Je ne parlerai évidemment pas ici de la qualité de l'animation orchestré par le jeune Jordan Mechner. Mon point ici sera plutôt de vous exposer la transition du jeu d'arcade vers le jeu de salon et d'ordinateurs personnels qui s'est produite à cette époque.
Du début jusqu'au milieu des années 1980, la majorité des jeux vidéo s'étalaient sur un seul écran d'où un problème à résoudre était demander au joueur. Des pionier comme Richard Garriott (connu surtout pour la série Ultima) arriverons assez vite avec le moyen d'agrandir l'espace de jeu et donnant par le fait même de plus grandes capacités diégétique aux désigners.
Tout comme Legend of Zelda (aka le Skyrim de 1986), Prince of Persia était parmi ceux qui ont amené le jeu basé sur l'exploration. En revanche, la culture dominante du design Arcade est encore forte et Mechner insère dans son jeu l'élément du temps. Le joeur à 60 minutes pour compléter les 12 niveaux que composent Prince of Persia. On voit tout de suite le design classique du Risk vs Reward. Dois-je prendre le temps d'aller voir ce qu'il y a là au risque de perdre du temps?
Là où réside la contradiction est justement dans la mesure où on nous offre des niveaux qui peuvent être très vaste à esplorer et où nous sommes constamment pressé par l'horloge. Le joueur se voit l'obligation de se dépêcher ce qui le mène à faire davantage d'erreurs. Il ne pourra alors triompher que par pure mémorisation des niveaux qui, malgré leur mise en scène et navigation soignée pour l'époque, tentera à de nombreuses reprises de retarder le joueur dans sa quête. On notera d'ailleurs que l'élément temps sera tout de suite éliminé dans la majorité des suites de la série.
Mais, Prince of Persia ne fait pas forcément parti de ces jeux qui ont mal vieillis. On y prend goût vite par sa simplicité et il est fort recommandable ne serais-ce qu'à sujet d'études.