mardi 31 décembre 2013
Ce que j'ai jjoué récemment : Gradius (NES)
Un gameplay simple qui ne pardonne pas. Une bien brave adaptation d'un des jeux fondateur du shoot 'em up. C'est également l'aparition marqué du code Konami.
jeudi 26 décembre 2013
Ce que j,ai joué récemment : Little Samson (NES)
Little Samson peut se targuer d'être non seulement l'un des plus beau jeu de la NES, mais également d'être un original exemple de ce qu'elle avait à offrir à la fin de son second souffle. Un jeu exquis.
mardi 24 décembre 2013
Ce que j'ai joué récemment : Ninja Gaiden II : The Dark Sword of Chaos (NES)
Exploitant davantage ses mécaniques, Ninja Gaiden II nous laissera tout de même un sentiment de ne pas être aussi calculé que l'effort précédent. Néanmoins, Tecmo opte pour une surenchère dans la continuité parfaite du premier par l'excellence de son gameplay.
lundi 23 décembre 2013
Ce que j'ai joué récemment : Panic Restaurant (NES)
Un jeu de plateforme prévisible et mignon. Même si on boucle l'aventure en moins d'une heure, les deux dernier niveaux semblerons inégale et un peu plus frustrant.
dimanche 10 novembre 2013
Ce que j'ai lue récemment : The Amazing Spiderman - The Original Clone Saga
Les temps son dur pour Peter. Son amoureuse Gwen Stacy est décédée dans un tragique incident 2 ans plus tôt et des ennemis sorti de son passé refont surface pour se venger. Spiderman sera vite capturé par un nouveau venu The Jackal, un type à l'allure goblinesque qui semble avoir un plan très élaboré et des motifs encore mystérieux. Couvrant plusieurs années de publications, The Original Clone Saga rassemble l'un des moments les plus marquants de la mythologie de l'Homme-Araignée.
Même si la saga du clone n'est pas aussi importante pour son époque que la mort de Gwen Stacy, il est évident qu'elle mérite l'attention. Même si les instigateur initiaux ne pouvaient prévoir que l'histoire s'étalerait sur plus de 10 ans de publication, il est donc difficile d'y voir une cohésion d'ensemble dans tout ça contrairement à des travaux plus récent. Le récit, même si simpliste dans ses premiers segments, fonctionne avec un charme exquis. On peut toujours questionner la logique cabotine de certains tournants toutefois, on a toujours un sourire en coin lorsqu'on voit certains des personnages hauts en couleurs, comme Tarentula, bondir l'un vers l'autre les pieds en avant. Même si l'humour n'est pas à l'avant plan, les auteurs arrivent à claquer quelques bons gags bien placés même après autant d'années. Par cette candeur, les revirements dramatiques plus sérieux sont encore plus efficace et certains figurent parmi les moments d'anthologie de l'histoire de la bande dessinée. Malheureusement il ne sera pas de même pour les épisodes des années 1980 qui, par leur nature révisionniste, feront davantage lever les sourcils. Notamment Spectacular Spidermant Annual n8 qui prend des proportions cosmiques.
Le dessin classique de chaque époque est le pur produit de son temps, incluant leur dose de défauts et d'ingéniosité. La mauvaise note ira à mon avis à Sal Buscema qui semble s'acharner à faire des visages particulièrement laids pour certains personnages en plus de ne pas être encré de façon élégante.
Le dessin classique de chaque époque est le pur produit de son temps, incluant leur dose de défauts et d'ingéniosité. La mauvaise note ira à mon avis à Sal Buscema qui semble s'acharner à faire des visages particulièrement laids pour certains personnages en plus de ne pas être encré de façon élégante.
The Original Clone Saga est non seulement une lecture importante dans l'univers de Spiderman mais une lecture marquante des années 1970 qui reste toujours un plaisir 30 ans plus tard.
mercredi 6 novembre 2013
Ce que j'ai lu récemment : Superman Adventures of the Man of Steel
Produit dérivé du dessin animé des années 1990, Advetures of the Man of Steel rassemble 6 histoires écrites par le Paul Dini et le célèbre théoricien de la bande dessinée Scott McCloud. Kal El, récemment en activité à Metropolis se voit confronté à Lex Luthor, son Némésis et puissant homme d'affaire.
