lundi 17 février 2014

Ce que j'ai lu récemment : Radisson T4 : Pirates de la baie d'Hudson


Pierre-Esprit Radisson et Desgroseiller reviennent en Angleterre et son aussitôt chargés de prendre le commerce des fourrures dans la baie d'Hudson. Notre héro fera la rencontre de sa première femme qui l'aidera à écrire ses mémoires. Avec tout son savoir de la culture amérindienne il est expérimenté et en contrôle, malgré les revirements et trahisons qui le rattrapent vite.

Bérubé est bien prêt à nous montrer l'ultime épisode de sa saga historique. Radisson est plus proéminent que jamais et montre à bien des reprises l'expérience qu'il a acquise depuis ses mésaventures lorsqu'il était tout jeune. C'est d’ailleurs un rapprochement du personnage principal que l'on avait pas vu depuis le premier épisode. On remarquera que l'ensemble du récit est cependant beaucoup plus condensé pour cette finale.
La couleur gagne beaucoup en variété. Les couchés de soleils lointain et la blancheur de l'hiver n'ont jamais été aussi contrastés. Les plans de vus et le découpage dynamique relève un subtil sentiment d'aventure épique qu'on ne voit que rarement dans le genre historique.
C'est avec plaisir que je vois 3 ans plus tard cette saga se terminer. Les déboires du jeune Radisson resteront toujours mes préférés mais je ne fait que continuer d'être impressionné par tout le chemin qu'il a parcouru, lui et son auteur.

lundi 10 février 2014

Ce que j'ai lu récemment : Red Ketchup t4 : Red Ketchup s'est échappé !


L'agent fou du FBI quitte la stratosphère pour mener son affaire à son compte. Il ouvre un bureau de détective privé à Los Angeles sans grand succès. C'est à cours de drogues et d’anti-gèle que Red découvre qu'il a une soeur cinéaste qui le suit constamment. Elle le mènera vers un producteur des bas fonds d'Hollywood aux pratiques fort douteuses.

C'est un épisode un peu plus terre à terre (Pour Red Ketchup on s'entend) qu'est ce 4 opus. Red constitue davantage un outil narratif qu'un moteur de l'action. Mené à gauche et à droite à travers une Amérique qui nous dévoile les moisissures de ces coulisses, on ne peut s'empêcher à tout moment de ce demander où ce grand bordel sordide nous mènera.
Ce n'est pas l'épisode le plus mémorable je pense, mais on ne niera pas les brins ingéniosités qui le parcours.

vendredi 7 février 2014

Cette semaine sur Éléphant : Régina!




Ne manquez pas cette semaine le strip adapter du film Régina! (2002) de Maria Sigurdardottir.

Deux enfants islandais rêvent de passer l'été dans le camp de vacances «Rainbow Land». Comme le père de l'un et la mère de l'autre ne veulent pas ou ne peuvent pas financer ce projet, ils décident de trouver l'argent nécessaire d'une autre façon. Régina a une voix ravissante et Peter est habile avec les mots. Ils sont cependant loin de se douter que lorsqu'ils chantent ensemble, quelque chose de magique se produit, au point où le comportement des gens est affecté.

Le strip

lundi 3 février 2014

Ce que j'ai lu récemment : The Abominable Charles Christopher Vol.1


Un Yéti perdu loin des siens tente de trouver son chemin dans la nature. Il se lie d'amitié avec un jeune louveteaux bien bavard. Aux milieu des animaux, ils découvriront qu'une quête plus grande que nature les attends.

Directement du webcomic hebdomadaire, The Abominable Charles Christopher se promène entre le gag et le récit d'aventure. Ne suivant pas systématiquement les déboires de son personnage titre, le lecteur se familiarisera avec de nombreux personnages qui peuple un univers qui nous cache une certaine densité. On trouvera plaisir dans les gags qu deviennent plus fort à chaque fois et l'histoire aux relent mystiques et candides.
Le dessin soigné de Kerschl trouve ses forces dans les expressions faciales extrêmement justes et calculées. On apréciera également les décors de forêts magnifiques qui démontrent sans doute une passion pour la nature et nous donnera bien envie de vouloir faire un tour en chaloupe.
 The Abominable Charles Christopher constitue un excellent coming of age story. Rejoignant avec une touche d'humour plus prononcée The Animals of Farthing Wood, c'est un conte pour tous auquel je souhaite une longue vie.

mardi 28 janvier 2014

Cette semaine sur Éléphant : C'est pas la faute à Jacques Cartier


Ne manquez pas cette semaine le strip adapter du film C'est pas la faute à Jacques Cartier (1968) Georges Dufaux et Clément Perro. 

Ce film nous emporte dans un tour du Québec peu banal en compagnie de trois touristes américains. Un guide, hautement fantaisiste, mène le bal dans une atmosphère de santé et de bonne humeur. Des incidents baroques, des drôleries, quelques scènes amoureuses, des sarabandes comiques se bousculent dans cette comédie où l'actualité joue un rôle de premier plan. Satire sur nous-mêmes et notre société, ce film n'a qu'une ambition: donner la lune aux Québécois dans un monumental éclat de rire. (site ONF)

Le strip

lundi 27 janvier 2014

Ce que j'ai lu récemment : Kill Shakespeare vol. 1 A Sea of Troubles


Après la mort de son père, Hamlet quitte en exile le royaume du Danemark. Il sera sabordé par des pirates puis amené devant le roi Richard III qui lui offrira de ramener son père à la vie s'il accomplie une quête. Hamlet, découvre qu'il est le seul à pouvoir retrouver William Shakespeare, un Dieu menant la destiné de chacun comme bon lui semble. Richard III veut donc trouver le barde légendaire pour l'éliminer et que tous puissent guider leur destiné... ou du moins, c'est ce qu'il prétend...

La prémisse initiale peut évidement faire lever quelques sourcils. On pourrait s'attendre à un résultat beaucoup plus surjoué que ce que nous avons là. L'ambiance de McCreery et Del Col va davantage dans la fidélité de l'univers de Shakespeare. Une violence crue teintée d'ironisme accompagne le lecteur en introduisant les grands classiques du conteur anglais. Même si certaines situations vont chercher l'humour, le langage moyenâgeux des dialogues nous démontre une recherche et une grande connaissance pour le matériel d'origine.
Le dessin va généralement dans la bonne direction. L'encrage épais soutien l'intention dramatique. En revanche, le manque de constance flagrant nous expose à un dessin qui manque d'expérience. La direction visuelle étant bien posée, ça ne peut qu'aller pour le mieux dans ce qui suivra.
N'étant qu'un novice de Shakespeare, je peux conseillé autant pour ceux qui sont frileux du théâtre et les connaisseurs qui y trouverons nombre de détails qui m'ont échappés.

jeudi 23 janvier 2014

Cette semaine sur Éléphant : My Little Devil


Ne manquez pas cette semaine sur le site d'Éléphant le strip adapté du film My Little Devil (2000) de Gopi Desai.

À la mort de sa mère, Joseph, un garçon de dix ans, est envoyé par son père dans un pensionnat. L'enfant part, triste, laissant derrière lui son meilleur ami Magan et le village de son enfance. Joseph a beaucoup de mal à se faire à ce nouvel environnement. Son village, ses amis lui manquent. Puis un beau jour, Joseph est pris à voler de la nourriture, ce qui l'ostracise encore plus dans ce pensionnat. Mais il ne vole pas pour lui, il le fait pour venir en aide à une famille encore plus mal en point que lui.