dimanche 10 novembre 2013

Ce que j'ai lue récemment : The Amazing Spiderman - The Original Clone Saga


Les temps son dur pour Peter. Son amoureuse Gwen Stacy est décédée dans un tragique incident 2 ans plus tôt et des ennemis sorti de son passé refont surface pour se venger. Spiderman sera vite capturé par un nouveau venu The Jackal, un type à l'allure goblinesque qui semble avoir un plan très élaboré et des motifs encore mystérieux. Couvrant plusieurs années de publications, The Original Clone Saga rassemble l'un des moments les plus marquants de la mythologie de l'Homme-Araignée.

Même si la saga du clone n'est pas aussi importante pour son époque que la mort de Gwen Stacy, il est évident qu'elle mérite l'attention. Même si les instigateur initiaux ne pouvaient prévoir que l'histoire s'étalerait sur plus de 10 ans de publication, il est donc difficile d'y voir une cohésion d'ensemble dans tout ça contrairement à des travaux plus récent. Le récit, même si simpliste dans ses premiers segments, fonctionne avec un charme exquis. On peut toujours questionner la logique cabotine de certains tournants toutefois, on a toujours un sourire en coin lorsqu'on voit certains des personnages hauts en couleurs, comme Tarentula, bondir l'un vers l'autre les pieds en avant. Même si l'humour n'est pas à l'avant plan, les auteurs arrivent à claquer quelques bons gags bien placés même après autant d'années. Par cette candeur, les revirements dramatiques plus sérieux sont encore plus efficace et certains figurent parmi les moments d'anthologie de l'histoire de la bande dessinée. Malheureusement il ne sera pas de même pour les épisodes des années 1980 qui, par leur nature révisionniste, feront davantage lever les sourcils. Notamment Spectacular Spidermant Annual n8 qui prend des proportions cosmiques.
 Le dessin classique de chaque époque est le pur produit de son temps, incluant leur dose de défauts et d'ingéniosité. La mauvaise note ira à mon avis à Sal Buscema qui semble s'acharner à faire des visages particulièrement laids pour certains personnages en plus de ne pas être encré de façon élégante.
The Original Clone Saga est non seulement une lecture importante dans l'univers de Spiderman mais une lecture marquante des années 1970 qui reste toujours un plaisir 30 ans plus tard.

mercredi 6 novembre 2013

Ce que j'ai lu récemment : Superman Adventures of the Man of Steel


Produit dérivé du dessin animé des années 1990, Advetures of the Man of Steel rassemble 6 histoires écrites par le Paul Dini et le célèbre théoricien de la bande dessinée Scott McCloud. Kal El, récemment en activité à Metropolis se voit confronté à Lex Luthor, son Némésis et puissant homme d'affaire.

McCloud nous parle dans sa préface de son intérêt pour écrire Superman avec de simples ''Straithforward adventures''. C'est exactement ce qu'il nous offre. Chaque histoire pose des balises simples et claires, s'efforçant peut à établir un pathos et une intrigues complexe. Tout en restant simple, l'auteur tire son épingle du jeu avec brio et fait un bon pied de nez à bien des productions de l'époque, davantage concentrées à s'enfoncer dans la marge lugubre et lourde d'une industrie en crise identitaire.
Le dessin n'est pas aussi contraint que ce que l'on pourrait s'attendre de ce genre de projets. Certains des dessinateurs arrivent même à donner davantage de corps aux personnages par un encrage astucieux par moments
Un ensemble simple et efficace qui, autant est tout à fait représentatif du show dont il est tiré, autant nous rappelle à quel point les idées les plus simples sont souvent les meilleurs.

dimanche 27 octobre 2013

Ce que j'ai lue récemment : The Amazing Spiderman - Return of the Black Cat


Entouré par une plantureuse colocataire qui veut le tuer, une collègue fangirl et Mary Jane qu'il ne cesse de blesser par inadvertance, Peter Parker à définitivement changé sa vie d'homme marié pour celle d'Archie Andrews (Ça pourrait être vachement plus horrible). On aura du mal à se rappeler de l'intrigue de la première partie alors que Black Cat est de retour en ville, ne se souvenant plus de l'identité de Peter, flirtant un moment avec le web crawler l'instant d'une aventure somme toute marrante. La deuxième partie revient sur le personnage de Kaine qui fait un retour avec un fantôme du passé de Ben Reily. Le livre se termine sur un cross-over avec Deadpool pas très loin d'un épisode des Looney Tunes.