McCloud nous parle dans sa préface de son intérêt pour écrire Superman avec de simples ''Straithforward adventures''. C'est exactement ce qu'il nous offre. Chaque histoire pose des balises simples et claires, s'efforçant peut à établir un pathos et une intrigues complexe. Tout en restant simple, l'auteur tire son épingle du jeu avec brio et fait un bon pied de nez à bien des productions de l'époque, davantage concentrées à s'enfoncer dans la marge lugubre et lourde d'une industrie en crise identitaire.
Le dessin n'est pas aussi contraint que ce que l'on pourrait s'attendre de ce genre de projets. Certains des dessinateurs arrivent même à donner davantage de corps aux personnages par un encrage astucieux par moments
Un ensemble simple et efficace qui, autant est tout à fait représentatif du show dont il est tiré, autant nous rappelle à quel point les idées les plus simples sont souvent les meilleurs.
dimanche 27 octobre 2013
Ce que j'ai lue récemment : The Amazing Spiderman - Return of the Black Cat
Entouré par une plantureuse colocataire qui veut le tuer, une collègue fangirl et Mary Jane qu'il ne cesse de blesser par inadvertance, Peter Parker à définitivement changé sa vie d'homme marié pour celle d'Archie Andrews (Ça pourrait être vachement plus horrible). On aura du mal à se rappeler de l'intrigue de la première partie alors que Black Cat est de retour en ville, ne se souvenant plus de l'identité de Peter, flirtant un moment avec le web crawler l'instant d'une aventure somme toute marrante. La deuxième partie revient sur le personnage de Kaine qui fait un retour avec un fantôme du passé de Ben Reily. Le livre se termine sur un cross-over avec Deadpool pas très loin d'un épisode des Looney Tunes.
L'histoire raconté n'est définitivement pas le point fort de ce recueil que j'ai du mal à me souvenir les tenants et aboutissants. L'humour fait mouche en général mais le bas blaisse quand le récit avec le plus de potentiel, touchant au passé inconnu de Ben Reily, s'avère sans grande conséquence sur le tableau final.
Le dessin n'est guère marquant et se balance entre classique et excuses pour dessiner de plantureuses gonzesses. Le segment Deadpool opte pour un rafraichissant look cartoon qui n'aura que pour faute que d'être un peu confus visuellement par moments.
Rien de bien marquant au final mis à part quelques rires et statu quo qui ne semble toujours pas vouloir bouger. On tourne les pages néanmoins avec aise.
dimanche 22 septembre 2013
Ce que j'ai lu récemment : The Age of the Sentry
Le jeune Robert Raynold boit un sérum laissé par hasard dans un labo et obtient les pouvoirs d'un million de soleil qui explosent. Découvrez les origines de Sentry, un personnages créé de toute pièce et ici inséré au début de l'histoire éditoriale de Marvel. Il s'en suit une multitude d'aventures dans un style silver age dans toute sa gloire et ses tic nerveux. Sentry saura-t'il déjouer les plans de l'infâme Cranio, l'homme aux 3 cerveaux qui a toujours 3 coups d'avance sur lui?
C'est avec beaucoup d'ironie que Jeff Parker aborde le style de son récit, volontairement cabotin, pour bien reprendre les codes narratif de l'àge d'argent en y incluant également ses faiblesses. Même si nous sommes définitivement devant un pastiche, nous ne tomberons pas dans une parodie facile. Le lecteur découvrira rapidement qu'il y a plus de choses qui se trament en arrière plan, à l'instar du Animal Man de Grant Morrison. On notera un charmant faux courrier des lecteurs qui rentre encore plus dans le bris du 4e mur. Nous regretterons l'absence d'une finale significative pour les lecteurs non-initiés.
