mardi 28 janvier 2014

Cette semaine sur Éléphant : C'est pas la faute à Jacques Cartier


Ne manquez pas cette semaine le strip adapter du film C'est pas la faute à Jacques Cartier (1968) Georges Dufaux et Clément Perro. 

Ce film nous emporte dans un tour du Québec peu banal en compagnie de trois touristes américains. Un guide, hautement fantaisiste, mène le bal dans une atmosphère de santé et de bonne humeur. Des incidents baroques, des drôleries, quelques scènes amoureuses, des sarabandes comiques se bousculent dans cette comédie où l'actualité joue un rôle de premier plan. Satire sur nous-mêmes et notre société, ce film n'a qu'une ambition: donner la lune aux Québécois dans un monumental éclat de rire. (site ONF)

Le strip

lundi 27 janvier 2014

Ce que j'ai lu récemment : Kill Shakespeare vol. 1 A Sea of Troubles


Après la mort de son père, Hamlet quitte en exile le royaume du Danemark. Il sera sabordé par des pirates puis amené devant le roi Richard III qui lui offrira de ramener son père à la vie s'il accomplie une quête. Hamlet, découvre qu'il est le seul à pouvoir retrouver William Shakespeare, un Dieu menant la destiné de chacun comme bon lui semble. Richard III veut donc trouver le barde légendaire pour l'éliminer et que tous puissent guider leur destiné... ou du moins, c'est ce qu'il prétend...

La prémisse initiale peut évidement faire lever quelques sourcils. On pourrait s'attendre à un résultat beaucoup plus surjoué que ce que nous avons là. L'ambiance de McCreery et Del Col va davantage dans la fidélité de l'univers de Shakespeare. Une violence crue teintée d'ironisme accompagne le lecteur en introduisant les grands classiques du conteur anglais. Même si certaines situations vont chercher l'humour, le langage moyenâgeux des dialogues nous démontre une recherche et une grande connaissance pour le matériel d'origine.
Le dessin va généralement dans la bonne direction. L'encrage épais soutien l'intention dramatique. En revanche, le manque de constance flagrant nous expose à un dessin qui manque d'expérience. La direction visuelle étant bien posée, ça ne peut qu'aller pour le mieux dans ce qui suivra.
N'étant qu'un novice de Shakespeare, je peux conseillé autant pour ceux qui sont frileux du théâtre et les connaisseurs qui y trouverons nombre de détails qui m'ont échappés.

jeudi 23 janvier 2014

Cette semaine sur Éléphant : My Little Devil


Ne manquez pas cette semaine sur le site d'Éléphant le strip adapté du film My Little Devil (2000) de Gopi Desai.

À la mort de sa mère, Joseph, un garçon de dix ans, est envoyé par son père dans un pensionnat. L'enfant part, triste, laissant derrière lui son meilleur ami Magan et le village de son enfance. Joseph a beaucoup de mal à se faire à ce nouvel environnement. Son village, ses amis lui manquent. Puis un beau jour, Joseph est pris à voler de la nourriture, ce qui l'ostracise encore plus dans ce pensionnat. Mais il ne vole pas pour lui, il le fait pour venir en aide à une famille encore plus mal en point que lui. 

lundi 20 janvier 2014

Ce que j'ai lu récemment : Ken Games T1 Pierre


Pierre retrouve son ami de longue date TJ ainsi que sa fiancé Anne. Il mentira sur le fait qu'il à échoué ses études et qu'il est maintenant boxeur. Nous nous rendrons également compte que ses amis lui mentent également. Menant tout les trois une double vie qu'ils tenteront de camoufler l'un l'autre alors qu'ils ne se doutent pas qu'elle pourrait bien exploser du jour au lendemain.

