vendredi 25 janvier 2013

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Fierro... l'été des secrets (1989) d'André Melançon.

Les trois enfants d'une famille de Buenos Aires passent leurs vacances d'été à la ferme de leur grand-père dans la Pampa argentine. Pour le petit Felipe, neuf ans, c'est le bonheur parfait ; un nouveau petit chiot et les gâteries d'Ana, la soeur de son grand-père. Pour Daniel, 12 ans, c'est l'occasion de prouver qu'il est un homme, en réussissant à dompter un cheval sauvage. Quant à Laura, 13 ans, elle n'est plus une fillette, mais pas encore une femme. Comment va-t-elle aborder l'adolescence dans ce monde traditionnellement macho ? Le grand-père Frederico, un homme fier et buté, devra exorciser ses vieux principes pour conserver l'amour de ses petits-enfants qui grandissent. Fierro ... l'été des secrets raconte la fin de l'enfance, ses joies, ses passions et les difficultés de grandir et de vieillir. (Annuaire du cinéma québécois 1989, p.49)

L'un des films les plus cute des contes pour tous. Une histoire charmante sans grands méchants ou action trépidante qui a le mérite de prendre son temps de son concentré sur les émotions des personnages et du drame interne qu'ils vivent. Un peu prévisible par moment en revanche. Les petites filles vont capoter au nombre de poney qu'il y a dans ce film.a

Le strip

lundi 21 janvier 2013

Ce que j'ai lu récemment : Batman - Mad love and other stories

Les origines de la charmante faire-valoir du Joker. Issue de la série animée, Harley Quin tentera d'en finir une bonne fois pour toutes avec Batman, seul obstacle entre elle et son dingue bien aimé. Le recueil contient également l'ensemble des collaborations de Bruce Timm et Paul Dini sur Batman Adventures.

Le style et le panache de Batman The Animated Series ne sauraient être aussi présents dans cette compilation. La série qui aura animé les samedis matin de la génération y a survécu dans les esprits comme l'une des meilleures séries animées de tous les temps, déclassant même souvent les Bat-production bédéistiques de l'époque. Étant publié à l'époque dans contexte d'un comique book promotionnel pour la série, l'effort est esthétiquement en grande partie en parallèle au dessin animé. Les situations et personnages clownesques s'enchainent avec aise même si certaines histoires seront plus anecdotiques que d'autres. On appréciera grandement les chutes ironiques et tragiques, suivant les relents pulp flamboyants. Il semble évident que les investigateurs de cette entreprise avaient un fun indéniable à produire chacune des histoires dont certaines auront beaucoup plus d'audaces que le show. L'encrage variera du soigné au plutôt brut et sale. Le look de la série perdra la finesse de son trait pour gagner en corps et en expressivité. Les émotions des personnages explosent à chaque page. On notera un délire rendant hommage à Jack Kirby en reprenant quelque peu son esthétique et code graphique. Les amoureux du cartoon ne peuvent hésiter devant un tel collectif autant qu'Harley ne pourra résister à son "Puddin" chérie.

mercredi 16 janvier 2013

Ce que j'ai lu récemment : The Goon - Nothing but misery


Une brute comme on en fait plus maintient l'ordre d'une infesté de zombies menés par un prêtre fou. Son acolyte Frnaky l'aidera dans cette quête contre le mal semé de rencontres étranges, d'extraterrestres, de tartes, de mystères de l'haut delà et de pain dans ta gueule.

On ne négliger l'influence de la culture pop américaine sur notre psyché collective. Les quelques fictions pulpeuses des années 1930 ont été reprises autant de fois qu'il en émerge une mère de sous cultures avec leur propre iconographie et mécanismes. Éric Powell installe très humblement un univers plus grand que nature et vient chercher l'essence même du pulp dans la forme et le fond. Les situations réminescentes des films de Romero, Twilight Zone et toute la vie éditoriale d’EC Comics se frapperont sans poser un trait définitif sur l'étendu des possibilités. Nous parcourons diverses histoires sans grandes connections et qui passeront du punch cinglant à la finale tragique et ironique qu'on verrait bien dans un épisode de Tales from the Crypt.
Le dessin, comme l'histoire, nous ramène à diverses traditions du comic book comme la BD d'horreur classique au très cartoon. L'encrage étonnamment précis use d'hachures et de taches qui m'on étonnamment plus. Le tout est constant et bien calculé.
Powell s'amuse très clairement dans son oeuvre et on ne peut que partager son enthousiasme (à moins de ne pas aimer le genre et d'avoir un coeur noir qui pompe du venin). L'une des lectures les plus funs qu'il m'ait été de lire récemment.