Dans le style de l'àge d'argent, le dessin n'ira pas nécessairement chercher Jack Kirby coûte que coûte. De nombreux effets de style y sont présent comme les couleurs décalés par le temps et les tons volontairement flashy. Un segment reprendra même violament le visuel d'Archie comics pour un résulatnt fort réussit.
C'est une expérience éditoriale bien sympa que représente The Age of the Sentry. Rappelant une époque aux récits plus simple, c'est un retour en arrière auquel bien des productions de la Maison des Idées gagnerait à y replonger ne serait-ce que pour en retrouver une énergie qu'elle semble avoir oublié.
mardi 10 septembre 2013
Ce que j'ai lue récemment : Batman and Son
Alors que des imposteurs semblent vouloirs miner le travail du chevalier noire, ce dernier voit surgir de son passé Thalia Ghul avec nul autre que son fils Damian, jusqu'alors inconnu. Se doutant bien d'un piège, Batman reste méfiant en accueillant ce cadeau empoisonné. Cadeau qui aura bien du mal à trouver sa place au sein de la maison Wayne et qui pourrait même en causer la perte.
Morrison sait mieux se débrouillé dans une histoire qui lui est manifestement plus sienne que Resurection of Ra's al Ghul ou il partageait l'ensemble avec d'autres auteurs comme Paul Dini et Peter Miligan. Ce n'est certainement pas aussi fouillé qu'un Arkham Asylum mais Morison mise davantage sur un feuilleton qu'on tourne les pages avec aises pour en découvrir le drame et les rebondissements
Le dessin de Kubert est extrêmement bruillant dès les premières pages. Le tout, même si maîtrisé, épuise à la longue et nuit parfois aux émotions des personnages qui nous apparaissent souvent crispés. Néanmoins, Kubert s'aide dans la simplicité d'une mise en page sans flafla.
Un bon page turner qui fait un travaille mineur dans le parcours de Morisson qui vient poser tout de même une pierre non négligeable au mythe du Caped Crusader.
mardi 3 septembre 2013
Ce que j'ai lu récemment : Elephantmen Vol 1
S’étalant sur plusieurs années d'un future cybrepunk, l'histoire raconte les périples de créatures mi-hommes mi-animaux. L'un d'entre eux, Ebony un détective privé éléphant, se voit lié d'amitié à une fillette qui l'a définitivement apprivoisé. Ils verront ensemble la dureté d'un future où la bête n'est peut-être pas toujours celle qui à le plus de poils.
À quelque part entre le Pulp et Cyberpunk en passant par les Teenage Mutant Ninja Turtles, Elephantmen se veux comme une collection d'histoires courtes dans la traditions de la nouvelle narrative. On commencera tout de même à voir les fondements d'une saga à la chronologie déconstruite. Celle-ci tournant principalement sur l'origine de ses protagonistes. Le ton passe de crude et sombre à naif et enchanteur un peu comme si les auteurs étaient conscient de la prémisse aux airs de série B. On notera des variation de style comme un passage rendu en comte de fée.
Le dessin autant peut être très détaillé dans le visage de ses monstres autant, il aura du mal à convaincre avec ses humains qui semblent faits en plastique par moment. Ces peut-être un choix conscient mais ça manque de constence. Les couleurs restent dans des ensembles de bruns et gris et nous apparaissent toujours un peu boueuse dans leurs blending. Des contributions d'auteurs externes s’insèrent bien à l'ensemble et ajoutent des variations bienvenues.
Elephantmen ne m'a pas impressionné visuellement mais je ne peux nier le charme pulp qui à pour avantage de ne pas reposer sur la nostalgie d'un genre perdu.
mercredi 14 août 2013
Ce que j'ai lu récemennt : Universal War One T1 - La génèse
Une barrière noir d'origine inconnue, appelé ''le mur'', se manifeste à l'emplacement d'Uranus. L'équipage de l'escadrille Purgatory, constituée de militaire en punition pour des erre ures commis. auront pour charge d'investiguer le mur mais en apprendrons ultimement davantage sur eux-même.
