mardi 23 juillet 2013

Ce que j'ai lu récemment : Batman - Ego and other tales


Une collections de différentes histoires sur Batman de Darwyn Cooke. Suite à un incident au dénouement funeste,  l'Homme Chauve-Souris se voit épuisé devant l'impasse d'une ville qu'il ne peut changer et songe à mettre fin à sa vie de justicier. Il devra faire face au côté le plus sombre de sa psyche.

Contenant une partie importante de l'évolution du travail de Darwyn Cooke, Batman Ego nous apparait comme un travail très ambitieux mais ultimement fautif par beaucoup de dialogues énonçant l'évidence (Ce que l'auteur apprendra plus tard dans Déjà Vu), même si l'introspection sur les origines de Batman n'est pas nécessairement une mauvaise idée en soi. Le tout s'améliore déjà beaucoup avec les travaux subséquent dont Selina's Big Score déjà lu lors de cette chronique. Les histoires courtes étant souvent les meilleurs avec des scénarios simple et efficaces, Cooke comprend parfaitement l'intérêt de l'univers de Gotham. Le dessin, toujours stylé de la ligne visuelle de la série animé, deviendra beaucoup plus souple avec le temps, témoignant un univers presque irréel et nostalgique. Le découpage se suit très simplement avec à l'occasion de très astucieux effets visuels usant du clair obscure. Un indispensable pour ceux qui aiment le bon goût associé à Batman.

lundi 22 juillet 2013

Ce que j'ai lu récemment : Star Trek : Leonard McCoy Frontier Doctor


 Le docteur McCoy est en mission extra frontière sans ses collègues de l'Enrerprise. Avec l'aide de Duncan, collègue médecin, et d'une Andorienne passagère clandestine il vivra quelques aventures sans connections apparentes  similaire à la série originale.

Byrne tente de nous ramener entre le premier film et la série originale avec une collection d'histoire qu'il aura bien du mal à convaincre de l'intérêt. La majorité des histoires même si bien narrées décevrons par des finales abruptes ou carrément absentes. La première histoire démarrait déjà bien avec une crise épidémique sur une planète en dehors des frontière de la Fédération. Mais, une fois son dénouement amené, le récit n'explique pas comment McCoy et les siens s'en sont tiré. On notera dalleurs un segment presque similaire à l'épisode A Private Little War qui n'apporte malheureusement rien au thème et réintroduira le personnage de Gary Seven (Un super agent étrangement proche de Dr. Who tel que vu dans Assigment Earth) sans raison aparente. Le dessin reste classique mais certains visages semble bâclés. Byrne affuble à McCoy une énorme barbe tout le long ce qui me semble un moyen détourné pour éviter de dessiné le faciès légendaire de Deforest Kelly. Une lecture franchement dispensable que même Byrne ne savait trop quoi faire apparemment.

mardi 2 juillet 2013

Ce que j'ai lu récemment : Catwoman Vol 1 : Trail of the Catwoman


La voleuse de grand style est de retour après sa présumé mort. Elle planifiera un grand coup qui tournera mal pour ses amis et amant. Taloné par l'indestructible détective privé Slam Bradley, elle tentera de refaire son nom à Gotham comme vigilante des démunis où les fantômes du passé la liera avec une jeune prostitué du quartier Est qu'elle tentera d'aider.

Le récit d'Ed Brubaker suit son chemin sans grande surprise. L’univers beaucoup plus ancré dans la réalité que bien des livres du genre marque justement par son manque de fantastique sans pour autant noss dégoutter par une ambiance glauque ou des situations choquante et risible. Malgré le titre, on retiendra davantage les personnages de second plan comme Holly ou Slam Bradley, laissant Sélina plus au rang de ''Plot Device'' à la personnalité partiellement voilée, grâce à une aproche plus intimiste. La plume fantaisiste de Cooke viendra faire contraste avec le récit par des décors enchanteurs et idyllique de villes ne pouvant exister que par la main du célèbre dessinateur canadien. Ses successeurs tenteront de poursuivre dans la même lancé clair obscure sans atteindre le même niveau de souplesse. On notera une participation de Mike Allred qui sera peut-être une pu trop carré par rapport au reste à mon avis.

Au final, Trail of the Catwoman se lit comme du velours. Les taches d'encre pleines de sensualités et son univers n'attirera pas les fans de Batman de la première heure et s'installera davantage comme une entité discrète qui pose chacun de ses pas tout doucement.

vendredi 8 février 2013

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapter du film Red (1970) de Gilles Carle.

Un Métis montréalais, injustement accusé du meurtre de sa demi-soeur, est pris en chasse par la police, instrument de la justice blanche, et par ses demi-frères qui veulent venger leur soeur. «Une structure de récit extrêmement inventive dans laquelle rien n'est donné directement mais toujours communiqué d'une façon allusive. Ce style donne à l'action un pouvoir qu'elle n'aurait pas dans un récit traditionnel.» (Luc Perreault, 1970)

Des bagnoles, des flingues et des gonzesses. Rien à voir avec le film d'exploitations tous les cinéastes québécois de cette époque on film de ce genre. La montée et la chute d'un marginal. Pas son meilleur film, quelques scènes sont à retenire.

