Ce que J'ai lu récemment : Le Petit Christian 2

Un jeune gamin rencontre la fille de ses rêves, Catie Borie, et évidement en devient follement amoureux au premier regard. Le problème, c'est qu'il est en vacance à ce moment là et doit retourner chez lui vivre son amour à distance à travers ses fantasmes et délires.

C'est le genre d'histoires que je ne peux qu'aimer. Le jeune Christian vit son "amour" au travers de délires imaginaires complètement loufoques où se croisent Steve McQueen, Tintin et Marlon Brando qui lui fait la morale. Je m'y reconnait personnellement dans mes souvenir de cet àge où la jolie fille du coin ne peut être que l'amour pur et destiné qui fend la terre en deux et Oh combien il est tragique de devoir faire face à la concurence et l’indifférence de sa dulcinée. Blutch amène un dessin très vivant et transgressant qui ne peut qu'être plus marrant d'une case à l'autre. J'approuve !

Ce que j'ai lu récemment : Le Local

4 jeunes adolescents s'installent dans un local prêté par le père de l'un d'entre eux pour s'entrainer à leur musique. Tous de profils différents, ils forment un groupe homogène qui fonctionne bien malgré quelques différents (incluant l'un d'entre eux qui s'avère être néo Nazis). Ils devront faire face au monde extérieure et à la réalité chiante des adultes.

N'étant pas fan de musique, ce n'est pas le genre de lecture qui me touche beaucoup en général. En revanche, l'histoire ne porte pas tant sur la musique mais plus sur l'adolescence dans le monde des adultes. Le groupe subit les regards du monde extérieure mais continu au moins parce que c'est marrant. C'est l’âge ou les rêves de gamins semblent peser bien peu face à ce que la société nous demande de faire. Le ton reste plutôt naïf et légé malgré les sujets qu'il aborde et ce n'en est que rafraichissant. Gipi (aucun lien de parenté) montre un surprenant sens du détail pour de l'aquarelle (je crois) ainsi que variation d'ambiance plutôt contrastée. Une bonne lecture rapide, légerte et avec de bons sentiments.

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Panique (1977) de Jean-Claude Lord.

Des produits chimiques en provenance d'une usine de pâte à papier contaminent l'eau potable d'une grande ville, provoquant la maladie et même la mort de plusieurs enfants. Francoise Jelinek, préposée aux relations publiques de l'industrie, s'emploie de bonne foi à défendre le point de vue de ses employeurs jusqu'au jour où elle s'aperçoit qu'elle est manipulée cyniquement par eux. Elle démissionne et entreprend de faire connaître à la population la responsabilité coupable de ses anciens patrons et leur collusion avec le pouvoir politique dans l'affaire. [(c) OCS].

Décidément, Jean-Claude Lord est maintenant un de mes réalisateur préféré. Le tout démarre plutôt sérieusement. Puis, peu à peu on introduit des personnages auquel on s'attache sans pour autant les connaître. Il est plutôt fascinant de voir que son scénario catastrophe se rapproche avec les gaz de schistes qu'on a vu dans l'actualité ces dernières années.

Le strip

Ce que j'ai lu récemment : Chercher le Vent

Jacques "Jack" Dubois vit isolé dans un état de léthargie après avoir tout laisser tomber suite à la séparation avec sa conjointe Monica. Son ex-beau-frère bipolaire Tristan le convainc toutefois de partir en "Roadtrip" avec lui et ainsi le sortir de sa torpeur. En cours de route, une étudiante catalane, Nuna, se joint au voyage. Le trajet les mène du Québec à la Nouvelle Orléan dans la vielle Buick Regal bleue de Jack.

J'adorais le premier roman de Guillaume Vignault et ça faisait un moment que je cherchais celui là. Un peu déçu au final. C'est bien rythmé, drôle par moment et intelligent mais mon reproche est surtout que c'est plus ou moins la même chose que son premier livre Carnet de Naufrage. C'est bon mais je ne vois rien de vraiment nouveau là dedans. C'est la même histoire du type perdu qui part en roadtrip pour se retrouver émotionnellement. J'ai moins apprécié que certains aspects font un peu intellectuel pompeux par moments ainsi que la révélation finale soit prévisible. Au final je pense tout de même l'avoir apprécié. Les fans de son premier roman ne peuvent que se réjouir à la lecture de celui-ci. Pour moi c'était juste la même route.