L'album s'ouvre étrangement sur une présentation des personnages qui ne me semble pas utile, dans la mesure où il est toujours plus efficace et attachant de nous présenter les personnages en actions dans l'idée ''Show don't tell''. Je pense même que ça nuit au lecteur qui se retrouve bombarder d'informations et à qui lui sont introduit des personnages plus typés que ce qu'il sont vraiment. Le brave, le pleutre, le génie etc. nous apparaitrons bien plus nuancés au cours du récit fort heureusement. Le ton, sombre et par moment très sérieux vient un peu rejoindre celui de la série Battlestar Galactica ou Stargate Universe sans pour autant lâcher ses concepts science fiction. Je suis souvent confronté au problème du format franco-belge que je trouve trop court pour une série d'aventure et c'est malheureusement le cas ici. On trouve de bonnes scènes de personnages malgré tout avec un final en cliff hangner, qui à le mérite d'être suffisament acrocheur pour qu'on en demande plus.
Le dessin tout de même constant m'a l'air un peu rough pour une série de ce genre. Les couleurs tournent beaucoup dans les tons gris et rouges qui appuient la lourdeur de certaines scènes. Due à l'àge de l'album (1998) on lui pardonnera les quelques dégradés froids et gênant ainsi que certaines couleurs qui blend mal.
Au final, UW1 promet bien et semble avoir une direction solide mais, je reste avec plus de questions que de réponse à la dernière pages.
dimanche 11 août 2013
Ce que j'ai lu récemment : Asterios Polyp
Après une lourde rupture, un éminent professeur d'architecture, Asterios Polyp, voit sa vie changer lorsque son apartement est détruit dans un incendie. Il trouve refuge chez la famille d'un mécanicien pour qui il travaillera. Il se lira d'amitié avec la mère, une voyante avec qui il partagera de nombreuses discussions sur la vie et tout le reste.
Ce qui est intéressant avec Asterios Polyp est de voir à quel point l'auteur arrive à toucher autant de sujets vastes sur la vie, la mort et l'amour sans devenir répétitif ou paraître prétentieux. Les différents retours en arrière et en avant se suivent et s'enchaînent aisément à travers un récit d'une légerté qu'on ne voit pas souvent. Il y a une énorme constante de dualité avec le personnage principale tout le long ex: son jumeaux mort-né, les situations qui passent d'intimiste à surréalistes et sa femme qui se retrouve dessinée tout en souplesse alors que lui est constitué surtout de lignes droites et rapides. C'est le genre de lecture dont on pourrait se replonger plusieurs fois et trouver des liens qu'on n'a pas vue la première fois.
Le visuel est marqué par un grand sens du style et du design. Le choix des couleurs pastel, des icône visuelles et même de la police de caractère sont méticuleusement bien placées. On peut deviner le caractère des personnages et bien plus encore par leur simple aparence et avec quels traits ils sont constitués. Tout semble droit et bien agencé tout comme son personnage titre semble vouloir mené sa vie. On notera de brillant jeux visuel avec les codes de la BDs et ses conventions.
Il est rare de voir un livre qui entre autant en symbiose avec son fond et sa forme comme celui-ci. Je remarque qu'il explore des thèmes similaire à Habibi mais, qu'ultimement réussit mieux en réduisant l'échelle de son récit et devenant donc plus universel. C'est l'un des meilleur livre que j'ai lu cette année.
lundi 5 août 2013
Ce que j'ai lu récemment : Red
Paul Moses, un ex super agent de la CIA, voit sa retraite interrompue lorsque le nouveau directeur général décide qu'il en sait trop pour vivre librement. Il s'en suivra une poursuite pour tenter d'arrêter une bête maintenant indomptable qui laissera chaos et cadavres sur son chemin.
Anguleux et carré, le design suit la même ligne que son personnage, droit au but et bien brutal. Ça reste classique avec quelque jolie effet de clair obscure ici et là.
