Un adolescent à la vie très moyenne emprunte la route de la gloire en devenant un super héro comme ceux de ses comic-books. Malgré un passage sévère à l’hôpital, il capte vite l'attention du publique par une vidéo rivale où il réussit de peine et de misère à péter la gueule à une bande de truands. Il, maintenant nomé Kick-Ass, inspirera vite fait d'autres gens à faire comme lui pour le concurrencer. Kick-Ass se rendra vite compte que certains vont prendre la chose de façons beaucoup plus sérieuse et mortelle que lui.
Mark Millar dépeint un univers franchement cynique en montrant l'Amérique d'après 11 septembre où personne ne se fait confiance et la superficialité emmurent tous et chacun. Tous les personnages se roulent dans un pathétisme hilarant/déplorable où personne n'en sortira grandit contrairement à ceux de Sin City, même s'ils possèdent davantage de couleurs au sens littérales et figuré. Sans forcément dénoncé une telle société, Millar nous montre cette Amérique sans leader où l'espoir n'est qu'un rêve fantasque de comic-book. Le plus amusant étant qu'il ne s'écarte pas d'un poil de l'histoire type du genre et bâtit un scénario qui demeure efficace même si l'on pourrait questionner certains retournements. Romita Jr. s'en sort bien avec son design habituel qui, cette fois fournit en détails, donne un résultat très sale et désordonné non pas loin de me rappeler Geoff Darrow. Je lui reprocherai quelques visages ratés et le fait de ne pas savoir comment dessiner les enfants par moments. Ce n'est pas la grande rigolade qu'on pourrait penser en voyant le titre bruyant de l’œuvre ni la plus grande lecture du siècle mais, on pourra y voir une pièce qui suit son temps et qui aura le mérite de rester dans les mémoires.
jeudi 26 juillet 2012
mercredi 25 juillet 2012
Cette semaine sur Éléphant...
Ne manquez pas le strip adapté du film À nous deux (1979) de Claude Lelouch.
Françoise, pharmacienne alcoolique, se livre à des extorsions de fond sur des maris adultères. Pourchassée par la police, elle croise la route de Simon, petit truand, qui s'est évadé de prison en se cachant dans un piano. Durant leur cavale, ils tombent peu à peu amoureux l'un de l'autre.
Coproduction franco-canadienne, le film se veut être un Bonnie & Clyde avec une touche plus intime et sans grande fusillades. Quelques longueurs mais ça reste sympas.
Le strip
Françoise, pharmacienne alcoolique, se livre à des extorsions de fond sur des maris adultères. Pourchassée par la police, elle croise la route de Simon, petit truand, qui s'est évadé de prison en se cachant dans un piano. Durant leur cavale, ils tombent peu à peu amoureux l'un de l'autre.
Coproduction franco-canadienne, le film se veut être un Bonnie & Clyde avec une touche plus intime et sans grande fusillades. Quelques longueurs mais ça reste sympas.
Le strip
jeudi 12 juillet 2012
Cette semaine sur Éléphant...
Ne manquez pas le strip adapté du film Aujourd'hui ou jamais (1998) de Jean-Pierre Lefèbre.
Abel, un aviateur passionné de 55 ans, n'a plus volé depuis la mort accidentelle de son copilote et meilleur ami, il y a quinze ans. Il se décide enfin à reprendre les commandes de son engin, le jour de l'arrivée inopinée de son père, qu'il n'avait pas revu depuis 50 ans. «L'approche communale privilégiée par Lefebvre apporte au film ses plus belles qualités, à commencer par cette espèce de vent poétique qui souffle de toutes parts, grâce à une écriture libre, sans faux-fuyants et à la complicité évidente qui cimente les comédiens.» (Martin Bilodeau, 1998)
C'est bien de voir les choses sous cet angle quand la plupart des film sur les relations père/fils vont se centrer sur l'adolescent et le père. Celui-ci ajoute ajoute une touche sur la cinquantaine alors qu'on contemple ce qu'on a accompli et le peu qui reste aujourd'hui. Beau film.
