Nous allons suivre plusieurs personnages : Yaacov le jeune homme, Hava, la jolie jeune femme, Le Baron taciturne au passé trouble, Vicenzo plutôt naïf et faire valoir et le gitan Tchokola formidable conteur d'histoires. Tous ont en commun la musique et vont se rencontrer. Ils traversent un monde où la violence domine et où les sentiments ont parfois du mal à se frayer un chemin, mais prendront une importance grandissante au fil du temps. Le premier tome permet de camper les personnages à la façon d'une randonnée contée. Dans le second ils se retrouvent à Odessa dans la maison d'une vieille dame qui fête son prochain départ pour Israël : les amitiés se nouent, les histoires se délient, l'alcool ,coule à flot et les notes de musiques accompagnent tout ce petit monde...
Je n'avais pas eue l'honneur de lire une BD de Joan Sfar jusqu'à maintenant. On y voit un dessin très libre et en même temps séduisant comme ses personnages. Les couleurs également très libres cherchent davantage l'ambiance plutôt qu'un réalisme. Le tout est bien prenant et nous embarque dans un mood particulié. Le livre est accompagné d'une postface où l'auteur nous parle d'aquarelle et de sa démarche. Ce n'est que vers la fin que je me suis aperçu qu'il s'agissait du deuxième tome d'une trilogie. Mais ça ne peut pas arrêter le lecteur lambda qui y trouvera un livre entre coquin et naïf.
vendredi 28 octobre 2011
mercredi 26 octobre 2011
Cette semaine sur Éléphant...
Ne manquez pas le strip adapté du film Le Dernier Havre (1986) de Denyse Beaudoin. Je l'ai trouvé un peu faible en contenu mais tout de même intéressant. Le format court-métrage lui serai mieux allé.
Adapté d'un roman d'Yves Thériault, le film décrit les derniers jours d'un vieux pêcheur qui tient à garder sa dignité. Un retraité, qui fut pêcheur toute sa vie, s'ennuie à mourir chez son fils et sa belle-fille. Ayant découvert, au cours de ses longues promenades, une barque abandonnée, il entreprend en cachette de la remettre à flot pour un dernier voyage. (STM)
Le strip
Adapté d'un roman d'Yves Thériault, le film décrit les derniers jours d'un vieux pêcheur qui tient à garder sa dignité. Un retraité, qui fut pêcheur toute sa vie, s'ennuie à mourir chez son fils et sa belle-fille. Ayant découvert, au cours de ses longues promenades, une barque abandonnée, il entreprend en cachette de la remettre à flot pour un dernier voyage. (STM)
Le strip
lundi 24 octobre 2011
Ce que j'ai lu récemment : Music-hall

Ça faisait un bail que je n'avais pas lu un roman (Québécois encore plus). Soucy expose un univers très étoffé sur l'amérique de 1929.
Le jeune Xavier X. Mortanse, immigrant hongrois, travaille dans l'industrie de la démolition New-yorkaise de l'avant crise économique. Il fait la rencontre d'une charmante dame, Peggy, qui s'attachera beaucoup à lui. L'apprenti démolisseur déterrera une mystérieuse boîte des décombres d'un immeuble. Celle-ci contenant nul autre qu'une grenouille chantante. Toute droit sortie d'un cartoon de la Warner, elle aura tôt fait de changer la vie de Xavier et pas pour le mieux.
Le récit qui se veut pour commencer très simple et voir même ringard au début évolue en quelque chose de complètement inattendu jusqu’à sa troublante résolution. Plus ça va et plus je me sentait comme un chien au milieu d'un jeu de quille tant ce qui est établi au départ ne s'avère qu'être illusions et mensonges. Je trouvais en revanche que l'auteur manquait un peu de constance en établissant un univers très dur avec des personnages et éléments plus cartoon pas forcément tous bien intégré. Le plus fort est sans doute le fait que l'aspect ringard à première vu mène le lecteur en bateau. Vous n'avez aucune idée de ce qui va ce produire et c'est qui donne à ce livre sa force.
Le jeune Xavier X. Mortanse, immigrant hongrois, travaille dans l'industrie de la démolition New-yorkaise de l'avant crise économique. Il fait la rencontre d'une charmante dame, Peggy, qui s'attachera beaucoup à lui. L'apprenti démolisseur déterrera une mystérieuse boîte des décombres d'un immeuble. Celle-ci contenant nul autre qu'une grenouille chantante. Toute droit sortie d'un cartoon de la Warner, elle aura tôt fait de changer la vie de Xavier et pas pour le mieux.
Le récit qui se veut pour commencer très simple et voir même ringard au début évolue en quelque chose de complètement inattendu jusqu’à sa troublante résolution. Plus ça va et plus je me sentait comme un chien au milieu d'un jeu de quille tant ce qui est établi au départ ne s'avère qu'être illusions et mensonges. Je trouvais en revanche que l'auteur manquait un peu de constance en établissant un univers très dur avec des personnages et éléments plus cartoon pas forcément tous bien intégré. Le plus fort est sans doute le fait que l'aspect ringard à première vu mène le lecteur en bateau. Vous n'avez aucune idée de ce qui va ce produire et c'est qui donne à ce livre sa force.
jeudi 13 octobre 2011
Cette semaine sur Éléphant...
Ne manquez pas le strip adapté du film Éclair au chocolat (1979) de Jean-Claude Lord. Un drame plus riche qu'il n'en parait aux premiers abords.
Le strip
Le strip
mercredi 5 octobre 2011
Cette semaine sur Éléphant...
Ne manquez pas pour une nouvelle fois le strip adapté du film Le chat dans le sac (1964) de Gilles Groulx. Un regard intimiste sur le Québec en recherche d'identité (C'est assez récurent dans le médium).
Le strip
Le strip
vendredi 30 septembre 2011
Ce que j'ai lu récemment : DC new 52 semaine 4
Une dernière semaine en demi teinte cette fois. Loin d'être aussi lamentable que la deuxième, il n'y a tout de même rien qui ressorte du lot de façon brillante.