Finalement je suis resté sur ma faim. Ellis reste divertissant mais aurait pu élaboré davantage. Avec le nom de Red on pourrait presque assumé que c'est la fin non officiel de Red Ketchup qui décide enfin de se venger de ses anciens employeurs.
samedi 3 août 2013
Ce que j'ai lu récemment : Wanted
Wesley Gibson, un jeune homme à la vie ennuyante et sans histoire voit sa vie changer le jour où on lui annonce qu'il est l'héritier d'une organisation de super vilains qui dirige le monde en secret après avoir éliminer toutes trace des super héros 20 ans plus tôt. Luxe, bagnoles, meurtre, viol et crimes immonde; tout lui est permis sans la moindre conséquence. Héritant des talents de maître assassin de son père, il prend les reines du pouvoir et tentera de trouve le responsable de la mort du paternel afin d'obtenir des réponses à ses questions.
L'un des éléments récurant du genre superhéroique est celui du sacré et du chevaleresque. Traditionnellement visant un publique très jeune, les personnages haut en couleurs et candides s'affrontent dans des aventures où le fantastique laisse place à l'émerveillement. Depuis le milieu des années 1980, les tendances se tournent davantage vers un rejet de cette candeur passé au profil d'histoires plus sombre ou dites ''mature''. Ces dans cette même optique que Millar nous amène, avec beaucoup d'ironie, Wanted avec une approche qu'ont qualifiera de naturaliste comme Émile Zola, qui allait à l'encontre de la littérature romantique pour amener une critique sociale. Ici, tout les héros sont mort, votre existence est banale, sans importance et seul les plus viles et fortunés pourront faire une différence. Les dialogues vulgaires font souvent mouche et les quelques notes d'humour renforcent le cynisme mordant de l'histoire. Tout comme son travail suivant Kick-Ass, la notion du bien et du mal est on ne peut plus flouée pour exposer au grand jour les diverses perversions et pulsion enfouie en chacun de nous. Wesley, dont nous somme le plus proche au départ, nous parle de sa monté vers la gouvernance du monde des enfers dont nous faisons intégralement partie d'une certaine façon. Le lecteur suivra donc le récit en ne se rendant compte qu'à la toute fin qu'il fait partie de cet enfer auquel il n'y a aucune issue si ce n'est que d'accepter son sort.
Le dessin abondant de masse noire et de couleurs passant du rouge-orangé maléfique au terne bleu et gris des néons. Le tout, rejoignant une réalité crue et sans compromis. Le grotesque visuel des scènes d'actions ne laisse jamais place à l'imagination en nous montrant les répercussions souvent funeste des personnages. La trame visuelle reste classique, non loin d'un Bryan Hitch sans tomber heureusement dans l'excès des années 1990s.
Partageant une veine commune à Fight Club ou Trainspotting, Wanted reste un travail cynique et bourré d'ironie qui pose un regard très sombre sur les super vilains en amenant l'idée que ces derniers ont toujours fait partie de nous au final.
mardi 23 juillet 2013
Ce que j'ai lu récemment : Batman - Ego and other tales
Une collections de différentes histoires sur Batman de Darwyn Cooke. Suite à un incident au dénouement funeste, l'Homme Chauve-Souris se voit épuisé devant l'impasse d'une ville qu'il ne peut changer et songe à mettre fin à sa vie de justicier. Il devra faire face au côté le plus sombre de sa psyche.
Contenant une partie importante de l'évolution du travail de Darwyn Cooke, Batman Ego nous apparait comme un travail très ambitieux mais ultimement fautif par beaucoup de dialogues énonçant l'évidence (Ce que l'auteur apprendra plus tard dans Déjà Vu), même si l'introspection sur les origines de Batman n'est pas nécessairement une mauvaise idée en soi. Le tout s'améliore déjà beaucoup avec les travaux subséquent dont Selina's Big Score déjà lu lors de cette chronique. Les histoires courtes étant souvent les meilleurs avec des scénarios simple et efficaces, Cooke comprend parfaitement l'intérêt de l'univers de Gotham. Le dessin, toujours stylé de la ligne visuelle de la série animé, deviendra beaucoup plus souple avec le temps, témoignant un univers presque irréel et nostalgique. Le découpage se suit très simplement avec à l'occasion de très astucieux effets visuels usant du clair obscure. Un indispensable pour ceux qui aiment le bon goût associé à Batman.