L'histoire raconté n'est définitivement pas le point fort de ce recueil que j'ai du mal à me souvenir les tenants et aboutissants. L'humour fait mouche en général mais le bas blaisse quand le récit avec le plus de potentiel, touchant au passé inconnu de Ben Reily, s'avère sans grande conséquence sur le tableau final.
Le dessin n'est guère marquant et se balance entre classique et excuses pour dessiner de plantureuses gonzesses. Le segment Deadpool opte pour un rafraichissant look cartoon qui n'aura que pour faute que d'être un peu confus visuellement par moments.
Rien de bien marquant au final mis à part quelques rires et statu quo qui ne semble toujours pas vouloir bouger. On tourne les pages néanmoins avec aise.

dimanche 22 septembre 2013

Ce que j'ai lu récemment : The Age of the Sentry


Le jeune Robert Raynold boit un sérum laissé par hasard dans un labo et obtient les pouvoirs d'un million de soleil qui explosent. Découvrez les origines de Sentry, un personnages créé de toute pièce et ici inséré au début de l'histoire éditoriale de Marvel. Il s'en suit une multitude d'aventures dans un style silver age dans toute sa gloire et ses tic nerveux. Sentry saura-t'il déjouer les plans de l'infâme Cranio, l'homme aux 3 cerveaux qui a toujours 3 coups d'avance sur lui?

C'est avec beaucoup d'ironie que Jeff Parker aborde le style de son récit, volontairement cabotin, pour bien reprendre les codes narratif de l'àge d'argent en y incluant également ses faiblesses. Même si nous sommes définitivement devant un pastiche, nous ne tomberons pas dans une parodie facile. Le lecteur découvrira rapidement qu'il y a plus de choses qui se trament en arrière plan, à l'instar du Animal Man de Grant Morrison. On notera un charmant faux courrier des lecteurs qui rentre encore plus dans le bris du 4e mur. Nous regretterons l'absence d'une finale significative pour les lecteurs non-initiés.
Dans le style de l'àge d'argent, le dessin n'ira pas nécessairement chercher Jack Kirby coûte que coûte. De nombreux effets de style y sont présent comme les couleurs décalés par le temps et les tons volontairement flashy. Un segment reprendra même violament le visuel d'Archie comics pour un résulatnt fort réussit.
C'est une expérience éditoriale bien sympa que représente The Age of the Sentry. Rappelant une époque aux récits plus simple, c'est un retour en arrière auquel bien des productions de la Maison des Idées gagnerait à y replonger ne serait-ce que pour en retrouver une énergie qu'elle semble avoir oublié.

mardi 10 septembre 2013

Ce que j'ai lue récemment : Batman and Son


Alors que des imposteurs semblent vouloirs miner le travail du chevalier noire, ce dernier voit surgir de son passé Thalia Ghul avec nul autre que son fils Damian, jusqu'alors inconnu. Se doutant bien d'un piège, Batman reste méfiant en accueillant ce cadeau empoisonné. Cadeau qui aura bien du mal à trouver sa place au sein de la maison Wayne et qui pourrait même en causer la perte.

