Ne manquez pas le strip adapté du film Poussière sur la ville (1968) d'Arthur Lamothe.
Cet univers cinématographique, créé par Lamothe, d'après le roman du
même nom d'André Langevin, présente le désarroi d'un homme et d'une
femme qui vivent côte à côte, mais ne se parlent plus. Deux univers
parallèles qui se touchent sans jamais se rencontrer. Cette histoire
tragique de la détérioration d'un couple est traitée par le cinéaste
avec toute l'intuition et la tendresse qu'on lui connaît.
D'après
le roman d'André Langevin. Un jeune médecin s'installe dans une ville
minière où des licenciements causent de nombreux problèmes sociaux et
voit la désintégration de son couple. «Le personnage central est la
ville : ville champignon sortie du sol, poussée au-dessus d'une ville
d'amiante, au fond d'une vallée encaissée, au milieu de pyramides de
déchets. Une fine poussière embue l'air, encrasse les poumons et salit
la neige. J'ai essayé de transcrire l'engourdissement du Québec,
l'hiver, dans la neige, où tout est bloqué.» (A. Lamothe, 1968)
Un film qui m'a laissé plutôt froid. Ces drôles de voir certains film de cette époque où les acteurs jouaient en cachant le plus possible leur accent québécois. Ça me rappelle un peu les téléromans à l'eau de rose que ma grand-mère écoutait.
Le strip
mardi 28 août 2012
jeudi 23 août 2012
Stay Fearless !
Don't miss out my new project Fearless Man. It's a comic-book series for fans of Justice and Ass-Kicking ! We've been working on it for more than a year. Like and share us on Facebook. The official launch will be September 10 at address below.
mardi 21 août 2012
Cette semaine sur Éléphant...
Ne manquez mon 50e strip ! Un grand merci à toute l'équipe d'Éléphant et à Marie-Josée Raymond pour m'avoir fait confiance. J'espère avoir autant de plaisir à découvrir le cinéma québécois avec vous pour les 50 prochains strips.
Le strip
Le strip
vendredi 17 août 2012
Ce que j'ai lu récemment : All-Star Superman
Après avoir sauvé l'équipage d'un vaisseau ayant pour mission d'explorer le soleil. Superman se retrouve irradié par ce dernier. On lui annonce qu'il lui reste peu de temps à vivre et se met donc à préparer son "départ". Il fera le tour de ses proches et opposants sur cette terre qui semble avoir un avenir incertain.
Morrisson s'approprie complètement le personnage de Superman sans pour autant ruiner son essence de figure inspirante. Avec une grande intelligence, il l'oppose à la fatalité, rendant le personnage beaucoup plus près de nous. Kal-El n'est pourtant pas mourant sur un lit d'hôpital, son irradiation lui ayant également confié de nouveaux pouvoirs, il accompli les exploits les plus incroyable tout en conservant une épée de Damoclès au dessus de sa tête. Les passages les plus touchants, voir larmoyant, vont maintenir cet aspect hautement humain du personnage que, malgré ses pouvoirs, il ne peut sauver tout le monde qu'ils soient alliés, proches ou ennemis. C'est un thème que malheureusement trop d'auteurs n'auront pas su saisir l'opportunité. Morrisson flirt également avec le fantaisiste et élargie constamment le spectre de son univers sans pour autant tout nous expliquer. Le dessin de Frank Quietly au traits fin et fouillis de détail passe à l'honneur avec une magnifique personnification des différents protagonistes. Clark Kent est dessiné de façon pataude et pesante contrairement à sa véritable identité. Il se dégage une certaine quiétude dans l'ambiance générale alors que les couleurs manquent de précision par moments. Au final, un livre d'une grande intelligence qui pourra mettre à l'épreuve ceux qui doutes encore du genre littéraire original à la bande dessinée.
mercredi 8 août 2012
Cette semaine sur Éléphant...
Ne manquez pas le strip adapté du film Gina (1975) de Denys Arcand.
Gina est le premier long métrage de fiction où Arcand fait appel à des éléments autobiographiques, en l'occurrence l'expérience de son documentaire, On est au coton, que l'ONF avait refusé de sortir. «Gina est un film dur, admirablement joué, fort bien dirigé par un metteur en scène dont on sent la poigne et le tempérament [...] Les conditions de travail dans les usines de textile, la vie des danseuses envoyées par leurs gérants aux quatre coins de la province, la censure qui s'exerce contre un cinéma qui veut dire les choses telles qu'elles sont : voilà ce que Arcand connaît, voilà ce qu'il raconte dans Gina.» (Serge Dussault, 1975)
Il m'aura fallu plus d'un ans pour trouver une idée à ce strip. Le film beaucoup d'éléments et je ne suis pas sure jusqu'à quel point tout vient à aboutir au final. Mais c'est quand même un grand film avec des personnages très nuancés. Le carnage de motoneige vaut également le coup !