lundi 22 juillet 2013
Ce que j'ai lu récemment : Star Trek : Leonard McCoy Frontier Doctor
Le docteur McCoy est en mission extra frontière sans ses collègues de l'Enrerprise. Avec l'aide de Duncan, collègue médecin, et d'une Andorienne passagère clandestine il vivra quelques aventures sans connections apparentes similaire à la série originale.
Byrne tente de nous ramener entre le premier film et la série originale avec une collection d'histoire qu'il aura bien du mal à convaincre de l'intérêt. La majorité des histoires même si bien narrées décevrons par des finales abruptes ou carrément absentes. La première histoire démarrait déjà bien avec une crise épidémique sur une planète en dehors des frontière de la Fédération. Mais, une fois son dénouement amené, le récit n'explique pas comment McCoy et les siens s'en sont tiré. On notera dalleurs un segment presque similaire à l'épisode A Private Little War qui n'apporte malheureusement rien au thème et réintroduira le personnage de Gary Seven (Un super agent étrangement proche de Dr. Who tel que vu dans Assigment Earth) sans raison aparente. Le dessin reste classique mais certains visages semble bâclés. Byrne affuble à McCoy une énorme barbe tout le long ce qui me semble un moyen détourné pour éviter de dessiné le faciès légendaire de Deforest Kelly. Une lecture franchement dispensable que même Byrne ne savait trop quoi faire apparemment.
mardi 2 juillet 2013
Ce que j'ai lu récemment : Catwoman Vol 1 : Trail of the Catwoman
La voleuse de grand style est de retour après sa présumé mort. Elle planifiera un grand coup qui tournera mal pour ses amis et amant. Taloné par l'indestructible détective privé Slam Bradley, elle tentera de refaire son nom à Gotham comme vigilante des démunis où les fantômes du passé la liera avec une jeune prostitué du quartier Est qu'elle tentera d'aider.
Le récit d'Ed Brubaker suit son chemin sans grande surprise. L’univers beaucoup plus ancré dans la réalité que bien des livres du genre marque justement par son manque de fantastique sans pour autant noss dégoutter par une ambiance glauque ou des situations choquante et risible. Malgré le titre, on retiendra davantage les personnages de second plan comme Holly ou Slam Bradley, laissant Sélina plus au rang de ''Plot Device'' à la personnalité partiellement voilée, grâce à une aproche plus intimiste. La plume fantaisiste de Cooke viendra faire contraste avec le récit par des décors enchanteurs et idyllique de villes ne pouvant exister que par la main du célèbre dessinateur canadien. Ses successeurs tenteront de poursuivre dans la même lancé clair obscure sans atteindre le même niveau de souplesse. On notera une participation de Mike Allred qui sera peut-être une pu trop carré par rapport au reste à mon avis.
Au final, Trail of the Catwoman se lit comme du velours. Les taches d'encre pleines de sensualités et son univers n'attirera pas les fans de Batman de la première heure et s'installera davantage comme une entité discrète qui pose chacun de ses pas tout doucement.
vendredi 8 février 2013
Cette semaine sur Éléphant...
Ne manquez pas le strip adapter du film Red (1970) de Gilles Carle.
Un Métis montréalais, injustement accusé du meurtre de sa demi-soeur, est pris en chasse par la police, instrument de la justice blanche, et par ses demi-frères qui veulent venger leur soeur. «Une structure de récit extrêmement inventive dans laquelle rien n'est donné directement mais toujours communiqué d'une façon allusive. Ce style donne à l'action un pouvoir qu'elle n'aurait pas dans un récit traditionnel.» (Luc Perreault, 1970)
Des bagnoles, des flingues et des gonzesses. Rien à voir avec le film d'exploitations tous les cinéastes québécois de cette époque on film de ce genre. La montée et la chute d'un marginal. Pas son meilleur film, quelques scènes sont à retenire.