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Pousse mais pousse égal (1975) de Denis Héroux. Une comédie pouet-pouet avec Gille Latulipe. Pas aussi terrible qu'un IXE-13 sauf que je ne crois pas que je riais pour les bonnes raison quand on sait que l'une des premières blagues est "Hey Boss ya une bosse là!". C'est peut-être sympas à voir entre amis en revanche.

Le strip

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Les Aventures d'une jeune veuve (1974) de Roger Fournier. Une autre comédie pouet pouet des années 1970. Ça a l'air déjanté sur le papier mais dans les faits c'est chiant comme beaucoup de comédies de l'époque.

Le strip

Ce que j'ai lu récemment : Water Baby

Une jeune surfeuse (Brody) de la Côte Ouest perd une jambe suite à l'attaque d'un requin. Maintenant amputée, son ex petit-ami (Jake) se pointe et squatte chez elle. Décidée à ce que les choses redeviennent cool, elle entreprend avec son amie Louisa un road trip vers la côte Est pour se débarrasser de son ex.

Bon dit comme ça on dirait une histoire de cas vécu kétaine avec un handicapé qui surmonte les embuches. Mais tout ça n'a rien à voir, c'est surtout un prétexte. Water Baby raconte le voyage qu'entreprend quelqu'un qui remanie ça vie suite à un changement soudain. Brody en a rien à foutre de ce que vous pensez et ne se laisse pas marcher les... le pied. Ce qui en fait un personnage intéressant, c'est que son handicap n'est pas un élément naratif de son background. Elle s'en crisse. C'est même le genre de personnage handicapé que je j'aimerais écrire.
Le dessin est meilleur que dans Wet Moon à mon avis. Les proportions sont très détaillées et le tout se laisse lire aisément.
Un bon exemple de personnage handicapé qui ne tombe pas dans les clichés.

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Lucien Brouillard (1983) de Bruno Carrière. Il s'agit sans doute du rôle où Pierre Curzi s'est fait découvrir. J'ai trouvé qu'il cabotinait par moments en revanche. Le film se laisse suivre et contrairement à ce que prétend l'introduction, je ne crois pas qu'il s'agisse d'un film politique mais plutôt d'un film sur les convictions et l'amitié.

Le strip

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Ce que j'ai lu récemment : Cat getting out of a bag

Soyons sincère, c'est stupide un chat, très affectueux, mais stupide. Cat getting out of a bag se veut une collection de différentes situations que l'on verrait dans une des quinze milliards de vidéos de chat sur Youtube. Chaque planche tourne autour du chat de l'auteur dans des situations du quotidien que n'importe qui ayant déjà eue un chat reconnaitra. En passant par le chat qui griffe les meubles, s'attaque à votre talon pour ensuite immédiatement venir se frotter sur votre jambe et se lécher le scrotum devant les invités. Ça ne recherche pas nécessairement toujours à être drôle. Autant certaines planches finissent par un punch qui fait sourire, autant certaines iront davantage dans l'ironie ou le situationnel. Le dessin simple donne beaucoup d'énergie et de vivacité à ce petit chat qu'on aimerait bien cajoler avant qu'il nous morde un doigt. Un excellent cadeau au amoureux des chats.

Ce que j'ai lu récemment : XIII - Le Jour du Soleil Noir

Un couple de retraités trouve au bord de la mer le corps d'un homme blessé par balle. Ce dernier est soigné mais ne se souviens absolument pas de son passé, ayant pour seul indice une clef trouvé dans sa chemise et un tatouage "XIII" en chiffre romain sur sa poitrine. Au moment ou il est attaqué par des hommes armés, il se découvre des capacités guerrières hors du commun. Il découvrira rapidement qu'il est sans le savoir mêlé à une affaire bien plus importante qu'il ne peut l'imaginer.