C'est le genre de prémisse que l'on peut voir venir dix mille à l'avance. Leurs mensonges leur pète en pleine face et ils apprennent de leurs erreurs. Pas tout à fait. Ken Games tente plutôt de répondre à la question : jusqu'où iriez-vous pour continuer à faire ce dont vous avez un talent inné? Le récit évite ainsi des pièges et s'amuse à nous en tendre. À un point, où je ne suis pas sure qu'il ne reste pas encore quelques mensonges qui ne seront pas révélés dans les prochains volumes.
Il y a cependant une chose qui me tracasse après cette lecture. Ça me trouble un peu parce que je ne sais pas si je suis en droit de m'alarmer tant personne sur terre ne semble avoir eue le même constat dégueu. Je ne prétend pas non plus qu'il s'agit de l'intention des auteurs mais, je ne sais quoi penser lorsque je vois que tout les antagonistes sont noires et tout les protagonistes sont blancs...
Pour le dessin, les couleurs passent d'un habile mélange de nuances vers le rouge et le vert qui arrive à ne pas devenir monotone. Le design des personnages est rafraichissant même si le personnage d'Anne me donne un peu l'impression d'avoir une tête de poupée.
En terminant, c'est une lecture intrigante du quelle on ressort un peu confus tant les héros qui nous furent présenté nous ont peut être trahies en bout de ligne.

vendredi 17 janvier 2014

Ce que j'ai joué récemment : Castlevania - The Adventure Rebirth (Wii)

Une réinvention de l'épisode classique sur Gameboy, ce qui est assez étrange sachant que ce dernier n'était pas très bon pour honnête. Étant ici ce qui pourrait être la dernière itération classique de Castlevania, Adventure Rebirth ne se contentera malheureusement que d'un Best of un peu timide. Mais bon, c'est toujours aussi fun d'envoyer des coups de fouet dans la gueule de Dracula.


jeudi 16 janvier 2014

Ce que j'ai joué récemment : The Legend of Zelda - A Link Between Worlds (3DS)

Je pourrais évidemment m'étendre dans un fanboisme sans fin sur cette suite de mon épisode préféré de la célèbre franchise de Nintendo (Mes amis du Campus ADN en savent quelque chose). Je pourrais également parler de l'aspect hautement nostalgique de cette entré. Mais je ne le ferai pas ici. Je pense que je me respecte plus que ça. En étirant en longueur leur introductions interminables et minimisant la liberté d'exploration, les derniers épisodes furent globalement des déceptions. Dès les premières minutes, A Link Between Wrolds nous offre un champ d'action que l'on n'avait pas vu depuis quasiment le premier épisode sur NES. Link se déplace rapidement, les dialogues sont bref et nous redécouvrons l'élément clé de la franchise étrangement négligé depuis longtemps; l'exploration. Car je pense que même avec le recul, ce n'est pas seulement un excellent jeu, il s'agit du meilleur Legend of Zelda depuis 10 ans.

mercredi 15 janvier 2014

Cette semaine sur Éléphant : YUL 871



Ne manquez pas cette semaine sur Éléphant le strip adapté du film YUL 871 (1966) de Jacques Godbout.

Un ingénieur européen de passage à Montréal doit attendre deux jours un rendez-vous d'affaires. Pour tuer le temps, il se promène dans les rues, et se met à la recherche de ses parents, dont la guerre l'a séparé dès l'âge de quatre ans. L'aventure s'amène sous les traits d'une fillette de onze ans et d'une jeune beauté. Rencontres de hasard qui, pourtant, le marquent et l'obligent à se définir.


mardi 14 janvier 2014

Ce que j'ai lu récemment : The Infinity Gauntlet


Les temps sont à l'Apocalypse (pas le mutant mais bien le concept). Dans le but de séduire Mistress Death (La morte elle-même), Thanos s'est emparé du Infinity Gauntlet lui donnant une omnipotence divine sur l'univers. Adam Warlock rassemblera les héros de la terre dans un combat presque perdu d'avance. Comment pourront-ils vaincre un dieu?

Étant très friant de science-fiction épique, je fut servit. Un récit aux proportions cosmique qui m'a diverti comme je ne le voit plus souvent. Starlin se défoule alors qu'il a carte blanche pour foutre en l'air l'univers Marvel jusque dans sa mythologie profonde. Des planètes explosent, des mondes meurs pour la quête d'un Titan fou. L'histoire maintien un suspense continue tout en gardant cette touche d'émerveillement que l'on devrait s'attendre du genre. Je ne regretterai seulement qu'il n'y ai pas eue plus de détails sur le personnage d'Adam Warlock qui apparaitra un peu trop subit au lecteur moyen.
Les pages de Perez sont heureusement moins chargés que pour Crisis on Infinite Earth. Toujours pleines de détails, la lecture se fait avec aise et fluidité. Le travail impeccable de Ron Lim n'est pas non plus à négliger. C'est également à cette époque où le traitement commence à devenirs de plus en plus cinématographique. Plans serré et répétés pour maintenir la tension ne sont pas rares.
J'ai trouvé The Infinity Gauntlet absolument fascinant. Il amène une mythologie qu'on n'associe pas toujours à Marvel et qui fonctionne, à mon avis, mieux que Crisis on Infinite Earth qui sombre un peu dans le rébarbatif par moments. C'est une lecture superhéroique que l'on devrait parler plus souvent.