Le strip
Un Métis montréalais, injustement accusé du meurtre de sa demi-soeur, est pris en chasse par la police, instrument de la justice blanche, et par ses demi-frères qui veulent venger leur soeur. «Une structure de récit extrêmement inventive dans laquelle rien n'est donné directement mais toujours communiqué d'une façon allusive. Ce style donne à l'action un pouvoir qu'elle n'aurait pas dans un récit traditionnel.» (Luc Perreault, 1970)
Des bagnoles, des flingues et des gonzesses. Rien à voir avec le film d'exploitations tous les cinéastes québécois de cette époque on film de ce genre. La montée et la chute d'un marginal. Pas son meilleur film, quelques scènes sont à retenire.
Le strip
vendredi 25 janvier 2013
Cette semaine sur Éléphant...
Ne manquez pas le strip adapté du film Fierro... l'été des secrets (1989) d'André Melançon.
Les trois enfants d'une famille de Buenos Aires passent leurs vacances d'été à la ferme de leur grand-père dans la Pampa argentine. Pour le petit Felipe, neuf ans, c'est le bonheur parfait ; un nouveau petit chiot et les gâteries d'Ana, la soeur de son grand-père. Pour Daniel, 12 ans, c'est l'occasion de prouver qu'il est un homme, en réussissant à dompter un cheval sauvage. Quant à Laura, 13 ans, elle n'est plus une fillette, mais pas encore une femme. Comment va-t-elle aborder l'adolescence dans ce monde traditionnellement macho ? Le grand-père Frederico, un homme fier et buté, devra exorciser ses vieux principes pour conserver l'amour de ses petits-enfants qui grandissent. Fierro ... l'été des secrets raconte la fin de l'enfance, ses joies, ses passions et les difficultés de grandir et de vieillir. (Annuaire du cinéma québécois 1989, p.49)
L'un des films les plus cute des contes pour tous. Une histoire charmante sans grands méchants ou action trépidante qui a le mérite de prendre son temps de son concentré sur les émotions des personnages et du drame interne qu'ils vivent. Un peu prévisible par moment en revanche. Les petites filles vont capoter au nombre de poney qu'il y a dans ce film.a
Le strip
Les trois enfants d'une famille de Buenos Aires passent leurs vacances d'été à la ferme de leur grand-père dans la Pampa argentine. Pour le petit Felipe, neuf ans, c'est le bonheur parfait ; un nouveau petit chiot et les gâteries d'Ana, la soeur de son grand-père. Pour Daniel, 12 ans, c'est l'occasion de prouver qu'il est un homme, en réussissant à dompter un cheval sauvage. Quant à Laura, 13 ans, elle n'est plus une fillette, mais pas encore une femme. Comment va-t-elle aborder l'adolescence dans ce monde traditionnellement macho ? Le grand-père Frederico, un homme fier et buté, devra exorciser ses vieux principes pour conserver l'amour de ses petits-enfants qui grandissent. Fierro ... l'été des secrets raconte la fin de l'enfance, ses joies, ses passions et les difficultés de grandir et de vieillir. (Annuaire du cinéma québécois 1989, p.49)
L'un des films les plus cute des contes pour tous. Une histoire charmante sans grands méchants ou action trépidante qui a le mérite de prendre son temps de son concentré sur les émotions des personnages et du drame interne qu'ils vivent. Un peu prévisible par moment en revanche. Les petites filles vont capoter au nombre de poney qu'il y a dans ce film.a
Le strip
lundi 21 janvier 2013
Ce que j'ai lu récemment : Batman - Mad love and other stories
Les origines de la charmante faire-valoir du Joker. Issue de la série animée, Harley Quin tentera d'en finir une bonne fois pour toutes avec Batman, seul obstacle entre elle et son dingue bien aimé. Le recueil contient également l'ensemble des collaborations de Bruce Timm et Paul Dini sur Batman Adventures.