Le strip
Gina est le premier long métrage de fiction où Arcand fait appel à des éléments autobiographiques, en l'occurrence l'expérience de son documentaire, On est au coton, que l'ONF avait refusé de sortir. «Gina est un film dur, admirablement joué, fort bien dirigé par un metteur en scène dont on sent la poigne et le tempérament [...] Les conditions de travail dans les usines de textile, la vie des danseuses envoyées par leurs gérants aux quatre coins de la province, la censure qui s'exerce contre un cinéma qui veut dire les choses telles qu'elles sont : voilà ce que Arcand connaît, voilà ce qu'il raconte dans Gina.» (Serge Dussault, 1975)
Il m'aura fallu plus d'un ans pour trouver une idée à ce strip. Le film beaucoup d'éléments et je ne suis pas sure jusqu'à quel point tout vient à aboutir au final. Mais c'est quand même un grand film avec des personnages très nuancés. Le carnage de motoneige vaut également le coup !
Le strip
jeudi 26 juillet 2012
Ce que j'ai lu récemment : Kick-Ass
Un adolescent à la vie très moyenne emprunte la route de la gloire en devenant un super héro comme ceux de ses comic-books. Malgré un passage sévère à l’hôpital, il capte vite l'attention du publique par une vidéo rivale où il réussit de peine et de misère à péter la gueule à une bande de truands. Il, maintenant nomé Kick-Ass, inspirera vite fait d'autres gens à faire comme lui pour le concurrencer. Kick-Ass se rendra vite compte que certains vont prendre la chose de façons beaucoup plus sérieuse et mortelle que lui.
Mark Millar dépeint un univers franchement cynique en montrant l'Amérique d'après 11 septembre où personne ne se fait confiance et la superficialité emmurent tous et chacun. Tous les personnages se roulent dans un pathétisme hilarant/déplorable où personne n'en sortira grandit contrairement à ceux de Sin City, même s'ils possèdent davantage de couleurs au sens littérales et figuré. Sans forcément dénoncé une telle société, Millar nous montre cette Amérique sans leader où l'espoir n'est qu'un rêve fantasque de comic-book. Le plus amusant étant qu'il ne s'écarte pas d'un poil de l'histoire type du genre et bâtit un scénario qui demeure efficace même si l'on pourrait questionner certains retournements. Romita Jr. s'en sort bien avec son design habituel qui, cette fois fournit en détails, donne un résultat très sale et désordonné non pas loin de me rappeler Geoff Darrow. Je lui reprocherai quelques visages ratés et le fait de ne pas savoir comment dessiner les enfants par moments. Ce n'est pas la grande rigolade qu'on pourrait penser en voyant le titre bruyant de l’œuvre ni la plus grande lecture du siècle mais, on pourra y voir une pièce qui suit son temps et qui aura le mérite de rester dans les mémoires.
Mark Millar dépeint un univers franchement cynique en montrant l'Amérique d'après 11 septembre où personne ne se fait confiance et la superficialité emmurent tous et chacun. Tous les personnages se roulent dans un pathétisme hilarant/déplorable où personne n'en sortira grandit contrairement à ceux de Sin City, même s'ils possèdent davantage de couleurs au sens littérales et figuré. Sans forcément dénoncé une telle société, Millar nous montre cette Amérique sans leader où l'espoir n'est qu'un rêve fantasque de comic-book. Le plus amusant étant qu'il ne s'écarte pas d'un poil de l'histoire type du genre et bâtit un scénario qui demeure efficace même si l'on pourrait questionner certains retournements. Romita Jr. s'en sort bien avec son design habituel qui, cette fois fournit en détails, donne un résultat très sale et désordonné non pas loin de me rappeler Geoff Darrow. Je lui reprocherai quelques visages ratés et le fait de ne pas savoir comment dessiner les enfants par moments. Ce n'est pas la grande rigolade qu'on pourrait penser en voyant le titre bruyant de l’œuvre ni la plus grande lecture du siècle mais, on pourra y voir une pièce qui suit son temps et qui aura le mérite de rester dans les mémoires.
mercredi 25 juillet 2012
Cette semaine sur Éléphant...
Ne manquez pas le strip adapté du film À nous deux (1979) de Claude Lelouch.
Françoise, pharmacienne alcoolique, se livre à des extorsions de fond sur des maris adultères. Pourchassée par la police, elle croise la route de Simon, petit truand, qui s'est évadé de prison en se cachant dans un piano. Durant leur cavale, ils tombent peu à peu amoureux l'un de l'autre.
Coproduction franco-canadienne, le film se veut être un Bonnie & Clyde avec une touche plus intime et sans grande fusillades. Quelques longueurs mais ça reste sympas.
Le strip
Françoise, pharmacienne alcoolique, se livre à des extorsions de fond sur des maris adultères. Pourchassée par la police, elle croise la route de Simon, petit truand, qui s'est évadé de prison en se cachant dans un piano. Durant leur cavale, ils tombent peu à peu amoureux l'un de l'autre.
Coproduction franco-canadienne, le film se veut être un Bonnie & Clyde avec une touche plus intime et sans grande fusillades. Quelques longueurs mais ça reste sympas.
Le strip
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