La BD, tout comme le cinéma, est un médium majoritairement visuel. Il faut donc montrer plutôt que dire. George Pérez commait l'erreur fatale de plomber une narration par une abondance de narratifs qui n'ajoutent rien au récit. Il m'aura fallu une bonne heure pour passer au travers de ce livre qui tombe dans la redondance narrative alors que vingt minutes aurait dût me suffire pour la quantité d'information montré. Le récit semblait pourtant intéressant en revanche. Le dessin s'en sort pas mal. c'est classique. Les hachures sont peut-être un peu rigide. Long et poussif hélas.

Certainement pas un western spaghetti comme je m'attendais. Une histoire bien sombre à la Jack L'Éventreure plutôt. Le récit est bien glauque et semble très ambitieux pour ce qu'il en à l'air. J'avouerais ne pas avoir été dans le bon état mentale pour y accrocher ça vaudrait peut-être le coup un peu plus tard. Le dessin, loin d'être rigoureux, s'en sort très bien avec un aspect rough et sale. La couleur en revanche tombe un peu trop dans le monochrome brun ce qui nuit à la visibilité à mon avis. À surveiller.

Encore une histoire qu'y s'en tiens aux terrains connus. Il y a même un peu de redite par rapport à Batman#1. La narration et certaines répliques tombent complètement dans le ringard en revanche (On croirait du Jeph Loeb). La fin me donnai quand même envie de voir le reste mine de rien. Le dessin donne des personnages très crispés (En particulié Batman/Bruce qui a l'air aussi décontracté qu'un tron d'arbre). Ça passe à peine mais l'encrage aide pas.

Pas accroché du tout. Aucun personnages n'est développé suffisament pour qu'on s'y attache et le reste est une bande de mercenaire trou de cul dans des scènes de cruautés. Il y a de la place pour de la science fiction bien péter je pense mais pour l'instant je ne vois que des brutes qui se tapent sur la gueule. Le dessin s'en sort à peine. On dirait un étudiant de synthèse à certains moments alors que les expressions sont réussis à d'autres moments. Pas fameux.

Celui-ci est majoritairement là pour réafirmer le personnage d'Aquaman. Il adresse même directement le fait qu'Aquaman fait l'objet de moqueries auprès de la masse. Je pense que le livre réussit à le crédibilisé et à offrir par le fait même une bonne introduction (Et puis c'était marrant de voir Aquaman commander un Fish n Chips dans un diner). Les fans de Geoff Johns devraient aprécier. La couverture et le dessin au début ne me plaisaient pas du tout mais je le trouve pas si mal tout compte fait. Les expressions sont réussis.

Peu de contenu mais ça semble bien installé. L'ensemble est plutôt sombre comparativement à ce qu'on pourrait croire pour le personnage (Ce qui maintenant coutume dans ce relaunch). On y trouve une bonne ambiance. Je pense que ça peut aller vers du sympas. Le dessin est super beau. Peinture à l'huile très maîtrisé. Ça contribue à l'ambiance sale et suintante.

