas voir quelqu'un rester insensible.

mercredi 8 janvier 2014

Ce que j'ai joué récemment : Legendary Wings (NES)

Même si bien réalisé, Legendary Wings s'évitera une place au panthéon de ne pas offrir un renouveau dans sa progression. C'est chouette mais les mêmes boss 5 fois de suites ça l'est un peu moins.


mardi 7 janvier 2014

Ce que j'ai joué récemment : Jackal (NES)

La librairie de Konami sur NES compte parmi ses rangs de nombreux classique. Même si celui-ci n'est peut-être pas aussi abouti que les Contra et Castlevania de ce monde, je pense que c'est un jeu à considérer.


lundi 6 janvier 2014

Ce que j'ai lu récemment : Sword of the Atom


Ray Palmer, The Atom, voit son mariage tomber en ruine lorsqu'il surprend sa femme le tromper. Cette dernière lui reprochant d'être trop dans son monde avec ses expériences et son travail de justicier. Ray décide de prendre du recul et partir loin de tout en Amérique du Sud. Pour se sauver d'un accident d'avion, il prendra une taille minuscule et ne pourra mystérieusement pas retrouver sa taille d'origine. Prisonnier d'une jungle immense, il fera la rencontre d'un peuple extraterrestre, vivant un moyen-âge et partageant la même échelle que lui. Il rencontrera vite une princesse guerrière qu'il aidera à sauver son royaume d'un complot.

C'est dans ce genre de travaux que l'on se rencontre de la polyvalence du genre super-héroïque. Jan Strnad nous amène une relecture des archétypes de l'heroic fantasy, notament Conan de E. Howard. Sans doute poussé par l'inétrêt de Gil Kane pour le genre, qui nous avait déjà donné Blackmark, nous assistons à des péripéties dans un monde impitoyable où seul les plus forts survivent. On assiste même à des passages franchement brutales et graphiques au point où on se demande comment ça à put passer le Comic Code Authority. L'ensemble n'est pas pour autant sans défauts, certains passages tombent un peu dans la redite et quelques un des derniers segments manquent un peu de cohérence. 
Gil Kane nous signe un dessin en pleine forme. Chaque page est bourrée de détails et de mouvements dynamique. On notera le gros bémol qu'à environ la moitié du livre, un autre dessinateur semble prendre la relève puisqu'on finit par se retrouver avec des personnages aux oreilles immenses et totalement injustifiées. Ça deviens presque une convention de Ferengis. 
S'il peu paraître bien étrange de mêler heroic fantasy et super héros, en lisant Sword of the Atom on se rend compte à quel point les deux genres se recoupent sur de nombreux thèmes. Aventures, épopée épique, chevalerie mais surtout l’héroïsme en font partie.

vendredi 3 janvier 2014

Ce que j'ai joué récemment : McPixel (PC)

Un micro jeu d'aventure totalement absurde. Autant l'humour ne fait pas toujours mouche, autant il sera difficile de résoudre certains puzzle tant la logique ne fait pas partie de ce monde. Et vous? Que ferez-vous pour arrêter la bombe qui explosera dans 20 secondes?


jeudi 2 janvier 2014

Ce que j'ai joué récemment : Dragon's Lair (PC)

En 1984, Dragon's Lair fut une véritable bombe dans les salles d'Arcades. L'animation signé par nul autre que Don Bluth contrastait monstrueusement avec le visuel pixelisé des productions de l'époque et requérait beaucoup moins d'imagination que ces derniers. C'est également l'une des premières intentions cinématographique du jeu vidéo. Comparativement à aujourd'hui où les productions AAA se réfugient dans une cinématographie (parfois contraignante) pour atteindre un publique plus large, Dragon's Lair constitue une fausse promesse. Tout comme The Last Express de Jordan Mechner et Heavy Rain de David Cage, nous pouvons nous interroger sur l'intérêt d'un jeu/film tant la notion d’interactivité ne va toujours pas plus loin que la jouabilité bien creuse de ce classique.


mercredi 1 janvier 2014

Ce que j'ai joué récemment : Sam & Max Season 1 (PC)

Après une éternelle absence, c'est avec un plaisir incalculable que l'on retrouve le duo de choc dans une aventure aussi absurde qu'hilarante.