lundi 13 janvier 2014

Ce que j'ai joué récemment : Diablo III

Je ne mentirai pas en prétendant que je n'ai pas passé un long moment avec Diablo III et m'en suit retiré satisfait. L'ergonomie de l'interface et le dynamisme des combats m'ont énormément plu. Mais je ne pense pas pouvoir fermer les yeux sur ses défauts design évidents. Au final, si on devait résumer à Blizzard la faute qui aura coûté la place de son nouveau né au panthéon, ce serait l'appât du gain.

dimanche 12 janvier 2014

Ce que j'ai lu récemment : Michel Risque T3 - Cap sur Poupoune


Nous retrouvons ce pauvre Michel qui se retrouve maintenant à la dérive. Loin de sa bien aimée Poupoune, retenue par Escobar le seigneur colombien de la drogue, il sera projeté successivement dans les situations les plus ridicules qui soit. Il croisera le non combien mortel Red Ketchup qui cherche à éliminer la pègre colombienne même s'il tombera lui-même dans un délire de cocaine.

C'est avec plaisir que je reviens sur les personnages charnières de Fournier et Godbout. L'aspect improvisé des précédent épisodes laissent place à un récit toujours plus cerné tout en laissant place à cette spontanéité qui donne un charme fou à cet univers. Michel, une caricature du Québécois mou, va dans une grande naïveté recevoir toutes les propositions, tout en étant persuader de se rapprocher de son objectif.  Il s'en suit donc une série de situations, un brin vaudevillesque, qui nous amène des gags très réussis. C'est également dans cet épisode que Red Ketchup prend toute sa forme en découvrant le fabuleux monde de la drogue. Il devient tout aussi inarrêtable que fou.
Le dessin de Godbout continue de gagne en constance. Les corps et visages souvent grotesque des personnages sont réussit et rajoutent à l'univers déglingué.
Une bonne lecture dont j'ai hâte de voir la suite.

samedi 11 janvier 2014

Ce que j'ai joué récemment : Proteus (PC)

Je ne pense pas convaincre qui que ce soit par ce billet de jouer Porteus. C'est une expérience sonore et visuelle proposant au joueur d'explorer, de s’approprier et de vivre avec un monde généré de façon procédurale. À l'instar du mouvement impressionniste, le rendu visuel et sonore nous amène une beauté qui ne peut être qu’interprétative. Nous serons émerveillé de façon renouvelé par la découverte de nouveaux ingrédients sans jamais que le jeu ne pose une ligne directrice à notre expérience. Tout comme le Journey de Thatgamecompany nous proposait un cheminement intérieure, Proteus en fait de même avec une expérience qui ne peut être qu'unique pour chaque joueur. C'est une vie qui défile sous nos yeux.


vendredi 10 janvier 2014

Ce que j'ai jouré récemment : To the Moon (PC)

C'est dans une approche pas très loin du Visual novel que celui-ci nous amène sa prémices et sa jouabilité plutôt mince, comparativement aux jeux d'aventures habituels. Toutefois, To the Moon peut clamer d'avoir ni plus ni moins que la meilleure histoire d'amour du jeu vidéo.


jeudi 9 janvier 2014

Cette semaine sur Éléphant : L'Homme qui plantait des arbres


Ne manquez pas cette semaine le strip adapté du court métrage L'Homme qui plantait des arbres (1989) de Frédéric Back.

L'histoire d'un qui passa sa vie a la première moitié du 20ième siècle à planté des arbres.