Le strip
Abel, un aviateur passionné de 55 ans, n'a plus volé depuis la mort accidentelle de son copilote et meilleur ami, il y a quinze ans. Il se décide enfin à reprendre les commandes de son engin, le jour de l'arrivée inopinée de son père, qu'il n'avait pas revu depuis 50 ans. «L'approche communale privilégiée par Lefebvre apporte au film ses plus belles qualités, à commencer par cette espèce de vent poétique qui souffle de toutes parts, grâce à une écriture libre, sans faux-fuyants et à la complicité évidente qui cimente les comédiens.» (Martin Bilodeau, 1998)
C'est bien de voir les choses sous cet angle quand la plupart des film sur les relations père/fils vont se centrer sur l'adolescent et le père. Celui-ci ajoute ajoute une touche sur la cinquantaine alors qu'on contemple ce qu'on a accompli et le peu qui reste aujourd'hui. Beau film.
Le strip
lundi 9 juillet 2012
Ce que j'ai lu récemment : Le Secret de L'espadon T1
Il serait facile et simple de dire que le travail de E. P. Jacob ne tend qu'a être du sous Hergé. Même s'il est l'un des disciples de ce dernier, Jacobs dégage un style et une imposante détermination qui arrivera à captiver le lecteur dès les premières pages.
Le monde est au bord du chaos !
Le mystérieux "Empire Jaune", tapi au coeur de l'Asie, vient de déployer son fabuleux arsenal militaire, et en quelques heures les plus grandes capitales sont rayées de la carte.
Blake et Mortimer, qui participaient à la bataille, sont abattus avec leur avion en plein coeur d'un territoire tenu par l'ennemi.
Ils vont alors essayer de rejoindre une base secrète alliée où est assemblé une arme redoutable qui pourrait à elle seule changer le cours de la guerre : l'Espadon.
En allant jusqu'à chercher une teinte de la paranoïa du communisme, Jacobs développe un style plus proche des productions américaines. Il n'y va pas non plus avec le dos de la cuillère car, la menace jaune conquiert le monde dans les 3 premières pages. Certes sans grande nuances morale, nous assistons à une intense course poursuite ponctuée par des rebondissements parfaitement calculés. Étant un adepte du "Show don't tell" la narration se voulant très romancière et descriptive de ce que l'on voit m'agace un peu par moment. Sans pour autant condamné une vision opposée à la mienne, l'écriture à l'avantage d'être soignée et apporte un minimum de richesse à l'ensemble. Il faut dire aussi que le livre date des années 1950. Une lecture que j'ai boudé fort trop longtemps.
mercredi 4 juillet 2012
Cette semaine sur Éléphant...
Ne manquez pas le strip adapté du film Elvis Gratton - Le King de Kings (1985) de Pierre Falardeau.
Propriétaire d'un garage et habitant la banlieue, Bob Gratton ne se réalise pleinement que lorsqu'il prend les traits et les habits du " King ", Elvis Presley. «Critique virulente du récit essentialiste fédéraliste et de la pensée conservatrice de droite, ce film interroge la condition identitaire québécoise et prévient des dangers de l'oubli de soi dans la volonté de devenir semblable à l'Autre et de refuser la multiplicité des appartenances.» (Christian Poirier)
Le personnage sera resté dans les esprits plus pour son humour pouette-pouette que pour la satire qu'il véhicule. En revanche, c'est cette même satire du canadien français colonisé et endoctriné que Falardeau aura vite fait le tour passé le premier acte. À noter cette fameuse scène ou le personnage, lors d'un shooting photo, étant un monologue que l'on est pas loin d'entendre mots pour mots dans certains éditoriaux aujourd'hui.
Le strip
Propriétaire d'un garage et habitant la banlieue, Bob Gratton ne se réalise pleinement que lorsqu'il prend les traits et les habits du " King ", Elvis Presley. «Critique virulente du récit essentialiste fédéraliste et de la pensée conservatrice de droite, ce film interroge la condition identitaire québécoise et prévient des dangers de l'oubli de soi dans la volonté de devenir semblable à l'Autre et de refuser la multiplicité des appartenances.» (Christian Poirier)
Le personnage sera resté dans les esprits plus pour son humour pouette-pouette que pour la satire qu'il véhicule. En revanche, c'est cette même satire du canadien français colonisé et endoctriné que Falardeau aura vite fait le tour passé le premier acte. À noter cette fameuse scène ou le personnage, lors d'un shooting photo, étant un monologue que l'on est pas loin d'entendre mots pour mots dans certains éditoriaux aujourd'hui.