Morrison sait mieux se débrouillé dans une histoire qui lui est manifestement plus sienne que Resurection of Ra's al Ghul ou il partageait l'ensemble avec d'autres auteurs comme Paul Dini et Peter Miligan. Ce n'est certainement pas aussi fouillé qu'un Arkham Asylum mais Morison mise davantage sur un feuilleton qu'on tourne les pages avec aises pour en découvrir le drame et les rebondissements 
Le dessin de Kubert est extrêmement bruillant dès les premières pages. Le tout, même si maîtrisé, épuise à la longue et nuit parfois aux émotions des personnages qui nous apparaissent souvent crispés. Néanmoins, Kubert s'aide dans la simplicité d'une mise en page sans flafla.
Un bon page turner qui fait un travaille mineur dans le parcours de Morisson qui vient poser tout de même une pierre non négligeable au mythe du Caped Crusader.

mardi 3 septembre 2013

Ce que j'ai lu récemment : Elephantmen Vol 1


S’étalant sur plusieurs années d'un future cybrepunk, l'histoire raconte les périples de créatures mi-hommes mi-animaux. L'un d'entre eux, Ebony un détective privé éléphant, se voit lié d'amitié à une fillette qui l'a définitivement apprivoisé. Ils verront ensemble la dureté d'un future où la bête n'est peut-être pas toujours celle qui à le plus de poils.

À quelque part entre le Pulp et Cyberpunk en passant par les Teenage Mutant Ninja Turtles, Elephantmen se veux comme une collection d'histoires courtes dans la traditions de la nouvelle narrative. On commencera tout de même à voir les fondements d'une saga à la chronologie déconstruite. Celle-ci tournant principalement sur l'origine de ses protagonistes. Le ton passe de crude et sombre à naif et enchanteur un peu comme si les auteurs étaient conscient de la prémisse aux airs de série B. On notera des variation de style comme un passage rendu en comte de fée.
Le dessin autant peut être très détaillé dans le visage de ses monstres autant, il aura du mal à convaincre avec ses humains qui semblent faits en plastique par moment. Ces peut-être un choix conscient mais ça manque de constence. Les couleurs restent dans des ensembles de bruns et gris et nous apparaissent toujours un peu boueuse dans leurs blending. Des contributions d'auteurs externes s’insèrent bien à l'ensemble et ajoutent des variations bienvenues.
Elephantmen ne m'a pas impressionné visuellement mais je ne peux nier le charme pulp qui à pour avantage de ne pas reposer sur la nostalgie d'un genre perdu.

mercredi 14 août 2013

Ce que j'ai lu récemennt : Universal War One T1 - La génèse


Une barrière noir d'origine inconnue, appelé ''le mur'', se manifeste à l'emplacement d'Uranus. L'équipage de l'escadrille Purgatory, constituée de militaire en punition pour des erre ures commis. auront pour charge d'investiguer le mur mais en apprendrons ultimement davantage sur eux-même.

L'album s'ouvre étrangement sur une présentation des personnages qui ne me semble pas utile, dans la mesure où il est toujours plus efficace et attachant de nous présenter les personnages en actions dans l'idée ''Show don't tell''. Je pense même que ça nuit au lecteur qui se retrouve bombarder d'informations et à qui lui sont introduit des personnages plus typés que ce qu'il sont vraiment. Le brave, le pleutre, le génie etc. nous apparaitrons bien plus nuancés au cours du récit fort heureusement. Le ton, sombre et par moment très sérieux vient un peu rejoindre celui de la série Battlestar Galactica ou Stargate Universe sans pour autant lâcher ses concepts science fiction. Je suis souvent confronté au problème du format franco-belge que je trouve trop court pour une série d'aventure et c'est malheureusement le cas ici. On trouve de bonnes scènes de personnages malgré tout avec un final en cliff hangner, qui à le mérite d'être suffisament acrocheur pour qu'on en demande plus. 
Le dessin tout de même constant m'a l'air un peu rough pour une série de ce genre. Les couleurs tournent beaucoup dans les tons gris et rouges qui appuient la lourdeur de certaines scènes. Due à l'àge de l'album (1998) on lui pardonnera les quelques dégradés froids et gênant ainsi que certaines couleurs qui blend mal.
Au final, UW1 promet bien et semble avoir une direction solide mais, je reste avec plus de questions que de réponse à la dernière pages.