vendredi 20 juin 2014

Ce que j'ai joué récemment : Prince of Persia

Je ne parlerai évidemment pas ici de la qualité de l'animation orchestré par le jeune Jordan Mechner. Mon point ici sera plutôt de vous exposer la transition du jeu d'arcade vers le jeu de salon et d'ordinateurs personnels qui s'est produite à cette époque. 

Du début jusqu'au milieu des années 1980, la majorité des jeux vidéo s'étalaient sur un seul écran d'où un problème à résoudre était demander au joueur. Des pionier comme Richard Garriott (connu surtout pour la série Ultima) arriverons assez vite avec le moyen d'agrandir l'espace de jeu et donnant par le fait même de plus grandes capacités diégétique aux désigners.

Tout comme Legend of Zelda (aka le Skyrim de 1986), Prince of Persia était parmi ceux qui ont amené le jeu basé sur l'exploration. En revanche, la culture dominante du design Arcade est encore forte et Mechner insère dans son jeu l'élément du temps. Le joeur à 60 minutes pour compléter les 12 niveaux que composent Prince of Persia. On voit tout de suite le design classique du Risk vs Reward. Dois-je prendre le temps d'aller voir ce qu'il y a là au risque de perdre du temps? 

Là où réside la contradiction est justement dans la mesure où on nous offre des niveaux qui peuvent être très vaste à esplorer et où nous sommes constamment pressé par l'horloge. Le joueur se voit l'obligation de se dépêcher ce qui le mène à faire davantage d'erreurs. Il ne pourra alors triompher que par pure mémorisation des niveaux qui, malgré leur mise en scène et navigation soignée pour l'époque, tentera à de nombreuses reprises de retarder le joueur dans sa quête. On notera d'ailleurs que l'élément temps sera tout de suite éliminé dans la majorité des suites de la série.

Mais, Prince of Persia ne fait pas forcément parti de ces jeux qui ont mal vieillis. On y prend goût vite par sa simplicité et il est fort recommandable ne serais-ce qu'à sujet d'études.

samedi 24 mai 2014

Ce que j'ai joué récemment : FEZ (PC)

FEZ est un jeu de plateforme et puzzles de la scène indépendante montréalaise. Plein de bonnes intentions, l'expérience ne lève jamais à des sommets épiques. C'est un jeu doux/amer qui ne tentera pas de couper le souffle du joueur ou de le faire sentir en puissance. On lui verra un important lyrisme nostalgique par sa réalisation et la compréhension de son univers méta. Vous aurez sans doute plus de mal si vous êtes de ceux qui ne comprennent pas la blague


lundi 5 mai 2014

Ce que j'ai joué récemment : Demon's Souls (PS3)

C'est avec une anticipation croissante que je me suis pris à jubiler chaque instant de ce gouffre ignoble et infâme. Une expérience, même si parfois brouillons, reste méticuleusement construite. C'est en nous donnant un face à face avec les bêtes les plus sombres et les moins séduisantes que From Software parvient à démontrer que l'audace du design peu l'emporter sur la plastique du jeu vidéo.

Merci à Frédéric (Agatha!) Mathieu qui m'aura assisté tout au long de cette décente.


samedi 29 mars 2014

Ce que j'ai joué récemment : Myst Online - Uru Live

La mythique série d'aventure fait un bond audacieux vers le multijoueur. Il est dommage de voir l'expérience de l'utilisateur nuit par certains archaïsmes qui viennent d'une volonté méta. C'est peut-être grâce à cet aspect encré dans son univers que le jeu vie toujours auprès de sa communauté.

Je tiens à remercier grandement mon ami Fred qui m'a servit de guide dans mon cheminement.

Shorah !


vendredi 28 mars 2014

Ce que j'ai joué récemment : Uncharted 3 : Darke's Deception

C'est un peu perplexe que je vois ce dernier volet de la série de Naughty Dog se terminer. La franchise qui a sauvé et fait les beaux jours de la PS3 renferme effectivement des prouesses techniques notables. On peut déceler une volonté certaine d'aller au delà du statu quo de l'industrie. Cependant, je crois que cet épisode marque ultimement l'impasse qu'aura cette trilogie à perdurer, par son dirigisme abusif et la médiocrité de sa jouabilité.

samedi 15 mars 2014

Ce que j'ai joué récemment : Dear Esther

Si la notion de film interactif est toujours de plus en plus présente au sein du triple A occidentale, celle d'un roman interactif nous l'est moin. Même si Dear Esther ne cherche absolument pas la voie du Dating simulator ou du roman interractif japonais, on peut en remarquer les similitudes. Un gameplay absent de challenges, d'ingrédients et voir même d’interactivités. 
Le joueur erre en ligne droite en étant présenté à une narration qui semble extérieure et partiellement détachée. Narrations, qui sera unique à chaque joueur étant donné que chacun d'entre eux n'aurons pas les mêmes évènements et bouts de texte choisie aléatoirement.
L'oeuvre de The Chinese Room va à l'opposé du design traditionnel en refusant tout ''empowerement'' au joueur qui sera graduellement remémoré de son impuissance, sa lenteur et l'absence d'impact qu'il peu avoir sur son environnement bien jolie. Dear Esther est tragiquement fataliste, comme son histoire et son gameplay et c'est ainsi qu'il triomphe.


lundi 17 février 2014

Ce que j'ai lu récemment : Radisson T4 : Pirates de la baie d'Hudson


Pierre-Esprit Radisson et Desgroseiller reviennent en Angleterre et son aussitôt chargés de prendre le commerce des fourrures dans la baie d'Hudson. Notre héro fera la rencontre de sa première femme qui l'aidera à écrire ses mémoires. Avec tout son savoir de la culture amérindienne il est expérimenté et en contrôle, malgré les revirements et trahisons qui le rattrapent vite.

Bérubé est bien prêt à nous montrer l'ultime épisode de sa saga historique. Radisson est plus proéminent que jamais et montre à bien des reprises l'expérience qu'il a acquise depuis ses mésaventures lorsqu'il était tout jeune. C'est d’ailleurs un rapprochement du personnage principal que l'on avait pas vu depuis le premier épisode. On remarquera que l'ensemble du récit est cependant beaucoup plus condensé pour cette finale.
La couleur gagne beaucoup en variété. Les couchés de soleils lointain et la blancheur de l'hiver n'ont jamais été aussi contrastés. Les plans de vus et le découpage dynamique relève un subtil sentiment d'aventure épique qu'on ne voit que rarement dans le genre historique.
C'est avec plaisir que je vois 3 ans plus tard cette saga se terminer. Les déboires du jeune Radisson resteront toujours mes préférés mais je ne fait que continuer d'être impressionné par tout le chemin qu'il a parcouru, lui et son auteur.