mardi 27 novembre 2012

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film La Grenouille et la Baleine (1988) de Jean-Claude Lord.

Grâce à son sens de l'ouïe très développé, Daphné, 12 ans, vit une relation exceptionnelle avec les plus intelligents et les plus grands mammifères au monde, les baleines et les dauphins. Un jour, elle réussira à sauver une baleine à bosse qui s'était prise dans les filets de pêcheurs et, quelques heures plus tard, elle sera elle-même sauvée par son grand ami Elvar, un dauphin de la famille des Bottlenose.

Les contes pour tous sont un peu hit or miss pour ma part. Celui-ci est un des meilleurs. Tous comme le martien de Noel présageaient E.T., ce film présage quelque peu Free Willy (mais en mieux). Très cute et charmant.

Le strip


jeudi 15 novembre 2012

Ce que j'ai lu récemment : Habibi


Habibi prend place dans un monde arabo-musulman fictif quelque part entre les mille et une nuits et le monde moderne. Une jeune fille, Dodola est vendu à scribe qui deviendra son mari et éducateur. Ce der nier sera assassiné et la pauvre Dodola se retrouve à la dérive avec un enfant noir qu'elle éduquera comme son fils, pour ensuite en être séparée, au-delà des nombreux sacrifices qu'elle devra faire au cours de sa vie.

À mille lieux d'une lecture précédente, Craig Thompson nous présente un travail rigoureux et recherché. Le récit entremêlant la culture juive, chrétienne et islamique pour poser un univers aussi fantaisiste que cruel. L'ironique tragédie des personnages viendra fréquemment côtoyer celle des Salomon, Jobbs et Muhamed. Les personnages s'enfoncent dans cet univers qui ne cesse de s'enlaidir page après page tout en gardant espoir de retrouver cet amour, cette enfance et cette candeur perdue. L'encre de Chine maîtrisée et voluptueuse donne lieu à une sensualité toute en grâce. Les calligraphies et gravure Moyent-Orientale dénotent une impressionnante recherche culture. La nature même physique du livre n'est pas loin d'un livre Saint. Thompson n'hésitera pas non plus à dévier dans des territoires plus cartoon pour aller ensuite dans l'immondice qu'on pourrait imaginer faire partie d'un récit de Maupassant.  Une lecture envoûtante, pleine de magie et qui nous fera peut-être regretter de perdre notre humanité au mérite de survivre chaque jour.

vendredi 19 octobre 2012

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Bach et Bottine (1986) d'André Melançon.

Après la mort de ses parents, Fanny, 11 ans, se retrouve chez son oncle, un homme qu'elle doit apprivoiser.
Bach et Bottine raconte l'histoire d'une orpheline de 11 ans, Fanny, une enfant étonnante et douée d'un prodigieux sens de la vie. De son passé, il ne lui reste que sa seule amie, Bottine, une mouffette apprivoisée. Un jour, elle devra aller habiter chez son oncle. Elle sème alors le désordre dans l'existence bien ordonnée de cet oncle comptable, un vieux garçon au coeur tendre dont l'unique passion est la musique de Bach.(www.lafete.com)

Un film bien cute qui se cotte parmi l'un des meilleurs contes pour tous que j'ai vu à présent. C'est entre autre les débuts de Mahée Paiement au cinéma. Le plus weird étant que je ne la connaissait avant que pour ses gros seins dans Les 3 p'tits cochons O_O.

Le strip

jeudi 11 octobre 2012

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film The Peanut Butter Solution (1985) de Michael Rubbo

Le héros du film, Michael, a 11 ans et décide de jeter un coup d'oeil dans une maison qu'il supposait hanté et qui vient d'être incendié. Ce qu'il voit lui fait tellement peur qu'il s'évanouit et, comble de malheur, il perd tous ses cheveux deux jours plus tard. Deux fantômes lui donneront une recette magique pour faire repousser ses cheveux, mais Michael abusera d'un de ses ingrédients, le «beurre de pinottes», avec des résultats étonnants!

Un film qui est marrant aux premiers abords mais qui tombe dans les bas fonds au dernier acte en changeant de ton et en prenant son auditoire pour un imbécile. Navrant.

Le strip

mardi 2 octobre 2012

Cette semaine sur Éléphant..

Ne manquez pas le strip adapté du film La Guerre des tuques (1984) d'Andér Melançon.

La guerre des tuques raconte l'histoire d'une bataille épique entre deux bandes de jeunes dont l'enjeu est un grand château de neige et de glace. L'un des groupes est dirigé par Luc, un chef jusqu'alors incontesté et l'autre est dirigé par Pierre et son inséparable Saint-Bernard. Une nouvelle venue au village, Sophie, se joindra bientôt à la bande de Pierre. Cette comédie sur l'amitié, la rivalité et la solidarité touche petits et grands par sa fraîcheur et son authenticité.
Une bande de jeunes organise un grand jeu de guerre. Ils finissent par se prendre un peu trop au sérieux. Une comédie sur les thèmes de l'amitié et de la solidarité.

 Un classique que je n'avais pas eue l'occasion de voir jusqu'à maintenant étonnamment. Une mignonne réflexion sur la guerre pleine de scène charmante. À voir dans sa vie.

Le strip

dimanche 30 septembre 2012

Ce que j'ai lu récemment : Dragon Pucher Island


Le robot en armure mécanique est de retour pour le plaisir des plus petits aux plus grands. Accompagné par son acolyte Spoon-E l’héroïque félin devra rivaliser avec Monster Slapper. De l'action et des claques en perspective.