Le style et le panache de Batman The Animated Series ne sauraient être aussi présents dans cette compilation. La série qui aura animé les samedis matin de la génération y a survécu dans les esprits comme l'une des meilleures séries animées de tous les temps, déclassant même souvent les Bat-production bédéistiques de l'époque. Étant publié à l'époque dans contexte d'un comique book promotionnel pour la série, l'effort est esthétiquement en grande partie en parallèle au dessin animé. Les situations et personnages clownesques s'enchainent avec aise même si certaines histoires seront plus anecdotiques que d'autres. On appréciera grandement les chutes ironiques et tragiques, suivant les relents pulp flamboyants. Il semble évident que les investigateurs de cette entreprise avaient un fun indéniable à produire chacune des histoires dont certaines auront beaucoup plus d'audaces que le show. L'encrage variera du soigné au plutôt brut et sale. Le look de la série perdra la finesse de son trait pour gagner en corps et en expressivité. Les émotions des personnages explosent à chaque page. On notera un délire rendant hommage à Jack Kirby en reprenant quelque peu son esthétique et code graphique. Les amoureux du cartoon ne peuvent hésiter devant un tel collectif autant qu'Harley ne pourra résister à son "Puddin" chérie.
Le style et le panache de Batman The Animated Series ne sauraient être aussi présents dans cette compilation. La série qui aura animé les samedis matin de la génération y a survécu dans les esprits comme l'une des meilleures séries animées de tous les temps, déclassant même souvent les Bat-production bédéistiques de l'époque. Étant publié à l'époque dans contexte d'un comique book promotionnel pour la série, l'effort est esthétiquement en grande partie en parallèle au dessin animé. Les situations et personnages clownesques s'enchainent avec aise même si certaines histoires seront plus anecdotiques que d'autres. On appréciera grandement les chutes ironiques et tragiques, suivant les relents pulp flamboyants. Il semble évident que les investigateurs de cette entreprise avaient un fun indéniable à produire chacune des histoires dont certaines auront beaucoup plus d'audaces que le show. L'encrage variera du soigné au plutôt brut et sale. Le look de la série perdra la finesse de son trait pour gagner en corps et en expressivité. Les émotions des personnages explosent à chaque page. On notera un délire rendant hommage à Jack Kirby en reprenant quelque peu son esthétique et code graphique. Les amoureux du cartoon ne peuvent hésiter devant un tel collectif autant qu'Harley ne pourra résister à son "Puddin" chérie.
mercredi 16 janvier 2013
Ce que j'ai lu récemment : The Goon - Nothing but misery
Une brute comme on en fait plus maintient l'ordre d'une infesté de zombies menés par un prêtre fou. Son acolyte Frnaky l'aidera dans cette quête contre le mal semé de rencontres étranges, d'extraterrestres, de tartes, de mystères de l'haut delà et de pain dans ta gueule.
On ne négliger l'influence de la culture pop américaine sur notre psyché collective. Les quelques fictions pulpeuses des années 1930 ont été reprises autant de fois qu'il en émerge une mère de sous cultures avec leur propre iconographie et mécanismes. Éric Powell installe très humblement un univers plus grand que nature et vient chercher l'essence même du pulp dans la forme et le fond. Les situations réminescentes des films de Romero, Twilight Zone et toute la vie éditoriale d’EC Comics se frapperont sans poser un trait définitif sur l'étendu des possibilités. Nous parcourons diverses histoires sans grandes connections et qui passeront du punch cinglant à la finale tragique et ironique qu'on verrait bien dans un épisode de Tales from the Crypt.
Le dessin, comme l'histoire, nous ramène à diverses traditions du comic book comme la BD d'horreur classique au très cartoon. L'encrage étonnamment précis use d'hachures et de taches qui m'on étonnamment plus. Le tout est constant et bien calculé.
Powell s'amuse très clairement dans son oeuvre et on ne peut que partager son enthousiasme (à moins de ne pas aimer le genre et d'avoir un coeur noir qui pompe du venin). L'une des lectures les plus funs qu'il m'ait été de lire récemment.
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