dimanche 22 septembre 2013

Ce que j'ai lu récemment : The Age of the Sentry


Le jeune Robert Raynold boit un sérum laissé par hasard dans un labo et obtient les pouvoirs d'un million de soleil qui explosent. Découvrez les origines de Sentry, un personnages créé de toute pièce et ici inséré au début de l'histoire éditoriale de Marvel. Il s'en suit une multitude d'aventures dans un style silver age dans toute sa gloire et ses tic nerveux. Sentry saura-t'il déjouer les plans de l'infâme Cranio, l'homme aux 3 cerveaux qui a toujours 3 coups d'avance sur lui?

C'est avec beaucoup d'ironie que Jeff Parker aborde le style de son récit, volontairement cabotin, pour bien reprendre les codes narratif de l'àge d'argent en y incluant également ses faiblesses. Même si nous sommes définitivement devant un pastiche, nous ne tomberons pas dans une parodie facile. Le lecteur découvrira rapidement qu'il y a plus de choses qui se trament en arrière plan, à l'instar du Animal Man de Grant Morrison. On notera un charmant faux courrier des lecteurs qui rentre encore plus dans le bris du 4e mur. Nous regretterons l'absence d'une finale significative pour les lecteurs non-initiés.
Dans le style de l'àge d'argent, le dessin n'ira pas nécessairement chercher Jack Kirby coûte que coûte. De nombreux effets de style y sont présent comme les couleurs décalés par le temps et les tons volontairement flashy. Un segment reprendra même violament le visuel d'Archie comics pour un résulatnt fort réussit.
C'est une expérience éditoriale bien sympa que représente The Age of the Sentry. Rappelant une époque aux récits plus simple, c'est un retour en arrière auquel bien des productions de la Maison des Idées gagnerait à y replonger ne serait-ce que pour en retrouver une énergie qu'elle semble avoir oublié.

mardi 10 septembre 2013

Ce que j'ai lue récemment : Batman and Son


Alors que des imposteurs semblent vouloirs miner le travail du chevalier noire, ce dernier voit surgir de son passé Thalia Ghul avec nul autre que son fils Damian, jusqu'alors inconnu. Se doutant bien d'un piège, Batman reste méfiant en accueillant ce cadeau empoisonné. Cadeau qui aura bien du mal à trouver sa place au sein de la maison Wayne et qui pourrait même en causer la perte.

Morrison sait mieux se débrouillé dans une histoire qui lui est manifestement plus sienne que Resurection of Ra's al Ghul ou il partageait l'ensemble avec d'autres auteurs comme Paul Dini et Peter Miligan. Ce n'est certainement pas aussi fouillé qu'un Arkham Asylum mais Morison mise davantage sur un feuilleton qu'on tourne les pages avec aises pour en découvrir le drame et les rebondissements 
Le dessin de Kubert est extrêmement bruillant dès les premières pages. Le tout, même si maîtrisé, épuise à la longue et nuit parfois aux émotions des personnages qui nous apparaissent souvent crispés. Néanmoins, Kubert s'aide dans la simplicité d'une mise en page sans flafla.
Un bon page turner qui fait un travaille mineur dans le parcours de Morisson qui vient poser tout de même une pierre non négligeable au mythe du Caped Crusader.

mardi 3 septembre 2013

Ce que j'ai lu récemment : Elephantmen Vol 1


S’étalant sur plusieurs années d'un future cybrepunk, l'histoire raconte les périples de créatures mi-hommes mi-animaux. L'un d'entre eux, Ebony un détective privé éléphant, se voit lié d'amitié à une fillette qui l'a définitivement apprivoisé. Ils verront ensemble la dureté d'un future où la bête n'est peut-être pas toujours celle qui à le plus de poils.

À quelque part entre le Pulp et Cyberpunk en passant par les Teenage Mutant Ninja Turtles, Elephantmen se veux comme une collection d'histoires courtes dans la traditions de la nouvelle narrative. On commencera tout de même à voir les fondements d'une saga à la chronologie déconstruite. Celle-ci tournant principalement sur l'origine de ses protagonistes. Le ton passe de crude et sombre à naif et enchanteur un peu comme si les auteurs étaient conscient de la prémisse aux airs de série B. On notera des variation de style comme un passage rendu en comte de fée.
Le dessin autant peut être très détaillé dans le visage de ses monstres autant, il aura du mal à convaincre avec ses humains qui semblent faits en plastique par moment. Ces peut-être un choix conscient mais ça manque de constence. Les couleurs restent dans des ensembles de bruns et gris et nous apparaissent toujours un peu boueuse dans leurs blending. Des contributions d'auteurs externes s’insèrent bien à l'ensemble et ajoutent des variations bienvenues.
Elephantmen ne m'a pas impressionné visuellement mais je ne peux nier le charme pulp qui à pour avantage de ne pas reposer sur la nostalgie d'un genre perdu.