mercredi 28 mars 2012

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Les Smattes (1972) de Jean-Claude Labrecque.

Deux hommes, résidents d'une colonie perdue, se dressent contre la loi pour défendre leurs droits. L'action se passe en Gaspésie, une région du Québec où l'on déménage des populations entières pour rétablir une économie déficiente. Mais on ne déracine pas les hommes comme les pierres, surtout quand ces hommes n'ont pour toute richesse que leur liberté. (dossier de presse)

C'est un sujet qui n'est pas couvert très souvent. Un peu risible par moment quand on réfléchi un peu sur les revendication des deux personnages et sur certaines scènes qui exposent le manque de budget du film.

Le strip


jeudi 22 mars 2012

Ce que j'ai lu récemment : L'étoile du Désert - Intégrale

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Vers la fin du XIXe siècle, Matthew Montgomery, un fonctionnaire de Washington, rentre chez lui pour apprendre que s a famille ont été assassinées par par un truand qui ne laisse derrière lui qu'une marque en forme d'étoile sur le corps nu de sa fille. Il part donc vers l'ouest où semble s'être dirigé l'assassin en quête de réponses à acte qui semble ne faire aucun sens. Il aboutit finalement dans un village gouverné par un seigneur du crime peut-être lié à l'affaire.


Je suis tombé sur ce livre complètement par hasard lors d'un salon et mon ami M. LePoulpe me faisait remarquer "Hey ! Le mec ressemble à Sean Connery !" Je l'ai donc mis dans ma sélection... Mais au-delà de cette anecdote, je dois avouer ne pas être déçu au final. Les Français sont sans doute parmi les peuples les plus fascinés par le Far West. Je paraphraserai également Jean Giraud qui disait que la France est le seul pays où il y a 5 séries western encore en publication y compris les États-Unis. Pour ce qui est de l'Étoile du Désert, il s'agit d'une histoire de quête d'identité. C'est la conquête de l'Ouest sauvage qui sert d'analogie à la quête d'un homme d'âge mûr en pleine remise en question se voyant dépareillé de sa vie. La narration introspective met de l'avant cette quête, mais trébuche malheureusement à nous intéressé à l'intrigue politique qui prend beaucoup trop de place une fois à mis chemin. L'antagoniste un poil cliché ne m'apparait visiblement pas charismatique même s'il se dote d'un background intéressant. Cette histoire basée sur des faits vécus aurait eu avantage à s'en tenir uniquement à la quête de son personnage principal. Le dessin est convenu, mais très solide. Le format surdimensionné du livre ajoute à l'aspect grandiose des décors dépeints. Au final, une lecture qui manque un peu de focus mais qui comprend manifestement bien son sujet lorsqu'il est là.

mercredi 21 mars 2012

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Les portes tournantes (1988) de Francis Mankiewic.

Au crépuscule de sa vie, Céleste Beaumont, une pianiste de jazz réfugiée à New York, fait le bilan de son existence. Elle rédige alors son journal, qu'elle envoie à son fils, un artiste-peintre dont elle s'est séparée depuis longtemps. L'arrivée de cet «album intime» bouleverse Blaudelle et son fils Antoine, âgé de 10 ans. C'est par les yeux de ce dernier que nous vient le récit de la vie de Céleste, depuis son adolescence en 1922 à Val D'Amour jusqu'à la réalisation de ses ambitions. (site ONF)

Un film qui a fait plaisir à l'amateur de cinéma que je suis. Les débuts du cinéma sont surprenemment bien montrés. J'ai peut-être moins accroché aux personnages dans le présent (de 1988 on s'entend).

Le strip

jeudi 15 mars 2012

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film La ligne de chaleur (1987) d'Hubert-Yves Rose

Avec son fils Maxime, de qui il est séparé depuis son divorce, Robert Filion se rend en Floride pour rapatrier le corps de son père qui vient d'y mourir. Il décide de revenir au Québec avec la voiture de son père. Ce long chemin est l'occasion d'évoquer les divers voyages qu'il a faits avec son père et la relation qu'il a eue avec lui. Sa douleur déteint sur la relation qu'il a avec son propre fils.

Personnellement, ce n'est pas un film qui m'a marqué. La dualité entre les relations père fils n'est pas inintéressante en revanche.

Le strip


mardi 6 mars 2012

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Tu brûles... Tu brûles... (1973) de Jean-Guy Noël.

Un décrocheur se met en marge de la société et résiste aux pressions de son père pour revenir dans le giron du village. Le film transcende l'anecdote en plongeant dans un univers farfelu et insolite, plein de fantasmes, d'imagination, et de gags visuels et sonores. Gabriel Arcand s'impose avec un rôle taciturne où il laisse parler son visage et son violoncelle. Un exemple parfait du ton de la "maison ACPAV" à ses débuts, à la recherche d'une personnalité plutôt que de prouesses techniques.

Un film assez étrange, très symbolique. Ça m'a donné un peu l'impression d'un film de Bunuel tout en étant une sorte d'antithèse de Clerks (1994) de Kevin Smith.

Le strip