Ça faisait un moment que je voulais lire une des ces chiasses de BDs d'espionnage qui m'ont l'air pour le moment toutes pareilles. J'ai tout de même aimé malgré tout. Au fil de la minuscule heure qu'il m'aura fallu pour en venir à bout, je ne crois pas m'être ennuyé, les pages tournants avec aise malgré quelques maladresses narrative. On remarquera que la prémisse est largement emprunté à celle de Bourne Identity. N'ayant vu que le premier film, je ne saurais dire jusqu'à quel point ça s'en éloigne. Les dialogues m'avaientt l'air un peu ringard par moment au point ou j'avais des flash back de ma Mamie qui écoutait les Feux de L'Amour. Mais en même temps, jusqu'à quel point je peu demander un réalisme sur cet aspect à une BD classique du début des années 80? C'est dommage car certaines scènes seraient sans doute plus poignantes si le réalisme de la situation était mieux amené. Le dessin est classique de chez classique. L'ensemble coule quand même bien avec un encrage rapide et beaucoup de masses pour faire du volume. Autant le découpage est à son meilleur dans les scènes d'action, autant il semble s’emmerder lors des phases de dialogues. Je me rapèle particulièrement d'une case où le plancher (un aplat de couleur) prend le 3/4 de la case.

Au final, ça reste une lecture efficace. Je m'attendais à plus de jargon politico espionnage à deux balles. Ça remplit bien une heure.

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film L'Homme à tout faire (1980) de Micheline Lanctôt. Une romance plut^to charmante et avec une touche de féminisme.

Le film, qui sera primé à San Sebastian, raconte l'histoire d'un homme dont la naïveté et la galanterie d'un autre âge sont à l'origine de nombreux déboires sentimentaux, tout particulièrement lorsqu'il s'amourache d'une belle bourgeoise dont il est l'homme à tout faire.

Le strip

Ce que j'ai lu récemment : Wet Moon Vol 1

De jeunes filles gothiques découvrent le monde des adultes. Cléo fait face à un graffiteur inconnu rependant la rumeur qu'elle "eats it" à travers la ville. Elle et ses amies passent également aux travers de multiples angoissent sur leur sexualité et leur comportement.

Je ne connais pas du tout la culture gothique. J'ai déjà eue une phase ou je portais du noir mais je n'ai jamais vraiment eue d'intérêts prononcés pour la littérature gothique, le métal et Vampire - The Mascarade. On finit tout de même à s’intéresse au récit et à ses personnages névrosés qui ne font que nous intriguer. Le dessin m'a laissé plutôt perplexe. Les décors donnent souvent une impression de déséquilibre au point où il nous donne l'impression qu'il va tomber à tout moment. Je ne suis pas sûre que l'effet du grand angle soi bien maîtrisé.

Ce que j'ai lu récemment : Steve Austin se met au crack

« Suite à l’amnésie de Super Jaimie qui l’a laissé tomber comme un vieux slip sale, Steve Austin, l’homme bionique, est sérieusement déprimé. Il fait donc ce que ferait toute personne normalement constituée à sa place : il boit. » Et encore, s’il ne faisait que taquiner la bouteille : sa chute est d’autant plus vertigineuse que le héros est exceptionnel. Ses trois milliards de valeur initiale, Steve Austin les dilapidera rapidement sous les yeux effarés du fidèle Oscar.

J'ai bien aimé tout les clins d'oeil aux vieilles séries des années 1970. C'est plutôt légé mais étant donné la minceur du livre ce fut une bien bonne blague. La référence aux Dupont était peut-être un peu gratuite considérant que ça s'éloigne du thème. J'ai trouvé le dessin réussi dans ça caricature et même très poussé dans ses détails par moments malgré la nature très organique et désorganisé.

Cette semain sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Sonatine (1984) de Micheline Lanctôt. Il s'agit d'un film sur l'indifférence humaine. Je l'ai trouvé un peu adolescent sur les bords en revanche. À noté qu'il s'agit du premier rôle de Pascale Buissière.

