samedi 29 mars 2014

Ce que j'ai joué récemment : Myst Online - Uru Live

La mythique série d'aventure fait un bond audacieux vers le multijoueur. Il est dommage de voir l'expérience de l'utilisateur nuit par certains archaïsmes qui viennent d'une volonté méta. C'est peut-être grâce à cet aspect encré dans son univers que le jeu vie toujours auprès de sa communauté.

Je tiens à remercier grandement mon ami Fred qui m'a servit de guide dans mon cheminement.

Shorah !


vendredi 28 mars 2014

Ce que j'ai joué récemment : Uncharted 3 : Darke's Deception

C'est un peu perplexe que je vois ce dernier volet de la série de Naughty Dog se terminer. La franchise qui a sauvé et fait les beaux jours de la PS3 renferme effectivement des prouesses techniques notables. On peut déceler une volonté certaine d'aller au delà du statu quo de l'industrie. Cependant, je crois que cet épisode marque ultimement l'impasse qu'aura cette trilogie à perdurer, par son dirigisme abusif et la médiocrité de sa jouabilité.

samedi 15 mars 2014

Ce que j'ai joué récemment : Dear Esther

Si la notion de film interactif est toujours de plus en plus présente au sein du triple A occidentale, celle d'un roman interactif nous l'est moin. Même si Dear Esther ne cherche absolument pas la voie du Dating simulator ou du roman interractif japonais, on peut en remarquer les similitudes. Un gameplay absent de challenges, d'ingrédients et voir même d’interactivités. 
Le joueur erre en ligne droite en étant présenté à une narration qui semble extérieure et partiellement détachée. Narrations, qui sera unique à chaque joueur étant donné que chacun d'entre eux n'aurons pas les mêmes évènements et bouts de texte choisie aléatoirement.
L'oeuvre de The Chinese Room va à l'opposé du design traditionnel en refusant tout ''empowerement'' au joueur qui sera graduellement remémoré de son impuissance, sa lenteur et l'absence d'impact qu'il peu avoir sur son environnement bien jolie. Dear Esther est tragiquement fataliste, comme son histoire et son gameplay et c'est ainsi qu'il triomphe.


lundi 17 février 2014

Ce que j'ai lu récemment : Radisson T4 : Pirates de la baie d'Hudson


Pierre-Esprit Radisson et Desgroseiller reviennent en Angleterre et son aussitôt chargés de prendre le commerce des fourrures dans la baie d'Hudson. Notre héro fera la rencontre de sa première femme qui l'aidera à écrire ses mémoires. Avec tout son savoir de la culture amérindienne il est expérimenté et en contrôle, malgré les revirements et trahisons qui le rattrapent vite.

Bérubé est bien prêt à nous montrer l'ultime épisode de sa saga historique. Radisson est plus proéminent que jamais et montre à bien des reprises l'expérience qu'il a acquise depuis ses mésaventures lorsqu'il était tout jeune. C'est d’ailleurs un rapprochement du personnage principal que l'on avait pas vu depuis le premier épisode. On remarquera que l'ensemble du récit est cependant beaucoup plus condensé pour cette finale.
La couleur gagne beaucoup en variété. Les couchés de soleils lointain et la blancheur de l'hiver n'ont jamais été aussi contrastés. Les plans de vus et le découpage dynamique relève un subtil sentiment d'aventure épique qu'on ne voit que rarement dans le genre historique.
C'est avec plaisir que je vois 3 ans plus tard cette saga se terminer. Les déboires du jeune Radisson resteront toujours mes préférés mais je ne fait que continuer d'être impressionné par tout le chemin qu'il a parcouru, lui et son auteur.

lundi 10 février 2014

Ce que j'ai lu récemment : Red Ketchup t4 : Red Ketchup s'est échappé !


L'agent fou du FBI quitte la stratosphère pour mener son affaire à son compte. Il ouvre un bureau de détective privé à Los Angeles sans grand succès. C'est à cours de drogues et d’anti-gèle que Red découvre qu'il a une soeur cinéaste qui le suit constamment. Elle le mènera vers un producteur des bas fonds d'Hollywood aux pratiques fort douteuses.

C'est un épisode un peu plus terre à terre (Pour Red Ketchup on s'entend) qu'est ce 4 opus. Red constitue davantage un outil narratif qu'un moteur de l'action. Mené à gauche et à droite à travers une Amérique qui nous dévoile les moisissures de ces coulisses, on ne peut s'empêcher à tout moment de ce demander où ce grand bordel sordide nous mènera.
Ce n'est pas l'épisode le plus mémorable je pense, mais on ne niera pas les brins ingéniosités qui le parcours.

vendredi 7 février 2014

Cette semaine sur Éléphant : Régina!




Ne manquez pas cette semaine le strip adapter du film Régina! (2002) de Maria Sigurdardottir.

Deux enfants islandais rêvent de passer l'été dans le camp de vacances «Rainbow Land». Comme le père de l'un et la mère de l'autre ne veulent pas ou ne peuvent pas financer ce projet, ils décident de trouver l'argent nécessaire d'une autre façon. Régina a une voix ravissante et Peter est habile avec les mots. Ils sont cependant loin de se douter que lorsqu'ils chantent ensemble, quelque chose de magique se produit, au point où le comportement des gens est affecté.

Le strip

lundi 3 février 2014

Ce que j'ai lu récemment : The Abominable Charles Christopher Vol.1


Un Yéti perdu loin des siens tente de trouver son chemin dans la nature. Il se lie d'amitié avec un jeune louveteaux bien bavard. Aux milieu des animaux, ils découvriront qu'une quête plus grande que nature les attends.

Directement du webcomic hebdomadaire, The Abominable Charles Christopher se promène entre le gag et le récit d'aventure. Ne suivant pas systématiquement les déboires de son personnage titre, le lecteur se familiarisera avec de nombreux personnages qui peuple un univers qui nous cache une certaine densité. On trouvera plaisir dans les gags qu deviennent plus fort à chaque fois et l'histoire aux relent mystiques et candides.
Le dessin soigné de Kerschl trouve ses forces dans les expressions faciales extrêmement justes et calculées. On apréciera également les décors de forêts magnifiques qui démontrent sans doute une passion pour la nature et nous donnera bien envie de vouloir faire un tour en chaloupe.
 The Abominable Charles Christopher constitue un excellent coming of age story. Rejoignant avec une touche d'humour plus prononcée The Animals of Farthing Wood, c'est un conte pour tous auquel je souhaite une longue vie.