À l'aube des évènements du 11 septembre, l'écurie Mécanique Générale organise une expédition BD au stade olympique pour assister à ce qui semble être la mort des Expo de Montréal. Un livre intéressant sur la mort d'une époque et le début d'une autre.
Je ne lis plus autant de mangas que durant mon adolescence. Non pas que je n'aime pas la BD japonaise mais pour une raison qui m'échappe je n'en lit plus autant qu'auparavant. Peut-être le manque de temps et la longueur parfois titanesque de certaines séries diminue mon appétit. Quand je m'y replonge par contre, c'est pour lire les classiques du genre mis de côté par bien des nouveaux fans d'aujourd'hui. Hokuto no Ken est bien un classique de son époque qui raisonne encore aujourd'hui dans la culture manga dont notamment dans la série Berserk. Kenshiro, un spécialiste d'arts martiaux surhumains, parcourt le désert d'un monde post apocalyptique pour venger les plus faibles tel un Mad Max croisé avec Bruce Lee. Certe le scénario est bien prévisible et on peu résumé bon nombre d'épisodes par "Aujourd'hui, Ken explose un gros barbare!" mais l’œuvre n'est point dénué de charme cheesy des années 80. Le dessin s'avère un peu maladroit par rare moment mais compte tenu du fait que l'auteur est semi-voyant, son style unique et sa maitrise déjà présente ne peuvent que déjà aller vers le mieux à partir de ce point. L'encrage est également bien marqué et mes en valeur ces personnages plus grand que nature. Ma complainte majeure serait sans doute la mouche à merde de sidekick qui suit Ken constamment et qui ne contribue en rien au récit. Si c'est un personnage sur lequel le lecteur est supposé s’identifier, je ne suis pas convaincu. Une bonne lecture en somme mais j'espère que le deuxième volume saura aller plus loin.