Une histoire plutôt légerte en apparence. Le tout semble tout de même efficace et bien mené. Encore un qui se laisse lire et qui ne demande qu'à ce qu'on lise la suite. Le dessin est bien joli en revanche. Un trait épuré et des couleurs plutôt calmes. Les mouvements et les pauses sont fluides et énergiques. J'aime bien.
Je suis arrivé trop tard pour pouvoir prendre Justice League Dark malheureusement. Il était bien apparemment.
En terminant, je ne peux caché que tout ça m'a plus jusqu'à un certain point (Faut dire aussi que ça m'a libéré des deux briques que je lis ces temps-ci pour un moment). Est-ce que la DC à réussi son relaunch pour attirer de nouveau lecteur? Oui et non.
Il est vrai que ça attirera sans doute les curieux (comme moi) et les ptits jeunes qui voulaient s'y mettre mais étaient intimidés par la continuité, pour certain cas, dantesque de la DC. C'est pas mal la même stratégie que la Marvel avait utilisé 10 ans plus tôt (et qui a marché pour moi) avec l'univers Ultimate. En revanche, il vont tombé sur les mêmes 2 problèmes majeure que ce dernier à finit par faire face.
1 - On a beau recommencé depuis le début (et encore...). L'aspect accessible du relaunch se termine aussitôt que le numéro suivant arrive et ne fait qu'empirer par la suite. La continuité élargie de certaine série ne peut que grossir et causer problème au future lectorat nécessitant un AUTRE relaunch. Le seul moyen de garder les lecteur (maintenir la clientèle) et en attirer de nouveaux (augmenter son marché) serait de restreindre la continuité au minimum. Je peux regarder n'importe quel épisode de Star Trek dans le désordre sans difficulté à me situer (sauf si c'est un Part 2 bien sûre) alors qu'en ayant vu les précédent je ne peux que l’apprécier davantage parce que je peux voire certains détails qui échappe aux nouveaux venus. Je pense que beaucoup de lecteur qui s'initie au comics commence par les trade. Le simple fait de mettre une numérotation (ie: Vol 8) permet déjà de savoir si une lecture est nécessaire ou non. De plus, je n'ai pas à être constamment à l'affut de ce qui sort parce que les trade ont une vie commerciale beaucoup plus longue que les single issues. Ça marche pour les meilleures graphic novels. Pourquoi pas pour le reste?
2 - Les gens ne lisent pas de bédés de super héros à cause des stigmates que le genre traine. Je ne compte plus le nombre de fois que j'ai du mettre une copie de Watchmen ou Batman - Dark Knight Return dans la main d'un de mes amis pour le convaincre de s'intéresser au genre ou ne serais-ce que pour qu'il le considère intelligible. Le relaunch n'aura aucun effet sur ces gens-là. Pour promouvoir le genre (qui est le seul à avoir commencé dans la bande dessinée) il faut sortir du format et amené le produit au client potentiel (amené la montagne à Mohamed comme on dit). Il faut sortir du comic book shop allez dans les librairies et les médias et vendre quelque chose de complètement différent (pas juste scanner les mêmes trucs et les mettres sur internet). Les gens en ont rien à foutre de la nouvelle menace intergalactique ou que Wonder Woman change pour un pantalon. Il faut juste raconter des histoire qui puissent rejoindre la masse. Je pense à Superman - Secret Identity par exemple, un récit intimiste que ma mère pourrait apprécier.. Wednesday Comics, n'importe qui entre chez moi se met à le feuilleter de façon sporadique. Aller chercher des équipe créatives de d'autres domaine. Le meilleure moyen d'avoir des idées nouvelles de super héros c'est que ceux qui n'aiment pas les super héros en fasse. Comme ça on se retrouve pas avec des conneries puériles qui insultent notre intelligences et perpétuent les stéréotypes. Et je ne rejette pas non plus ce qui ce fait dans ce relaunch ou en général du revers de la main (Faut bien maintenir son commerce avant de prendre des risque pour aspirer à mieux). Ça se résume juste à Thinking out of the box.
Sur ce, je retourne à environ 800 pages de Gaétan Soucy et Robert Jordan.
Final
Le meilleur :
- Action Comics
- The Swamp Thing
- Animal Man
- Wonder Woman
- Batman
À surveiller :
- Blue Beetle
- The Flash
- Aquaman
- Stormwatch
- Batwoman
- Frankenstein Agent of F.A.T.E.
Le caca
- Superboy
- Batman and Robin
- Resurection Man
- Superman
- Static Shock
Up! Up! and Away !
Je suis arrivé trop tard pour pouvoir prendre Justice League Dark malheureusement. Il était bien apparemment.