Les livres pour enfants de Kochalka sont parmi mes préférés. Une écriture très simple et "Tongue in Cheek" qui vous ramène à l'âge de 6 ans en un rien de temps. Je préfère certainement Jhonny Boo, mais l'humour décalé et le ton en font tout de même un univers tout aussi unique. Dessiné d'un trait souple et épais avec des incrustations de photographies, Puncher Island est une lecture courte qui plaira aux gamins en chacun de nous.


samedi 29 septembre 2012

Ce que j'ai lu récemment : Blacksad - Quelque part entre les ombres


Natalia Wilford, une célèbre actrice, est retrouvée morte assassinée. John décide alors de retrouver l’assassin pour le réduire au silence et ainsi venger celle qui a été non seulement sa première cliente, mais aussi son premier amour.

Dans des tons de Film Noire, ce premier volume de Blacksad marque en ambiance et en style. Le scénario de Canales ne mise pas tant sur l'intrigue, mais cherche davantage à entrer dans la tête de son personnage. La nature courte du format fait également en sorte qu'il ne se passera pas grand-chose avant techniquement avant que tou soit bouclé. Le dessin de Guarnido réussit le brio d'allier réalisme et cartoon sans que ça ne devienne gadget. Les personnages ont un physique bien choisi et typé. Les poses sont également marquées d'une élégante justesse. Un polar avec bien de la gueule. 

mercredi 26 septembre 2012

Ce que j'ai lu récemment : Les aventures de El Spectro T1


 El Spectro est un grand aventurier en plus d'être champion de lutte mexicaine. Après s'être sorti d'un écrasement d'avion et l'attaque d'un Yéti, il prend des vacances dorées avec sa douce Marina, une splendide championne d'échecs russe. Malheureusement pour lui, les choses tournent mal alors que d'étranges cultistes enlèvent cette dernière.

Il faut bien sûr être un concon pour ne pas voir ici le côté second degré de cette série. Reprenant les grands mouvements des BD d'aventures des années 1960, El Spectro s'annonce comme un pastiche de Bob Morane portant un masque de Lucha Libre. Le problème, c'est que ça s'arrête là. Le récit n'embarque pas vraiment dans le délire qu'il annonce et intègre très peu la culture mexicaine dans tout ça (on m'a confirmé que cet égard a été forcé aux auteurs par l'éditorial du Lombard). C'est bien dommage, car si le style n'est pas assumé, le récit est très bien huilé sait maintenir le lecteur intéressé. Le dessin d'Yves Rodier à un certain charme, le design des personnages à un certain charisme et les mouvements ont du caractère. Pas la fiesta annoncée, mais je serai heureux de voir une suite plus près de ses intentions initiales.

mardi 25 septembre 2012

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Pour le meilleur et pour le pire (1975) de Claude Jutras.

Cette comédie acerbe et surréaliste sur le mariage et la vie de couple s'avère aujourd'hui l'une des fictions les mieux réussies sur le sujet. Elle est pourtant très mal reçue, autant par la critique que par le public. À présent, la dimension ironique et l'audace de la structure narrative (un couple, une journée, une vie, une époque) ressortent davantage. (Pierre Jutras et Michel Senécal).

 Un film sur le couple. Un côté surréaliste sympas mais ça ne m'a pas touché plus que ça.

Le strip



dimanche 23 septembre 2012

Ce que j'ai lu récemment : Holy Terror

La ville d'Empire City est attaquée par Al Quaida à grand coup de bombes à rasoir. Le justicier masqué The Fixer aura vite pour plan de venger les innocents de cette attaque soudaine d'une menace islamique sans nuance.

Je n'ai pas besoin de dire que Frank Miller est l'un des plus grands illustrateurs du comic book moderne et qu'il aura influencé bon nombre d'autres talents après lui. Signant des classiques tels que Dark Knight Returns et Batman Year One qui sortaient des conventions font l'effet cou de poing auprès de l'industrie du Comic Art en général et l'establishment américain. Il redéfinit son style avec Sin City, son œuvre personnelle. Le problème c'est qu'il n'a jamais arrêté d'écrire Sin City. Il vit dans un monde sans tons de gris ni nuances. Un monde ou la menace doit être éliminé sans pitié et coute que coute. Il mettra peu d'efforts pour caractériser ses personnages et leurs intentions (une de ses faiblesses qui lui coute cher ici). Son message aussi amoral et hypocrite soit-il ne passera pour personne justement parce que tout le monde est tracé aux gros traits, nous laissant incapable de nous relier autant aux victimes du drame qu'aux antagonistes (et je ne vous parle du sort habituel qu'il réserve aux femmes toujours plus flagrantes dans cet essai!). Alors que la première page dénonce la doctrine d'un Islam intégriste, le reste du bouquin appliquera cette même doctrine pour sauver la liberté. Après tout cela, on peut peut-être se rabattre sur le dessin. Celui-ci est toujours aussi fort misant sur grotesque virulent et disgracieux. Certainement un peu trop d’ailleurs avec certaines qui perdent en lisibilité. Le découpage est toujours vif et ingénieux sans forcément apporter de renouveau dans son style.
Sans s'en rendre compte, Frank Miller est fidèle à l'image américaine caricaturale que Réal Godbout et Pierre Fournier auront su pointer du doigt depuis les 30 dernières années. La mission de Ben Laden ayant de plonger l'Amérique dans la terreur aura fonctionné pour Miller et ses comparses républicains qui seront tombés dans le panneau. On connait la marque visuelle de Sin City qui consiste à utiliser le claire obscure avec quelque aplats de couleurs bien choisit aux moments clés. Même si je pense que Miller soit irrécupérable,  je ne lui conseillerai qu'une seule couleur dans sa fresque :

Le gris, beaucoup de gris.


samedi 22 septembre 2012

Ce que j'ai lu récemment : Les Aventure d'Hergé

La vie d'Hergé aura été abordée de de nombreuses manières au cours des dernières décennies. Il n'est donc pas anormal de voir une BD sur le sujet. Ce livre recueil diverses tranches de vie clé ou parfois plus anodines du Belge le plus célèbre du monde (en excluant JCVD bien sure).