Le strip
dimanche 17 juin 2012
Concours l'Amérique ou le disparu
Voici la case que j'ai encrée pour le concours L'Amérique ou le disparu. Une expérience bien enrichissante et qui aura porté ces fruits en apprentissages.
Pour voir les résultats :
http://lameriqueouledisparu.blogspot.ca/
Certes, le crayonné d'origine est évidemment maitrisé. Le clair obscure n'est pas une technique que j'utilise régulièrement parce que c'est un (très long) procédé d'essais erreurs dont je n'ai jamais été sure de l'employer de façon efficace dans mon travail. J'ai hésité entre cette technique et y aller sans encrages et procéder par aplats de gris. Je n'ai pu résister pour la première option en voyant le personnage qui tiens une batte à l'avant plan. Ses yeux en ronds blanc et son chapeau me permettant de faire l'effet d'yeux qui brillent dans l'obscurité.
Ma principale découverte fut au moment d'encrer l'un des nombreux petits détails entre les personnages. J'ai alors réalisé que le clair obscure ne peu mener qu'à une perte de détails et c'est dans cette perte que ce trouve la beauté de de cette technique (d'autant plus que la scène est de nuit, c'est normal qu'on ne voit pas tout!). J'ai également vite compris que la rectitude des sources de lumières ne doit pas limiter l'inventivité. Il est particulièrement payant de tricher à défaut d'être logique. Je suis particulièrement content du résultat du policier qui porte des boutons qui brillent dans le noir et du barbu à l'avant plan dont les poils ressortent de l'obscurité.
J'aurais peut-être dû pousser les sources de lumières (lampadaires, fenêtre, etc) qui ne ressortent pas exactement autant que je l'aurais souhaité.
Mon meilleur encrage à ce jour.
Pour voir les résultats :
http://lameriqueouledisparu.blogspot.ca/
Certes, le crayonné d'origine est évidemment maitrisé. Le clair obscure n'est pas une technique que j'utilise régulièrement parce que c'est un (très long) procédé d'essais erreurs dont je n'ai jamais été sure de l'employer de façon efficace dans mon travail. J'ai hésité entre cette technique et y aller sans encrages et procéder par aplats de gris. Je n'ai pu résister pour la première option en voyant le personnage qui tiens une batte à l'avant plan. Ses yeux en ronds blanc et son chapeau me permettant de faire l'effet d'yeux qui brillent dans l'obscurité.
Ma principale découverte fut au moment d'encrer l'un des nombreux petits détails entre les personnages. J'ai alors réalisé que le clair obscure ne peu mener qu'à une perte de détails et c'est dans cette perte que ce trouve la beauté de de cette technique (d'autant plus que la scène est de nuit, c'est normal qu'on ne voit pas tout!). J'ai également vite compris que la rectitude des sources de lumières ne doit pas limiter l'inventivité. Il est particulièrement payant de tricher à défaut d'être logique. Je suis particulièrement content du résultat du policier qui porte des boutons qui brillent dans le noir et du barbu à l'avant plan dont les poils ressortent de l'obscurité.
J'aurais peut-être dû pousser les sources de lumières (lampadaires, fenêtre, etc) qui ne ressortent pas exactement autant que je l'aurais souhaité.
Mon meilleur encrage à ce jour.
vendredi 15 juin 2012
Cette semaine sur Éléphant...
Ne manquez pas le strip adapté du film Alien Thunder (1974) de Claude Fournier.
1890. Dans la région de Duck Lake, en Saskatchewan,
un Indien est arrêté après avoir tué une vache pour sauver sa famille de
la famine. «Un film qui a failli périr étouffé, alors qu'il constitue
peut-être le premier western ethnographique, même s'il se range après
toute une lignée de westerns pro-indiens. [...] Film sur l'attente et
sur l'espace, Alien Thunder, très inspiré d'événements
historiques, sous l'enveloppe de la fiction, est nourri de réalité,
d'observations, de compréhension profonde.» (Michel Boujut, 1980)
C'est un sujet qu'on ne voit malheureusement pas beaucoup dans le paysage cinématographique québécois. Pourtant, on peu y voir beaucoup plus de lien avec notre histoire que ce qu'il pourrait sembler.
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