En terminant, je ne peux caché que tout ça m'a plus jusqu'à un certain point (Faut dire aussi que ça m'a libéré des deux briques que je lis ces temps-ci pour un moment). Est-ce que la DC à réussi son relaunch pour attirer de nouveau lecteur? Oui et non.
Il est vrai que ça attirera sans doute les curieux (comme moi) et les ptits jeunes qui voulaient s'y mettre mais étaient intimidés par la continuité, pour certain cas, dantesque de la DC. C'est pas mal la même stratégie que la Marvel avait utilisé 10 ans plus tôt (et qui a marché pour moi) avec l'univers Ultimate. En revanche, il vont tombé sur les mêmes 2 problèmes majeure que ce dernier à finit par faire face.
1 - On a beau recommencé depuis le début (et encore...). L'aspect accessible du relaunch se termine aussitôt que le numéro suivant arrive et ne fait qu'empirer par la suite. La continuité élargie de certaine série ne peut que grossir et causer problème au future lectorat nécessitant un AUTRE relaunch. Le seul moyen de garder les lecteur (maintenir la clientèle) et en attirer de nouveaux (augmenter son marché) serait de restreindre la continuité au minimum. Je peux regarder n'importe quel épisode de Star Trek dans le désordre sans difficulté à me situer (sauf si c'est un Part 2 bien sûre) alors qu'en ayant vu les précédent je ne peux que l’apprécier davantage parce que je peux voire certains détails qui échappe aux nouveaux venus. Je pense que beaucoup de lecteur qui s'initie au comics commence par les trade. Le simple fait de mettre une numérotation (ie: Vol 8) permet déjà de savoir si une lecture est nécessaire ou non. De plus, je n'ai pas à être constamment à l'affut de ce qui sort parce que les trade ont une vie commerciale beaucoup plus longue que les single issues. Ça marche pour les meilleures graphic novels. Pourquoi pas pour le reste?
2 - Les gens ne lisent pas de bédés de super héros à cause des stigmates que le genre traine. Je ne compte plus le nombre de fois que j'ai du mettre une copie de Watchmen ou Batman - Dark Knight Return dans la main d'un de mes amis pour le convaincre de s'intéresser au genre ou ne serais-ce que pour qu'il le considère intelligible. Le relaunch n'aura aucun effet sur ces gens-là. Pour promouvoir le genre (qui est le seul à avoir commencé dans la bande dessinée) il faut sortir du format et amené le produit au client potentiel (amené la montagne à Mohamed comme on dit). Il faut sortir du comic book shop allez dans les librairies et les médias et vendre quelque chose de complètement différent (pas juste scanner les mêmes trucs et les mettres sur internet). Les gens en ont rien à foutre de la nouvelle menace intergalactique ou que Wonder Woman change pour un pantalon. Il faut juste raconter des histoire qui puissent rejoindre la masse. Je pense à Superman - Secret Identity par exemple, un récit intimiste que ma mère pourrait apprécier.. Wednesday Comics, n'importe qui entre chez moi se met à le feuilleter de façon sporadique. Aller chercher des équipe créatives de d'autres domaine. Le meilleure moyen d'avoir des idées nouvelles de super héros c'est que ceux qui n'aiment pas les super héros en fasse. Comme ça on se retrouve pas avec des conneries puériles qui insultent notre intelligences et perpétuent les stéréotypes. Et je ne rejette pas non plus ce qui ce fait dans ce relaunch ou en général du revers de la main (Faut bien maintenir son commerce avant de prendre des risque pour aspirer à mieux). Ça se résume juste à Thinking out of the box.
Sur ce, je retourne à environ 800 pages de Gaétan Soucy et Robert Jordan.
Final
Le meilleur :
- Action Comics
- The Swamp Thing
- Animal Man
- Wonder Woman
- Batman
À surveiller :
- Blue Beetle
- The Flash
- Aquaman
- Stormwatch
- Batwoman
- Frankenstein Agent of F.A.T.E.
Le caca
- Superboy
- Batman and Robin
- Resurection Man
- Superman
- Static Shock
Up! Up! and Away !
mercredi 28 septembre 2011
Cette semaine sur Éléphant...
Ne manquez pas le strip adapté du film Dans une Galaxie près de chez vous 2 (2008) de Philippe Gagnon. Meilleur que le premier à mon avis. Ils ont peut-être essayé de faire trop de chose à la fois à mon avis. Les fans l’apprécierons sans doute pour être plus en phase avec la série originale même s'il tombe malheureusement dans la redite.
Le Strip
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