J'ai été très séduit par ce livre. Les différents passages se laissent lire de façon légère et se permettent quelques fantaisies qui plairont aux connaisseurs. En revanche, il semble manquer une certaine ligne directrice dans l'ensemble qui aurait pu solidifier le tout. Stanislas amène un dessin en ligne claire bien à lui qui me fait penser étrangement au cubisme avec des formes très en angles contrairement à celui d'Hergé qui misait davantage sur la constance et la rigueur visuelle. Une charmante relecture de la vie d'un des plus grands auteurs du XXe siècle.

vendredi 21 septembre 2012

Ce que j'ai lu récemment : Les Nombrils T5

Le précédent opus ayant terminé sur un nouveau statu quo, Karine entre pleinement dans l'adolescence de façon toujours aussi naĩve alors que ses amis ont du mal à suivre. Le charmant Albin l'Albinos use de son charisme pour aider la jeune héroïne dans son cheminement avec possiblement des intentions cachées. Jenny Vicky et Dan tenteront tant bien que mal de prévenir leur amie d'un potentiel danger.

À ce point-ci, les codes narratifs et visuels de Delaf et Dubuc sont définitivement encrés autant dans leur progression que dans notre inconscient. Toutefois, on peu sentir une certaine audace de langage avec la présence de certains québécismes et un dessin qui se permet de plus importantes exagérations faciales que d’accoutumé. C'est à se demandé si le comité éditorial de Dupuis ont cru bon de les lâcher lousse. Le récit des adolescentes poursuit sont chemin de façon agréable. Même si l'histoire n'est pas révolutionnaire en elle-même, Dubuc sait y marier les principaux conflits de crises identitaires que vivent les adolescents sans virer trop gnangnan. Le dessin reste dans la continuité des précédents et saura mettre un certain impact aux moments clés.

jeudi 20 septembre 2012

Ce que j'ai lu récemment : Red Ketchup T3 - Red Ketchup contre Red Ketchup

Pour instaurer le quatrième Reich, un savant fou sème la terreur aux quatre coins du monde. Son arme de destruction massive : Red Ketchup., multiplié par clonage. Qui peut arrêter cette armée de cauchemar ? Red Ketchup, le vrai, part en guerre contre lui même et il ne prend pas de prisonniers ! Jeu de massacre sur fond de carnage, l'agent enragé a enfin trouvé un adversaire à sa mesure !

Il se dégage toujours une certaine spontanéité dans l’entreprise de Fournier et Godbout. Jamais on ne ressent ne serais-ce que le moindre spectre manichéen en voyant le récit se dérouler comme un feuilleton qui arrive pourtant à se nicher une fin bien à elle. Le dessin de Godbout est toujours fournit, misant sur un mélange de rigueur académique et de grotesque. Les différents revirements se feront par une brutale inventivité et l'ambiance dégage un étrange mélange de candeur et d'ironie morbide.

mercredi 5 septembre 2012

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film La Forteresse (1947) de Fedor Ozep.

Drame policier avec les meilleurs acteurs québécois de l'époque dans les décors somptueux du Vieux-Québec.

Un petit film bien quitsh de son époque. Ça se laisse suivre et démontre une certaine efficacité, mais ça ne renverse pas la baraque. C'est plutôt marrant de voir les quelques rares scènes tournées à Québec sachant que j'y ai vécu.

Le strip

mardi 28 août 2012

Cette seamine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Poussière sur la ville (1968) d'Arthur Lamothe.

Cet univers cinématographique, créé par Lamothe, d'après le roman du même nom d'André Langevin, présente le désarroi d'un homme et d'une femme qui vivent côte à côte, mais ne se parlent plus. Deux univers parallèles qui se touchent sans jamais se rencontrer. Cette histoire tragique de la détérioration d'un couple est traitée par le cinéaste avec toute l'intuition et la tendresse qu'on lui connaît.

D'après le roman d'André Langevin. Un jeune médecin s'installe dans une ville minière où des licenciements causent de nombreux problèmes sociaux et voit la désintégration de son couple. «Le personnage central est la ville : ville champignon sortie du sol, poussée au-dessus d'une ville d'amiante, au fond d'une vallée encaissée, au milieu de pyramides de déchets. Une fine poussière embue l'air, encrasse les poumons et salit la neige. J'ai essayé de transcrire l'engourdissement du Québec, l'hiver, dans la neige, où tout est bloqué.» (A. Lamothe, 1968)

Un film qui m'a laissé plutôt froid. Ces drôles de voir certains film de cette époque où les acteurs jouaient en cachant le plus possible leur accent québécois. Ça me rappelle un peu les téléromans à l'eau de rose que ma grand-mère écoutait.

Le strip

jeudi 23 août 2012

Stay Fearless !

Don't miss out my new project Fearless Man. It's a comic-book series for fans of Justice and Ass-Kicking ! We've been working on it for more than a year. Like and share us on Facebook. The official launch will be September 10 at address below.


mardi 21 août 2012

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez mon 50e strip ! Un grand merci à toute l'équipe d'Éléphant et à Marie-Josée Raymond pour m'avoir fait confiance. J'espère avoir autant de plaisir à découvrir le cinéma québécois avec vous pour les 50 prochains strips.

Le strip


vendredi 17 août 2012

Ce que j'ai lu récemment : All-Star Superman

  

 Après avoir sauvé l'équipage d'un vaisseau ayant pour mission d'explorer le soleil. Superman se retrouve irradié par ce dernier. On lui annonce qu'il lui reste peu de temps à vivre et se met donc à préparer son "départ". Il fera le tour de ses proches et opposants sur cette terre qui semble avoir un avenir incertain.