Deux adolescentes, en mal d'amour, ne voient plus de raison de vivre dans un monde d'adultes anesthésié, indifférent, aveugle à leur détresse. Le film est composé comme une partition musicale en trois mouvements et joue davantage sur l'atmosphère et l'émotion que sur le discours et l'action. «À aucun moment, je n'ai souhaité qu'on puisse s'identifier aux deux personnages. Que les spectateurs restent spectateurs et rien de plus !» (Micheline Lanctôt)

Le strip

Ce que j'ai lu récemment : Une leçon d'aquarelle

Nous allons suivre plusieurs personnages : Yaacov le jeune homme, Hava, la jolie jeune femme, Le Baron taciturne au passé trouble, Vicenzo plutôt naïf et faire valoir et le gitan Tchokola formidable conteur d'histoires. Tous ont en commun la musique et vont se rencontrer. Ils traversent un monde où la violence domine et où les sentiments ont parfois du mal à se frayer un chemin, mais prendront une importance grandissante au fil du temps. Le premier tome permet de camper les personnages à la façon d'une randonnée contée. Dans le second ils se retrouvent à Odessa dans la maison d'une vieille dame qui fête son prochain départ pour Israël : les amitiés se nouent, les histoires se délient, l'alcool ,coule à flot et les notes de musiques accompagnent tout ce petit monde...

Je n'avais pas eue l'honneur de lire une BD de Joan Sfar jusqu'à maintenant. On y voit un dessin très libre et en même temps séduisant comme ses personnages. Les couleurs également très libres cherchent davantage l'ambiance plutôt qu'un réalisme. Le tout est bien prenant et nous embarque dans un mood particulié. Le livre est accompagné d'une postface où l'auteur nous parle d'aquarelle et de sa démarche. Ce n'est que vers la fin que je me suis aperçu qu'il s'agissait du deuxième tome d'une trilogie. Mais ça ne peut pas arrêter le lecteur lambda qui y trouvera un livre entre coquin et naïf.

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Le Dernier Havre (1986) de Denyse Beaudoin. Je l'ai trouvé un peu faible en contenu mais tout de même intéressant. Le format court-métrage lui serai mieux allé.

Adapté d'un roman d'Yves Thériault, le film décrit les derniers jours d'un vieux pêcheur qui tient à garder sa dignité. Un retraité, qui fut pêcheur toute sa vie, s'ennuie à mourir chez son fils et sa belle-fille. Ayant découvert, au cours de ses longues promenades, une barque abandonnée, il entreprend en cachette de la remettre à flot pour un dernier voyage. (STM)

Le strip

Ce que j'ai lu récemment : Music-hall

Ça faisait un bail que je n'avais pas lu un roman (Québécois encore plus). Soucy expose un univers très étoffé sur l'amérique de 1929.

Le jeune Xavier X. Mortanse, immigrant hongrois, travaille dans l'industrie de la démolition New-yorkaise de l'avant crise économique. Il fait la rencontre d'une charmante dame, Peggy, qui s'attachera beaucoup à lui. L'apprenti démolisseur déterrera une mystérieuse boîte des décombres d'un immeuble. Celle-ci contenant nul autre qu'une grenouille chantante. Toute droit sortie d'un cartoon de la Warner, elle aura tôt fait de changer la vie de Xavier et pas pour le mieux.

Le récit qui se veut pour commencer très simple et voir même ringard au début évolue en quelque chose de complètement inattendu jusqu’à sa troublante résolution. Plus ça va et plus je me sentait comme un chien au milieu d'un jeu de quille tant ce qui est établi au départ ne s'avère qu'être illusions et mensonges. Je trouvais en revanche que l'auteur manquait un peu de constance en établissant un univers très dur avec des personnages et éléments plus cartoon pas forcément tous bien intégré. Le plus fort est sans doute le fait que l'aspect ringard à première vu mène le lecteur en bateau. Vous n'avez aucune idée de ce qui va ce produire et c'est qui donne à ce livre sa force.

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Éclair au chocolat (1979) de Jean-Claude Lord. Un drame plus riche qu'il n'en parait aux premiers abords.

Le strip

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas pour une nouvelle fois le strip adapté du film Le chat dans le sac (1964) de Gilles Groulx. Un regard intimiste sur le Québec en recherche d'identité (C'est assez récurent dans le médium).

Le strip

Ce que j'ai lu récemment : DC new 52 semaine 4

Une dernière semaine en demi teinte cette fois. Loin d'être aussi lamentable que la deuxième, il n'y a tout de même rien qui ressorte du lot de façon brillante.

