mardi 28 août 2012

Cette seamine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Poussière sur la ville (1968) d'Arthur Lamothe.

Cet univers cinématographique, créé par Lamothe, d'après le roman du même nom d'André Langevin, présente le désarroi d'un homme et d'une femme qui vivent côte à côte, mais ne se parlent plus. Deux univers parallèles qui se touchent sans jamais se rencontrer. Cette histoire tragique de la détérioration d'un couple est traitée par le cinéaste avec toute l'intuition et la tendresse qu'on lui connaît.

D'après le roman d'André Langevin. Un jeune médecin s'installe dans une ville minière où des licenciements causent de nombreux problèmes sociaux et voit la désintégration de son couple. «Le personnage central est la ville : ville champignon sortie du sol, poussée au-dessus d'une ville d'amiante, au fond d'une vallée encaissée, au milieu de pyramides de déchets. Une fine poussière embue l'air, encrasse les poumons et salit la neige. J'ai essayé de transcrire l'engourdissement du Québec, l'hiver, dans la neige, où tout est bloqué.» (A. Lamothe, 1968)

Un film qui m'a laissé plutôt froid. Ces drôles de voir certains film de cette époque où les acteurs jouaient en cachant le plus possible leur accent québécois. Ça me rappelle un peu les téléromans à l'eau de rose que ma grand-mère écoutait.

Le strip

jeudi 23 août 2012

Stay Fearless !

Don't miss out my new project Fearless Man. It's a comic-book series for fans of Justice and Ass-Kicking ! We've been working on it for more than a year. Like and share us on Facebook. The official launch will be September 10 at address below.


mardi 21 août 2012

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez mon 50e strip ! Un grand merci à toute l'équipe d'Éléphant et à Marie-Josée Raymond pour m'avoir fait confiance. J'espère avoir autant de plaisir à découvrir le cinéma québécois avec vous pour les 50 prochains strips.

Le strip


vendredi 17 août 2012

Ce que j'ai lu récemment : All-Star Superman

  

 Après avoir sauvé l'équipage d'un vaisseau ayant pour mission d'explorer le soleil. Superman se retrouve irradié par ce dernier. On lui annonce qu'il lui reste peu de temps à vivre et se met donc à préparer son "départ". Il fera le tour de ses proches et opposants sur cette terre qui semble avoir un avenir incertain.

Morrisson s'approprie complètement le personnage de Superman sans pour autant ruiner son essence de figure inspirante. Avec une grande intelligence, il l'oppose à la fatalité, rendant le personnage beaucoup plus près de nous. Kal-El n'est pourtant pas mourant sur un lit d'hôpital, son irradiation lui ayant également confié de nouveaux pouvoirs, il accompli les exploits les plus incroyable tout en conservant une épée de Damoclès au dessus de sa tête. Les passages les plus touchants, voir larmoyant, vont maintenir cet aspect hautement humain du personnage que, malgré ses pouvoirs, il ne peut sauver tout le monde qu'ils soient alliés, proches ou ennemis. C'est un thème que malheureusement trop d'auteurs n'auront pas su saisir l'opportunité. Morrisson flirt également avec le fantaisiste et élargie constamment le spectre de son univers sans pour autant tout nous expliquer. Le dessin de Frank Quietly au traits fin et fouillis de détail passe à l'honneur avec une magnifique personnification des différents protagonistes. Clark Kent est dessiné de façon pataude et pesante contrairement à sa véritable identité. Il se dégage une certaine quiétude dans l'ambiance générale alors que les couleurs manquent de précision par moments. Au final, un livre d'une grande intelligence qui pourra mettre à l'épreuve ceux qui doutes encore du genre littéraire original à la bande dessinée.

                                          

mercredi 8 août 2012

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Gina (1975) de Denys Arcand.

Gina est le premier long métrage de fiction où Arcand fait appel à des éléments autobiographiques, en l'occurrence l'expérience de son documentaire, On est au coton, que l'ONF avait refusé de sortir. «Gina est un film dur, admirablement joué, fort bien dirigé par un metteur en scène dont on sent la poigne et le tempérament [...] Les conditions de travail dans les usines de textile, la vie des danseuses envoyées par leurs gérants aux quatre coins de la province, la censure qui s'exerce contre un cinéma qui veut dire les choses telles qu'elles sont : voilà ce que Arcand connaît, voilà ce qu'il raconte dans Gina.» (Serge Dussault, 1975)

 Il m'aura fallu plus d'un ans pour trouver une idée à ce strip. Le film beaucoup d'éléments et je ne suis pas sure jusqu'à quel point tout vient à aboutir au final. Mais c'est quand même un grand film avec des personnages très nuancés. Le carnage de motoneige vaut également le coup !

Le strip