Morrisson s'approprie complètement le personnage de Superman sans pour autant ruiner son essence de figure inspirante. Avec une grande intelligence, il l'oppose à la fatalité, rendant le personnage beaucoup plus près de nous. Kal-El n'est pourtant pas mourant sur un lit d'hôpital, son irradiation lui ayant également confié de nouveaux pouvoirs, il accompli les exploits les plus incroyable tout en conservant une épée de Damoclès au dessus de sa tête. Les passages les plus touchants, voir larmoyant, vont maintenir cet aspect hautement humain du personnage que, malgré ses pouvoirs, il ne peut sauver tout le monde qu'ils soient alliés, proches ou ennemis. C'est un thème que malheureusement trop d'auteurs n'auront pas su saisir l'opportunité. Morrisson flirt également avec le fantaisiste et élargie constamment le spectre de son univers sans pour autant tout nous expliquer. Le dessin de Frank Quietly au traits fin et fouillis de détail passe à l'honneur avec une magnifique personnification des différents protagonistes. Clark Kent est dessiné de façon pataude et pesante contrairement à sa véritable identité. Il se dégage une certaine quiétude dans l'ambiance générale alors que les couleurs manquent de précision par moments. Au final, un livre d'une grande intelligence qui pourra mettre à l'épreuve ceux qui doutes encore du genre littéraire original à la bande dessinée.

                                          

mercredi 8 août 2012

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Gina (1975) de Denys Arcand.

Gina est le premier long métrage de fiction où Arcand fait appel à des éléments autobiographiques, en l'occurrence l'expérience de son documentaire, On est au coton, que l'ONF avait refusé de sortir. «Gina est un film dur, admirablement joué, fort bien dirigé par un metteur en scène dont on sent la poigne et le tempérament [...] Les conditions de travail dans les usines de textile, la vie des danseuses envoyées par leurs gérants aux quatre coins de la province, la censure qui s'exerce contre un cinéma qui veut dire les choses telles qu'elles sont : voilà ce que Arcand connaît, voilà ce qu'il raconte dans Gina.» (Serge Dussault, 1975)

 Il m'aura fallu plus d'un ans pour trouver une idée à ce strip. Le film beaucoup d'éléments et je ne suis pas sure jusqu'à quel point tout vient à aboutir au final. Mais c'est quand même un grand film avec des personnages très nuancés. Le carnage de motoneige vaut également le coup !

Le strip

jeudi 26 juillet 2012

Ce que j'ai lu récemment : Kick-Ass

Un adolescent à la vie très moyenne emprunte la route de la gloire en devenant un super héro comme ceux de ses comic-books. Malgré un passage sévère à l’hôpital, il capte vite l'attention du publique par une vidéo rivale où il réussit de peine et de misère à péter la gueule à une bande de truands. Il, maintenant nomé Kick-Ass, inspirera vite fait d'autres gens à faire comme lui pour le concurrencer. Kick-Ass se rendra vite compte que certains vont prendre la chose de façons beaucoup plus sérieuse et mortelle que lui.

Mark Millar dépeint un univers franchement cynique en montrant l'Amérique d'après 11 septembre où personne ne se fait confiance et la superficialité emmurent tous et chacun. Tous les personnages se roulent dans un pathétisme hilarant/déplorable où personne n'en sortira grandit contrairement à ceux de Sin City, même s'ils possèdent davantage de couleurs au sens littérales et figuré. Sans forcément dénoncé une telle société, Millar nous montre cette Amérique sans leader où l'espoir n'est qu'un rêve fantasque de comic-book. Le plus amusant étant qu'il ne s'écarte pas d'un poil de l'histoire type du genre et bâtit un scénario qui demeure efficace même si l'on pourrait questionner certains retournements. Romita Jr. s'en sort bien avec son design habituel qui, cette fois fournit en détails, donne un résultat très sale et désordonné non pas loin de me rappeler Geoff Darrow. Je lui reprocherai quelques visages ratés et le fait de ne pas savoir comment dessiner les enfants par moments. Ce n'est pas la grande rigolade qu'on pourrait penser en voyant le titre bruyant de l’œuvre ni la plus grande lecture du siècle mais, on pourra y voir une pièce qui suit son temps et qui aura le mérite de rester dans les mémoires.

mercredi 25 juillet 2012

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film À nous deux (1979) de Claude Lelouch.

Françoise, pharmacienne alcoolique, se livre à des extorsions de fond sur des maris adultères. Pourchassée par la police, elle croise la route de Simon, petit truand, qui s'est évadé de prison en se cachant dans un piano. Durant leur cavale, ils tombent peu à peu amoureux l'un de l'autre.

Coproduction franco-canadienne, le film se veut être un Bonnie & Clyde avec une touche plus intime et sans grande fusillades. Quelques longueurs mais ça reste sympas.

Le strip

jeudi 12 juillet 2012

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Aujourd'hui ou jamais (1998) de Jean-Pierre Lefèbre.

Abel, un aviateur passionné de 55 ans, n'a plus volé depuis la mort accidentelle de son copilote et meilleur ami, il y a quinze ans. Il se décide enfin à reprendre les commandes de son engin, le jour de l'arrivée inopinée de son père, qu'il n'avait pas revu depuis 50 ans. «L'approche communale privilégiée par Lefebvre apporte au film ses plus belles qualités, à commencer par cette espèce de vent poétique qui souffle de toutes parts, grâce à une écriture libre, sans faux-fuyants et à la complicité évidente qui cimente les comédiens.» (Martin Bilodeau, 1998)

C'est bien de voir les choses sous cet angle quand la plupart des film sur les relations père/fils  vont se centrer sur l'adolescent et le père. Celui-ci ajoute ajoute une touche sur la cinquantaine alors qu'on contemple ce qu'on a accompli et le peu qui reste aujourd'hui. Beau film.

Le strip

lundi 9 juillet 2012

Ce que j'ai lu récemment : Le Secret de L'espadon T1


Il serait facile et simple de dire que le travail de E. P. Jacob ne tend qu'a être du sous Hergé.  Même s'il est l'un des disciples de ce dernier, Jacobs dégage un style et une imposante détermination qui arrivera à captiver le lecteur dès les premières pages.