La BD, tout comme le cinéma, est un médium majoritairement visuel. Il faut donc montrer plutôt que dire. George Pérez commait l'erreur fatale de plomber une narration par une abondance de narratifs qui n'ajoutent rien au récit. Il m'aura fallu une bonne heure pour passer au travers de ce livre qui tombe dans la redondance narrative alors que vingt minutes aurait dût me suffire pour la quantité d'information montré. Le récit semblait pourtant intéressant en revanche. Le dessin s'en sort pas mal. c'est classique. Les hachures sont peut-être un peu rigide. Long et poussif hélas.

Certainement pas un western spaghetti comme je m'attendais. Une histoire bien sombre à la Jack L'Éventreure plutôt. Le récit est bien glauque et semble très ambitieux pour ce qu'il en à l'air. J'avouerais ne pas avoir été dans le bon état mentale pour y accrocher ça vaudrait peut-être le coup un peu plus tard. Le dessin, loin d'être rigoureux, s'en sort très bien avec un aspect rough et sale. La couleur en revanche tombe un peu trop dans le monochrome brun ce qui nuit à la visibilité à mon avis. À surveiller.

Encore une histoire qu'y s'en tiens aux terrains connus. Il y a même un peu de redite par rapport à Batman#1. La narration et certaines répliques tombent complètement dans le ringard en revanche (On croirait du Jeph Loeb). La fin me donnai quand même envie de voir le reste mine de rien. Le dessin donne des personnages très crispés (En particulié Batman/Bruce qui a l'air aussi décontracté qu'un tron d'arbre). Ça passe à peine mais l'encrage aide pas.

Pas accroché du tout. Aucun personnages n'est développé suffisament pour qu'on s'y attache et le reste est une bande de mercenaire trou de cul dans des scènes de cruautés. Il y a de la place pour de la science fiction bien péter je pense mais pour l'instant je ne vois que des brutes qui se tapent sur la gueule. Le dessin s'en sort à peine. On dirait un étudiant de synthèse à certains moments alors que les expressions sont réussis à d'autres moments. Pas fameux.

Celui-ci est majoritairement là pour réafirmer le personnage d'Aquaman. Il adresse même directement le fait qu'Aquaman fait l'objet de moqueries auprès de la masse. Je pense que le livre réussit à le crédibilisé et à offrir par le fait même une bonne introduction (Et puis c'était marrant de voir Aquaman commander un Fish n Chips dans un diner). Les fans de Geoff Johns devraient aprécier. La couverture et le dessin au début ne me plaisaient pas du tout mais je le trouve pas si mal tout compte fait. Les expressions sont réussis.

Peu de contenu mais ça semble bien installé. L'ensemble est plutôt sombre comparativement à ce qu'on pourrait croire pour le personnage (Ce qui maintenant coutume dans ce relaunch). On y trouve une bonne ambiance. Je pense que ça peut aller vers du sympas. Le dessin est super beau. Peinture à l'huile très maîtrisé. Ça contribue à l'ambiance sale et suintante.

Une histoire plutôt légerte en apparence. Le tout semble tout de même efficace et bien mené. Encore un qui se laisse lire et qui ne demande qu'à ce qu'on lise la suite. Le dessin est bien joli en revanche. Un trait épuré et des couleurs plutôt calmes. Les mouvements et les pauses sont fluides et énergiques. J'aime bien.

Je suis arrivé trop tard pour pouvoir prendre Justice League Dark malheureusement. Il était bien apparemment.

En terminant, je ne peux caché que tout ça m'a plus jusqu'à un certain point (Faut dire aussi que ça m'a libéré des deux briques que je lis ces temps-ci pour un moment). Est-ce que la DC à réussi son relaunch pour attirer de nouveau lecteur? Oui et non.
Il est vrai que ça attirera sans doute les curieux (comme moi) et les ptits jeunes qui voulaient s'y mettre mais étaient intimidés par la continuité, pour certain cas, dantesque de la DC. C'est pas mal la même stratégie que la Marvel avait utilisé 10 ans plus tôt (et qui a marché pour moi) avec l'univers Ultimate. En revanche, il vont tombé sur les mêmes 2 problèmes majeure que ce dernier à finit par faire face.