C'était évidemment un hommage que je me devais de faire (même si un peu en retard malheureusement). L’œuvre phare de Frédéric Back fait partie de ces réalisations inspirantes qu'ont ne peut oublier. Le dessin entièrement réalisé par un seul homme nous laisse un sentiment sensible et chaleureux rejoint par la marole finale qui je ne pense pas voir quelqu'un rester insensible.

mercredi 8 janvier 2014

Ce que j'ai joué récemment : Legendary Wings (NES)

Même si bien réalisé, Legendary Wings s'évitera une place au panthéon de ne pas offrir un renouveau dans sa progression. C'est chouette mais les mêmes boss 5 fois de suites ça l'est un peu moins.


mardi 7 janvier 2014

Ce que j'ai joué récemment : Jackal (NES)

La librairie de Konami sur NES compte parmi ses rangs de nombreux classique. Même si celui-ci n'est peut-être pas aussi abouti que les Contra et Castlevania de ce monde, je pense que c'est un jeu à considérer.


lundi 6 janvier 2014

Ce que j'ai lu récemment : Sword of the Atom


Ray Palmer, The Atom, voit son mariage tomber en ruine lorsqu'il surprend sa femme le tromper. Cette dernière lui reprochant d'être trop dans son monde avec ses expériences et son travail de justicier. Ray décide de prendre du recul et partir loin de tout en Amérique du Sud. Pour se sauver d'un accident d'avion, il prendra une taille minuscule et ne pourra mystérieusement pas retrouver sa taille d'origine. Prisonnier d'une jungle immense, il fera la rencontre d'un peuple extraterrestre, vivant un moyen-âge et partageant la même échelle que lui. Il rencontrera vite une princesse guerrière qu'il aidera à sauver son royaume d'un complot.

C'est dans ce genre de travaux que l'on se rencontre de la polyvalence du genre super-héroïque. Jan Strnad nous amène une relecture des archétypes de l'heroic fantasy, notament Conan de E. Howard. Sans doute poussé par l'inétrêt de Gil Kane pour le genre, qui nous avait déjà donné Blackmark, nous assistons à des péripéties dans un monde impitoyable où seul les plus forts survivent. On assiste même à des passages franchement brutales et graphiques au point où on se demande comment ça à put passer le Comic Code Authority. L'ensemble n'est pas pour autant sans défauts, certains passages tombent un peu dans la redite et quelques un des derniers segments manquent un peu de cohérence. 
Gil Kane nous signe un dessin en pleine forme. Chaque page est bourrée de détails et de mouvements dynamique. On notera le gros bémol qu'à environ la moitié du livre, un autre dessinateur semble prendre la relève puisqu'on finit par se retrouver avec des personnages aux oreilles immenses et totalement injustifiées. Ça deviens presque une convention de Ferengis. 
S'il peu paraître bien étrange de mêler heroic fantasy et super héros, en lisant Sword of the Atom on se rend compte à quel point les deux genres se recoupent sur de nombreux thèmes. Aventures, épopée épique, chevalerie mais surtout l’héroïsme en font partie.

vendredi 3 janvier 2014

Ce que j'ai joué récemment : McPixel (PC)

Un micro jeu d'aventure totalement absurde. Autant l'humour ne fait pas toujours mouche, autant il sera difficile de résoudre certains puzzle tant la logique ne fait pas partie de ce monde. Et vous? Que ferez-vous pour arrêter la bombe qui explosera dans 20 secondes?


jeudi 2 janvier 2014

Ce que j'ai joué récemment : Dragon's Lair (PC)

En 1984, Dragon's Lair fut une véritable bombe dans les salles d'Arcades. L'animation signé par nul autre que Don Bluth contrastait monstrueusement avec le visuel pixelisé des productions de l'époque et requérait beaucoup moins d'imagination que ces derniers. C'est également l'une des premières intentions cinématographique du jeu vidéo. Comparativement à aujourd'hui où les productions AAA se réfugient dans une cinématographie (parfois contraignante) pour atteindre un publique plus large, Dragon's Lair constitue une fausse promesse. Tout comme The Last Express de Jordan Mechner et Heavy Rain de David Cage, nous pouvons nous interroger sur l'intérêt d'un jeu/film tant la notion d’interactivité ne va toujours pas plus loin que la jouabilité bien creuse de ce classique.


mercredi 1 janvier 2014

Ce que j'ai joué récemment : Sam & Max Season 1 (PC)

Après une éternelle absence, c'est avec un plaisir incalculable que l'on retrouve le duo de choc dans une aventure aussi absurde qu'hilarante.