Le monde est au bord du chaos !
Le mystérieux "Empire Jaune", tapi au coeur de l'Asie, vient de déployer son fabuleux arsenal militaire, et en quelques heures les plus grandes capitales sont rayées de la carte.
Blake et Mortimer, qui participaient à la bataille, sont abattus avec leur avion en plein coeur d'un territoire tenu par l'ennemi.
Ils vont alors essayer de rejoindre une base secrète alliée où est assemblé une arme redoutable qui pourrait à elle seule changer le cours de la guerre : l'Espadon.

En allant jusqu'à chercher une teinte de la paranoïa du communisme, Jacobs développe un style plus proche des productions américaines. Il n'y va pas non plus avec le dos de la cuillère car, la menace jaune conquiert le monde dans les 3 premières pages. Certes sans grande nuances morale, nous assistons à une intense course poursuite ponctuée par des rebondissements parfaitement calculés. Étant un adepte du "Show don't tell" la narration se voulant très romancière et descriptive de ce que l'on voit m'agace un peu par moment. Sans pour autant condamné une vision opposée à la mienne, l'écriture à l'avantage d'être soignée et apporte un minimum de richesse à l'ensemble. Il faut dire aussi que le livre date des années 1950. Une lecture que j'ai boudé fort trop longtemps.

mercredi 4 juillet 2012

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Elvis Gratton - Le King de Kings (1985) de Pierre Falardeau.

Propriétaire d'un garage et habitant la banlieue, Bob Gratton ne se réalise pleinement que lorsqu'il prend les traits et les habits du " King ", Elvis Presley. «Critique virulente du récit essentialiste fédéraliste et de la pensée conservatrice de droite, ce film interroge la condition identitaire québécoise et prévient des dangers de l'oubli de soi dans la volonté de devenir semblable à l'Autre et de refuser la multiplicité des appartenances.» (Christian Poirier)

Le personnage sera resté dans les esprits plus pour son humour pouette-pouette  que pour la satire qu'il véhicule. En revanche, c'est cette même satire du canadien français colonisé et endoctriné que Falardeau aura vite fait le tour passé le premier acte. À noter cette fameuse scène ou le personnage, lors d'un shooting photo, étant un monologue que l'on est pas loin d'entendre mots pour mots dans certains éditoriaux aujourd'hui.

Le strip

dimanche 17 juin 2012

Concours l'Amérique ou le disparu

Voici la case que j'ai encrée pour le concours L'Amérique ou le disparu. Une expérience bien enrichissante et qui aura porté ces fruits en apprentissages.

Pour voir les résultats :
http://lameriqueouledisparu.blogspot.ca/

Certes, le crayonné d'origine est évidemment maitrisé. Le clair obscure n'est pas une technique que j'utilise régulièrement parce que c'est un (très long) procédé d'essais erreurs dont je n'ai jamais été sure de l'employer de façon efficace dans mon travail. J'ai hésité entre cette technique et y aller sans encrages et procéder par aplats de gris. Je n'ai pu résister pour la première option en voyant le personnage qui tiens une batte à l'avant plan. Ses yeux en ronds blanc et son chapeau me permettant de faire l'effet d'yeux qui brillent dans l'obscurité.
Ma principale découverte fut au moment d'encrer l'un des nombreux petits détails entre les personnages. J'ai alors réalisé que le clair obscure ne peu mener qu'à une perte de détails et c'est dans cette perte que ce trouve la beauté de de cette technique (d'autant plus que la scène est de nuit, c'est normal qu'on ne voit pas tout!). J'ai également vite compris que la rectitude des sources de lumières ne doit pas limiter l'inventivité. Il est particulièrement payant de tricher à défaut d'être logique. Je suis particulièrement content du résultat du policier qui porte des boutons qui brillent dans le noir et du barbu à l'avant plan dont les poils ressortent de l'obscurité.
J'aurais peut-être dû pousser les sources de lumières (lampadaires, fenêtre, etc) qui ne ressortent pas exactement autant que je l'aurais souhaité.
Mon meilleur encrage à ce jour.

vendredi 15 juin 2012

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Alien Thunder (1974) de Claude Fournier.

1890. Dans la région de Duck Lake, en Saskatchewan, un Indien est arrêté après avoir tué une vache pour sauver sa famille de la famine. «Un film qui a failli périr étouffé, alors qu'il constitue peut-être le premier western ethnographique, même s'il se range après toute une lignée de westerns pro-indiens. [...] Film sur l'attente et sur l'espace, Alien Thunder, très inspiré d'événements historiques, sous l'enveloppe de la fiction, est nourri de réalité, d'observations, de compréhension profonde.» (Michel Boujut, 1980)

 C'est un sujet qu'on ne voit malheureusement pas beaucoup dans le paysage cinématographique québécois. Pourtant, on peu y voir beaucoup plus de lien avec notre histoire que ce qu'il pourrait sembler.


mercredi 6 juin 2012

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Le Rossignol et les Cloches (1952) de René Delacroix.

Le dernier film produit par Québec Productions raconte l'histoire du «rossignol», un enfant prodige d'une douzaine d'années doté d'une voix de soprano exceptionnelle. L'intrigue pivote autour de la rocambolesque odyssée de l'enfant qui s'enfuit à Montréal après avoir été humilié par un camarade.

C'est l'un des films les moins connue de Québec Production qui sera surtout connu Aurore, la petite enfant martyre. Contrairement à ce dernier, c'est un film très blanc et catholique.

Le strip

vendredi 1 juin 2012

Entrevue à CKRL pour Zidara9

Vous pouvez écouter l'émission "La vie en BD" sur les ondes de CKRL où Mirrorstorm et moi-même avons donner une entrevue concernant notre travail dans le recueil Zidara9 volume 2.

Le podcast

jeudi 24 mai 2012

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Fantastica (1980) de Gilles Carles

Une troupe de comédie musicale se déplace à travers la province. Lorca en est la vedette et son amant, le compositeur et directeur de la troupe. La rencontre d'un vieil ermite permet à Lorca de concilier ses aspirations d'artiste et de femme.