1 - On a beau recommencé depuis le début (et encore...). L'aspect accessible du relaunch se termine aussitôt que le numéro suivant arrive et ne fait qu'empirer par la suite. La continuité élargie de certaine série ne peut que grossir et causer problème au future lectorat nécessitant un AUTRE relaunch. Le seul moyen de garder les lecteur (maintenir la clientèle) et en attirer de nouveaux (augmenter son marché) serait de restreindre la continuité au minimum. Je peux regarder n'importe quel épisode de Star Trek dans le désordre sans difficulté à me situer (sauf si c'est un Part 2 bien sûre) alors qu'en ayant vu les précédent je ne peux que l’apprécier davantage parce que je peux voire certains détails qui échappe aux nouveaux venus. Je pense que beaucoup de lecteur qui s'initie au comics commence par les trade. Le simple fait de mettre une numérotation (ie: Vol 8) permet déjà de savoir si une lecture est nécessaire ou non. De plus, je n'ai pas à être constamment à l'affut de ce qui sort parce que les trade ont une vie commerciale beaucoup plus longue que les single issues. Ça marche pour les meilleures graphic novels. Pourquoi pas pour le reste?

2 - Les gens ne lisent pas de bédés de super héros à cause des stigmates que le genre traine. Je ne compte plus le nombre de fois que j'ai du mettre une copie de Watchmen ou Batman - Dark Knight Return dans la main d'un de mes amis pour le convaincre de s'intéresser au genre ou ne serais-ce que pour qu'il le considère intelligible. Le relaunch n'aura aucun effet sur ces gens-là. Pour promouvoir le genre (qui est le seul à avoir commencé dans la bande dessinée) il faut sortir du format et amené le produit au client potentiel (amené la montagne à Mohamed comme on dit). Il faut sortir du comic book shop allez dans les librairies et les médias et vendre quelque chose de complètement différent (pas juste scanner les mêmes trucs et les mettres sur internet). Les gens en ont rien à foutre de la nouvelle menace intergalactique ou que Wonder Woman change pour un pantalon. Il faut juste raconter des histoire qui puissent rejoindre la masse. Je pense à Superman - Secret Identity par exemple, un récit intimiste que ma mère pourrait apprécier.. Wednesday Comics, n'importe qui entre chez moi se met à le feuilleter de façon sporadique. Aller chercher des équipe créatives de d'autres domaine. Le meilleure moyen d'avoir des idées nouvelles de super héros c'est que ceux qui n'aiment pas les super héros en fasse. Comme ça on se retrouve pas avec des conneries puériles qui insultent notre intelligences et perpétuent les stéréotypes. Et je ne rejette pas non plus ce qui ce fait dans ce relaunch ou en général du revers de la main (Faut bien maintenir son commerce avant de prendre des risque pour aspirer à mieux). Ça se résume juste à Thinking out of the box.

Sur ce, je retourne à environ 800 pages de Gaétan Soucy et Robert Jordan.

Final

Le meilleur :
- Action Comics
- The Swamp Thing
- Animal Man
- Wonder Woman
- Batman

À surveiller :
- Blue Beetle
- The Flash
- Aquaman
- Stormwatch
- Batwoman
- Frankenstein Agent of F.A.T.E.

Le caca
- Superboy
- Batman and Robin
- Resurection Man
- Superman
- Static Shock

Up! Up! and Away !

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film Dans une Galaxie près de chez vous 2 (2008) de Philippe Gagnon. Meilleur que le premier à mon avis. Ils ont peut-être essayé de faire trop de chose à la fois à mon avis. Les fans l’apprécierons sans doute pour être plus en phase avec la série originale même s'il tombe malheureusement dans la redite.

Le Strip

Ce que j'ai lu récemment : DC New 52 semaine 3

Cette tournée est manifestement beaucoup plus encourageante comparée à la dernière. L'ensemble m’apparait plus frais et bien mené pour la plupart. Il y a un peu plus d'origin story en revanche donc, ce n'est peu être pas ce qui plaira au habitués. Rendez-vous la semaine prochaine pour la dernière livraison et le mots de la fin.

J'aime bine le peu que j'ai lu à ce jour du travail d'Azzarelo et ce n'est pas avec ce livre que mon avis ira en diminuant. Les choses se passe un peu vite et on ne présente pas les personnages mais l'intrigue m'accroche suffisamment pour que j'en veuille plus. Ce n'est peut-être pas le meilleur début pour les nouveaux venus. Le trait est plutôt gras mais rend les expressions et les décors de bien jolie manière avec peu d'artifices. J'approuve !

