mardi 30 juin 2015

Ce que j'ai joué récemment : Sonic Adventure (Sega Dreamcast)


Sega n'avait pas vraiment le choix de frapper fort après l'échec prématuré de la Saturn. Un line-up de jeux trop mince n'était pas au menu quand il fut question de la Dreamcast. Des capacités visuelles sans précédent, une énergie que l'on avait pas vu depuis longtemps chez le constructeur nippon. Le jeu en ligne qu'on ne faisait qu'aborder sur console ont marqués ce qui fut le chant du cygne de Sega. La PS2 n'était encore qu'un rêve et j'ai chié dans mes culottes en voyant les graphismes d'une rapidité et d'une fluidité que je ne pouvais pas concevoir auparavant. La Dreamcast fut la dernière console à m'impressionner à sa simple idée. Ce n'est qu'une dizaine d'année plus tard que je me suis procuré la Dreamcast et ce jeu que je rêvait de joué dans sa totalité depuis 1998. Ouaip...

À l'époque on ne s'impressionnait de pas grand chose (presque autant qu'aujourd'hui). Le jeu démarre sur des élans Rock fin 90 bien pourris. Une fois passé l'intro au animations faciale hyperactives et aux doublages bien nanards, le premier niveau se déroule sans problèmes avec un Sonic fun et simple dans ce qui est techniquement sa première aventure en 3D. À partir de là ça va en se dégradant.

Le jeu est divisé en différentes campagnes pour chacun des personnages. Apportant chacune une variation ou une jouabilité différente des niveaux vus avec Sonic. Certains, comme Knuckles, auront des résultats désastreux en imposant au joueur des phases d'exploration bidon dans des niveaux mal foutus. Je ne parle même pas de Egg qui consiste en un mini jeu de pêche...

Le hub world est bien loin du chateau de Super Mario 64. Le joueur ne sait jamais trop ou aller, à tel point que les développeurs se sont senti le besoin de mettre une aide qui dit carrément où aller. L'exploration est récompensé par des collectibles, mais les environement (très vastes pour l'époque) semblent vides et mal exploités.

C'est un jeu qui ne plaira qu'au nostalgique de la Dreamcast. Il faudra attendre encore attendre avant d'avoir un Sonic en 3D potable. Presque 20 ans plus tard la poudre aux yeux n'est plus que poussière.

lundi 22 juin 2015

Ce que j'ai joué récemment : Max Payne 3 (PC)



Le plus pathétique des officiers de police new-yorkais reviens dans un 3ième opus qu'on ne demandais pas. Rockstar ne gardera pas le côté sordide et surréaliste des classiques de Remedy au profit d'une cinématographie de cinéaste wannabe (Man on fire, really?).  Ce ne sont pas non plus les narratifs de Payne qui ne réalise visiblement pas à quel point lui (et son jeu) sont devenus des caricatures d'eux-mêmes.
Un peu plus lent, un peu plus fatigué, Max se trimbale avec quelques améliorations plus modernes (système de couverture, tir au sol et etc). Ce jeu de tir on ne peut plus arcade aura du mal à justifier sa campagne trop longue et son multijoueur bouche-trou  que les joueurs ont délaissés depuis belle lurette.
Max Payne 3 est comme le gars avec qui on passe du bon temps mais qui finit par devenir lourd une fois saoul. C'est le moment de lui dire ''Bon, ok rentre chez toi. Tu as assez bu.''

mardi 16 juin 2015

Ce que j'ai joué récemment : Eternal Darkness (Gamecube)



L'héritage le plus important du défunt studio Silicon Knight reste à ce jour Eternal Darkness. À une époque ou le genre survival-horror stagnait dans ses arcaismes, Le studio canadien offre un titre rafraîchissant (Et bien glauque aussi) qui offrait un gameplay on ne peut plus fluide comparativement à ses contemporains qui s'efforçaient de reprendre le tank control de Resident Evil.
On ne peut pas dire en revanche que le reste du jeu en est pour autant aussi fortement mûrit. Le système de magie offre plein de possibilités mais seulement quelques sort seront tirés à profit. Même si la maniabilité est excellente, les combats resteront toutefois bourrins et l'orientation du joueur est sans grande finesse.
L'amateur d'horreur ne devrait pas tourner le dos à ce titre atypique pour autant. L'ambiance lovecraftienne et les nombreux bris du 4e mur sont parmi les raisons qui font d'Eternal Darkness un jeu pertinent. Ce n'est pas non plus pour rien que les studios de Konami ont par la suite confié le remake de Metal Gear Solid.