Sans doute le film le plus éclaté de Gilles Carles. Le strip adresse le principal problème que j'ai avec le film mais Ça viens peut-être du fait que c'est une coproduction française. Une expérience étrange et pas désagréable somme toute.

Le strip

jeudi 17 mai 2012

Ce que j'ai lu récemment : Devenir un vrai mâle grace aux stars d’action du cinéma des années ’80


Le guide complet pour devenir un vrai mâle selon les stars de films d'action et badass en tous genre. On y trouve parodies, Chuck Norris Fact et conseil pratique de tout acabit afin de devenir un bloc insurmontable de testostérone armée jusqu'aux dents.

Que l'on parle de navets (ou de Nanars comme dirait certains), Le cinéma hollywoodien des années '80 aura marqué une génération par la résurgence des films d'actions et de l'ultra patriotisme de l'Amérique Reagan. Ce n'est que 20 ou 30 ans plus tard que cette même génération nous présente avec nostalgie non pas une éloge à l'aigle à tête blanche mais plutôt un regard ironique sur le discours d'un cinéma passé de mode où les choses semblaient plus simples et niaises. Chuck Norris Facts, le bling bling de Mr. T et l'absolue charisme de baleinier de Steven Seagal font donc partie des codes utilisés par ce "carnet". La forme est semblable à celle d'un magazine de Safarir ou Fluide Glaciale en collectant les différentes chroniques et BD sur le sujet. Le tout démarre plutôt bien avec une retentissante parodie de Dark Knight Returns (où l'on transfert à Chuck Norris le rôle principale qui devient donc White Knight Returns et faisant même clin d'oeil au discours de Holy Terror de Franck Miller). En revanche, le sujet semble vite épuisé et passé les répliques qui tue et Chuck Norris Facts (que tout les initiés connaissent déjà par coeur) le livre tentera de s'éloigner du sujet en y perdant beaucoup d'impact par le fait même. Le dessin se tient dans le genre parodique et caricaturesque où plusieurs auteurs aurons contribuer (dont certains avec plus de rigueur que d'autre). Autant le nanar constitue une bulle très intéressante de l'univers cinématographique autant nous serions en droit de nous demander ci cette même bulle peut transcender les médiums tout en gardant son attrait. Le présent effort brillera par moment sans pour autant arriver à relever ce défi... que peut-être seul Chuck Norris lui-même saurai relever.

mercredi 16 mai 2012

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Maria Chapdelaine (1983) de Gilles Carles.

Première adaptation québécoise de l'oeuvre magistrale de Louis Hémon. «Me voici, pour l'essentiel, rassurée. Le scénario sait être à la fois inventif et fidèle à l'esprit du roman. (...) Une série de belles illustrations qui vient s'ajouter à l'iconographie d'un grand roman peut-être, au fond, inadaptable.» (Francine Laurendeau, 1983)
Nous sommes à Péribonka au début du siècle. Maria Chapdelaine est promise en mariage à Eutrope Gagnon, mais son coeur préfère Francois Paradis, l'aventurier. Maria a aussi un troisieme soupirant, Lorenzo Surprenant, qui lui hésite à retourner chez lui après avoir connu Maria. Pendant l'hiver, Francois meurt en forêt. Plus tard, Maria se résigne et accepte finalement d'épouser son promis, Eutrope.

Un très jolie film qui est à mon avis nettement supérieure à la version française.  C'était sans doute une production très ambitieuse pour l'époque.

Le strip

jeudi 10 mai 2012

Cette semain sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Maria Chapdelaine (1934) de Julien Duvivier.

Ce film mettant en vedette Madeleine Renaud et Jean Gabin est la première adaptation cinématographique du célèbre roman de Louis Hémon à avoir été réalisée. Tourné en grande partie, à Péribonka, ce film de Julien Duvivier est l'un des seuls qui ne met pas de vilains en scène. C'est plutôt la merveilleuse histoire d'amour de Maria Chapdelaine, interprétée par Madeleine Renaud, de la Comédie française, tandis que le beau François Paradis est incarné par Jean Gabin, sans doute le plus célèbre de tous les acteurs français. Duvivier a aussi eu recours à certains acteurs québécois dont Fred Barry, lui aussi un des plus grands que nous ayons eus ici.

 Un regard très romantique de la colonisation et qui fera bien rire les québécois. Il ne faut pas se leurrer non plus en pensant que les Français pourrait sortir un film parfaitement réaliste sur notre histoire sachant la distance culturel qui nous sépare. Une pièce intéressante tout de même et la scène avec Jean Gabin pris dans la tempête m'a bien fait rire.

Le strip

mercredi 2 mai 2012

Ce que j'ai lu récemment : Pauline et les loups-garous


Un couple (Pauline et son copain Angus) de jeunes fuyards se cachent des autorités pour un crime apparemment sanglant. Ils se réfugieront dans un village éloigné dans l'espoir de trouver un boulot et récolter suffisamment d'argent pour partir au Canada. Angus deviendra de plus en plus anxieux envers Pauline qui refuse de coucher avec lui.

C'est une histoire de transition à l’âge adulte qui tourne mal. Le rythme lent et intimiste nous permet de nous attacher aux personnages qui ne nous laissent pas l'impression de toujours être conscient de la gravité de la situation (qui n'ira pas pour le mieux et ce n'est pas peu dire). L'encrage se fera discret pour passez à très lourd lors des situations très oppressantes et les couleurs ternes et grises projettent une image déprimantes et sans espoir.

lundi 30 avril 2012

Lancement de Zidara9

Ce vendredi aura lieu un 5 à 7 à la librairie Phylactère pour le lancement de la nouvelle édition de Zidara9, un recueil BD de science fiction. J'y publie une histoire intitulé "We walked on Uranus" et serai donc présent à l'évènement. Le recueil sera disponible à l'évènement et aussi sur IPad. Zidara9 sera également présent au congrès Boréal, le 5 mai, la table se trouve dans le Kirk Hall. Un lancement à Montréal aura également lieu au Cheval Blanc la semaine suivante.
En savoir plus



lundi 2 avril 2012

Ce que j'ai lu récemment : Les Mélos Maniaks



C'est une série de courtes histoires d'une bande de gamins répètent pour un concert. Beaucoup de remue-ménage à travers des personnages aux caractères très distinct.