Le strip

vendredi 25 janvier 2013

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Fierro... l'été des secrets (1989) d'André Melançon.

Les trois enfants d'une famille de Buenos Aires passent leurs vacances d'été à la ferme de leur grand-père dans la Pampa argentine. Pour le petit Felipe, neuf ans, c'est le bonheur parfait ; un nouveau petit chiot et les gâteries d'Ana, la soeur de son grand-père. Pour Daniel, 12 ans, c'est l'occasion de prouver qu'il est un homme, en réussissant à dompter un cheval sauvage. Quant à Laura, 13 ans, elle n'est plus une fillette, mais pas encore une femme. Comment va-t-elle aborder l'adolescence dans ce monde traditionnellement macho ? Le grand-père Frederico, un homme fier et buté, devra exorciser ses vieux principes pour conserver l'amour de ses petits-enfants qui grandissent. Fierro ... l'été des secrets raconte la fin de l'enfance, ses joies, ses passions et les difficultés de grandir et de vieillir. (Annuaire du cinéma québécois 1989, p.49)

L'un des films les plus cute des contes pour tous. Une histoire charmante sans grands méchants ou action trépidante qui a le mérite de prendre son temps de son concentré sur les émotions des personnages et du drame interne qu'ils vivent. Un peu prévisible par moment en revanche. Les petites filles vont capoter au nombre de poney qu'il y a dans ce film.a

Le strip

lundi 21 janvier 2013

Ce que j'ai lu récemment : Batman - Mad love and other stories

Les origines de la charmante faire-valoir du Joker. Issue de la série animée, Harley Quin tentera d'en finir une bonne fois pour toutes avec Batman, seul obstacle entre elle et son dingue bien aimé. Le recueil contient également l'ensemble des collaborations de Bruce Timm et Paul Dini sur Batman Adventures.

Le style et le panache de Batman The Animated Series ne sauraient être aussi présents dans cette compilation. La série qui aura animé les samedis matin de la génération y a survécu dans les esprits comme l'une des meilleures séries animées de tous les temps, déclassant même souvent les Bat-production bédéistiques de l'époque. Étant publié à l'époque dans contexte d'un comique book promotionnel pour la série, l'effort est esthétiquement en grande partie en parallèle au dessin animé. Les situations et personnages clownesques s'enchainent avec aise même si certaines histoires seront plus anecdotiques que d'autres. On appréciera grandement les chutes ironiques et tragiques, suivant les relents pulp flamboyants. Il semble évident que les investigateurs de cette entreprise avaient un fun indéniable à produire chacune des histoires dont certaines auront beaucoup plus d'audaces que le show. L'encrage variera du soigné au plutôt brut et sale. Le look de la série perdra la finesse de son trait pour gagner en corps et en expressivité. Les émotions des personnages explosent à chaque page. On notera un délire rendant hommage à Jack Kirby en reprenant quelque peu son esthétique et code graphique. Les amoureux du cartoon ne peuvent hésiter devant un tel collectif autant qu'Harley ne pourra résister à son "Puddin" chérie.

mercredi 16 janvier 2013

Ce que j'ai lu récemment : The Goon - Nothing but misery


Une brute comme on en fait plus maintient l'ordre d'une infesté de zombies menés par un prêtre fou. Son acolyte Frnaky l'aidera dans cette quête contre le mal semé de rencontres étranges, d'extraterrestres, de tartes, de mystères de l'haut delà et de pain dans ta gueule.

On ne négliger l'influence de la culture pop américaine sur notre psyché collective. Les quelques fictions pulpeuses des années 1930 ont été reprises autant de fois qu'il en émerge une mère de sous cultures avec leur propre iconographie et mécanismes. Éric Powell installe très humblement un univers plus grand que nature et vient chercher l'essence même du pulp dans la forme et le fond. Les situations réminescentes des films de Romero, Twilight Zone et toute la vie éditoriale d’EC Comics se frapperont sans poser un trait définitif sur l'étendu des possibilités. Nous parcourons diverses histoires sans grandes connections et qui passeront du punch cinglant à la finale tragique et ironique qu'on verrait bien dans un épisode de Tales from the Crypt.
Le dessin, comme l'histoire, nous ramène à diverses traditions du comic book comme la BD d'horreur classique au très cartoon. L'encrage étonnamment précis use d'hachures et de taches qui m'on étonnamment plus. Le tout est constant et bien calculé.
Powell s'amuse très clairement dans son oeuvre et on ne peut que partager son enthousiasme (à moins de ne pas aimer le genre et d'avoir un coeur noir qui pompe du venin). L'une des lectures les plus funs qu'il m'ait été de lire récemment.