Je crois que s'il y avait un mot pour bien décrire cet album ce serait "justesse". Ça et "mignon". Les gags sont très légers, mais ce qui vend le truc est surtout par le comportement des enfants qui est très proche de la réalité. Même si les personnages sont très typés, on se familiarise davantage avec eux et on ne peut que sourire en voyant leurs déboires. Le dessin au trait léger possède beaucoup de mouvement et expose à merveille le côté hyperactif de certains gamins. Un coup de coeur du début à la fin !...

... à par le titre qui est à chier.

mercredi 28 mars 2012

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Les Smattes (1972) de Jean-Claude Labrecque.

Deux hommes, résidents d'une colonie perdue, se dressent contre la loi pour défendre leurs droits. L'action se passe en Gaspésie, une région du Québec où l'on déménage des populations entières pour rétablir une économie déficiente. Mais on ne déracine pas les hommes comme les pierres, surtout quand ces hommes n'ont pour toute richesse que leur liberté. (dossier de presse)

C'est un sujet qui n'est pas couvert très souvent. Un peu risible par moment quand on réfléchi un peu sur les revendication des deux personnages et sur certaines scènes qui exposent le manque de budget du film.

Le strip


jeudi 22 mars 2012

Ce que j'ai lu récemment : L'étoile du Désert - Intégrale

Lien

Vers la fin du XIXe siècle, Matthew Montgomery, un fonctionnaire de Washington, rentre chez lui pour apprendre que s a famille ont été assassinées par par un truand qui ne laisse derrière lui qu'une marque en forme d'étoile sur le corps nu de sa fille. Il part donc vers l'ouest où semble s'être dirigé l'assassin en quête de réponses à acte qui semble ne faire aucun sens. Il aboutit finalement dans un village gouverné par un seigneur du crime peut-être lié à l'affaire.


Je suis tombé sur ce livre complètement par hasard lors d'un salon et mon ami M. LePoulpe me faisait remarquer "Hey ! Le mec ressemble à Sean Connery !" Je l'ai donc mis dans ma sélection... Mais au-delà de cette anecdote, je dois avouer ne pas être déçu au final. Les Français sont sans doute parmi les peuples les plus fascinés par le Far West. Je paraphraserai également Jean Giraud qui disait que la France est le seul pays où il y a 5 séries western encore en publication y compris les États-Unis. Pour ce qui est de l'Étoile du Désert, il s'agit d'une histoire de quête d'identité. C'est la conquête de l'Ouest sauvage qui sert d'analogie à la quête d'un homme d'âge mûr en pleine remise en question se voyant dépareillé de sa vie. La narration introspective met de l'avant cette quête, mais trébuche malheureusement à nous intéressé à l'intrigue politique qui prend beaucoup trop de place une fois à mis chemin. L'antagoniste un poil cliché ne m'apparait visiblement pas charismatique même s'il se dote d'un background intéressant. Cette histoire basée sur des faits vécus aurait eu avantage à s'en tenir uniquement à la quête de son personnage principal. Le dessin est convenu, mais très solide. Le format surdimensionné du livre ajoute à l'aspect grandiose des décors dépeints. Au final, une lecture qui manque un peu de focus mais qui comprend manifestement bien son sujet lorsqu'il est là.

mercredi 21 mars 2012

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Les portes tournantes (1988) de Francis Mankiewic.

Au crépuscule de sa vie, Céleste Beaumont, une pianiste de jazz réfugiée à New York, fait le bilan de son existence. Elle rédige alors son journal, qu'elle envoie à son fils, un artiste-peintre dont elle s'est séparée depuis longtemps. L'arrivée de cet «album intime» bouleverse Blaudelle et son fils Antoine, âgé de 10 ans. C'est par les yeux de ce dernier que nous vient le récit de la vie de Céleste, depuis son adolescence en 1922 à Val D'Amour jusqu'à la réalisation de ses ambitions. (site ONF)

Un film qui a fait plaisir à l'amateur de cinéma que je suis. Les débuts du cinéma sont surprenemment bien montrés. J'ai peut-être moins accroché aux personnages dans le présent (de 1988 on s'entend).

Le strip

jeudi 15 mars 2012

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film La ligne de chaleur (1987) d'Hubert-Yves Rose

Avec son fils Maxime, de qui il est séparé depuis son divorce, Robert Filion se rend en Floride pour rapatrier le corps de son père qui vient d'y mourir. Il décide de revenir au Québec avec la voiture de son père. Ce long chemin est l'occasion d'évoquer les divers voyages qu'il a faits avec son père et la relation qu'il a eue avec lui. Sa douleur déteint sur la relation qu'il a avec son propre fils.

Personnellement, ce n'est pas un film qui m'a marqué. La dualité entre les relations père fils n'est pas inintéressante en revanche.

Le strip


mardi 6 mars 2012

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Tu brûles... Tu brûles... (1973) de Jean-Guy Noël.

Un décrocheur se met en marge de la société et résiste aux pressions de son père pour revenir dans le giron du village. Le film transcende l'anecdote en plongeant dans un univers farfelu et insolite, plein de fantasmes, d'imagination, et de gags visuels et sonores. Gabriel Arcand s'impose avec un rôle taciturne où il laisse parler son visage et son violoncelle. Un exemple parfait du ton de la "maison ACPAV" à ses débuts, à la recherche d'une personnalité plutôt que de prouesses techniques.

Un film assez étrange, très symbolique. Ça m'a donné un peu l'impression d'un film de Bunuel tout en étant une sorte d'antithèse de Clerks (1994) de Kevin Smith.

Le strip


jeudi 23 février 2012

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Les Fous de Bassan (1986) de d'Yves Simoneau.

Anne Hébert, Prix Femina 1982. Un jeune homme revient sur l'île gaspésienne qu'il a quittée cinq ans plus tôt. En s'amourachant d'une femme, il déclenche un drame. Les fous de Bassan est une adaptation soignée du roman d'Anne Hébert et illustre le défi que représente pour tout adaptateur l'écriture ambivalente de l'auteur. Simoneau opte une approche linéaire qui se veut fidèle à l'esprit de l'oeuvre et propose des images saisissantes des paysages pittoresques et photogéniques de l'île Bonaventure.

Un film très dense qui demandera plus d'une écoute pour en voir tous les travers. Peut-être un peu plus claire pour ceux qui auront lu le roman d'origine.

Le Strip


mardi 14 février 2012

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le film adapté du film Les Dernières Fiançailles (1973) de Jean-Pierre Lefebvre.

Deux vieux très dignes. Deux amoureux très tendres, avec leurs petits gestes quotidiens, leurs souvenirs qui font sourire et qui font mal. Deux vieux amants qui s'amusent ou se réconfortent et qui s'envoleront main dans la main, comme "sur les ailes d'un ange". (Dossier de presse)

Le film n'est pas aussi inintéressant que ça peu en avoir l'air. Ça rebutera surtout ceux qui n'aiment pas les films contemplatifs. Il est toutefois assez surprenant de voir à quel point le film peut être touchant par son côté universel. Je lui reprocherai surtout une fin plutôt ringarde et trop contrastée par rapport au reste du film.

Le strip


samedi 11 février 2012

Ce que j'ai lu récemment : Radisson tome 2 - Mission à Onondaga



Une fois revenu en Nouvelle-France, Pierre-Esprit Radisson retourne en mission avec des jésuites pour convertir les Iroquois. Accompagné par des familles Huronnes, Radisson se retrouve vite séparé du groupe, une fois de plus seul parmi les amérindiens qui ne sont peut-être pas de son côté...

J'ai trouvé cette lecture un peu étrange par rapport au premier. Je m'étais bien attaché au personnage et le premier tome avait des moment qui était plutôt touchant. Dans celui-ci, Radisson n'est clairement pas à l'avant plan (en particulier dans la deuxième moitié). Beaucoup de politique, trahison et revirement mais je crois que je préférais le côté plus personnel du premier. J'ai également été déçu par le peu de liens fait avec les évènements du premier volet. J'aurais bien aimé voir les retrouvailles de Radisson avec les siens. Le dessin est toujours constant. Le trait rugueux et les couleurs terre reste dans l'esprit de l'époque racontée et offre un ensemble ma fois plutôt original. Une petite déception au final.

Le blog de l'auteur

vendredi 10 février 2012

Ce que j'ai lu récemment : Jeunauteur Tome 1



Écrire un roman n'est pas une chose facile. C'est bien cela dont se rend compte un jeune auteur qui tente d'écrire son tout premier roman. Procrastination, problèmes techniques et flemmardise sont les choses que couvre cette collection de strips.

Cela fait déjà un moment que je croisait ce livre par moment (toujours en retard comme d'habitude le tome 2 est sortit). C'est définitivement une lecture très charmante en revanche, il semble manquer de matériel. Beaucoup de gags ne sont pas poussés jusqu'au bout et d'autres vont même se répéter. Le tout me donnais malheureusement l'impression de tourner en rond. En revanche, l'ensemble à suffisamment de charisme pour me donner l'envie de voir la suite.

jeudi 9 février 2012

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film La maudite galette (1972) de Denys Arcand. Il s'agit du premier film de fiction du réalisateur. Je pense qu'il s'en est bien sortit et je pense même qu'on pourrait faire quelques rapprochements avec les débuts de Tarantino.

Le strip

vendredi 3 février 2012

Ce que j'ai lu récemment : SuperF*ckers



SuperF*ckers est une équipe de super héros qui défendent le monde, prennent de la drogue et niquent des gonzesse (Même si je ne crois pas les avoir vu sauver quelqu'un). Ils passeront aux travers de différents conflits au sein du groupe. Certains douteront de leur sexualité et d'autres se pisseront dessus. C'est un peu n'importe quoi en bref.

De l'humour absurde et bien gras. Kochalka nous offre un récit qui n'a pas vraiment de but bien bien intellectuel mais c'est tout de même très drôle et sordide. Je ne crois pas avoir déjà lu une BD avec autant de fois les mots "cunt", "dick", "pussy", "fucker" et "ass". C'est de l'humour parfois très noire et qui choquera sans doute certains. Mais pour les autres, je peux déjà penser à certaines séquences qu'ils trouveront cultes. Le dessin toujours très assumé de l'auteur ne fait qu'ajouter au contraste humoristique qui pourrait rappeler celui fait par South Park. Un must pour les fans (ou pas) de super héros!

jeudi 2 février 2012

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Caffé Italia Montréal (1985) de Paul Tana. Un documentaire sur les immigrants italiens de Montréal. Intéressant, j'ai appris quelques trucs que je n'aurais jamais soupçonné.

Évitant le piège de la nostalgie, utilisant à la fois documents d'archives, fictions, témoignages actuels et extraits d'une création théâtrale, Paul Tana brosse un portrait attachant et nuancé des Italiens de Montréal. Depuis les premières vagues d'immigration au début du siècle jusqu'au concert du jeune rocker Aldo Nova, le film relève, quelques fois avec humour, les contradictions des Italiens d'ici, profondément partagés entre l'attachement à leur patrie d'origine et le besoin d'être acceptés à part entière par la société québécoise. (Copie zéro no 28, p.17)

Le strip