Une origin story. Rien de bien exceptionnel. Le personnage est plutôt intéressant. C'est l'histoire d'un type qui est mort et qui passe de la peau d'un personnage à un autre en essayant de réparer les erreurs du passé en espérant finir ses jours dans le monde des morts et récupérer enfin son vrai visage (Ah bravo !). La finale est plutôt surprenante en revanche. Le dessin s'en sort bien et se laisse lire.

Bien agréable ! L'histoire est bien rythmé et saura bien établir le statu quo chez les nouveaux venus. On peut sentir une certaine influence des films de Nolan en revanche, ce qui n'est pas une approche qui me plait tant que ça même si j'aime bien The Dark Knight. Le punch final à piqué ma curiosité. Le dessin est plutôt bien fichu, très blocky et un découpage dynamique. Il aparait un peu plat par moments en revanche et les hachures sont un peu bordeliques parfois. Mais c'est loin d'être dégueulasse.

Voila qui est bien maigrichon en contenu. Mis à part l'introduction du personnage il ne se passe pas grand chose, voir même rien. Je savais que j'avais tort de prendre celui là pour la simple raison que j'avais bien aimé Captain Atom - Armagedon (Même si c'était un peu useless au final). C'est peut-être un truc qui saura se développer sur le long terme. Le dessin est plutôt chouette. C'est très organique avec beaucoup de taches et sans coutours pour faire changement.

Manifestement, Superman à refilé son slip à sa cousine. Une origin story tout ce qu'il y a de plus simple. Ça se laisse lire d'un coup. Je ne vois pas ce qui me ferait revenir pour en savoir davantage mais je pense que c'est le début d'un personnage qui pourrait devenir attachant (Puis elle en slip aussi alors...). J'ai trouvé le dessin très dynamique et efficace. Je regrette tout de même qu'on ait pas confié le boulot à Amanda Conners qui, pour ce que j'en sais maintenant, aurais été un peu plus approprié pour ce truc. Efficace en somme.

Je n'ai pas lu la précédente série de Blue Beetle (même si on m'en a dit du bien). C'est un peu comme Spider-Man mais s'il était Mexicain. C'est l'histoire typique de l'adolescent qui dégotte des super pouvoirs par inadvertance. C'est plutôt rafraîchissant au final à défaut d'être original. Le dessin s'en sort bien même si j'aurai aimé quelque chose de plus simple et légé pour coller au personnage. Le design des personnages est tout de même sympa en particulier pour les vilains qui ont une bonne touche Amigos. J'aime.

Rien de bien spécial dans le moment. Je ne sais pas trop quoi en penser à vrai dire. Une intrigue qui se développera sans doute sur le long terme. J'aurais bien aimé voir la personnalité de trou de cul de Guy shiner un peu plus en revanche. Le dessin est plutôt classique et n'a rien de bien marquant. À voir.

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film IXE-13 (1971) de Jacques Godbout. En toute honnêteté, c'est sans doute le film qui m'a le plus fait chier depuis que j'ai commencé cette fonction. Ce film n'a pas été gracié par le temps. C'est une parodie de film d'espionages qui est persuadé de se trouver drôle, et ce n'est pas le cas mais VRAIMENT PAS ! Ce n'est même pas une question de budget étant donné qu'on voit bien qu'ils allaient pour un aspect kitch. Je pense même qu'ils ont essayé de faire un équivalent des Monthy Pyton mais sans la répartie que ces derniers avaient. Il n'y a pas grand chose à faire. Vous serez bien chanceux de trouver une blague qui fera rire.

Le strip

Ce que j'ai lu récemment : DC All New 52 Semaine 2 + Dragon Puncher

En passant à la librairie Première Issue je suis tombé sur un autre livre pour enfant de Kochalka. Évidemment je ne pouvais résister.

Je suis un grand fan de Johnny Boo et je ne peu résisté lorsque je vois le graphisme simple de Kochalka. Une petite aventure légerte qui mélange de façons sympathique photographie et dessin. Ça se lit en 15 minutes mais ce sont de bien bonnes minutes !

Rien de bien bien folichon cette semaine malheureusement. Au mieux, ça se laissait lire mais on peu clairement voir que les comités éditoriaux de DC se sont montrés paresseux malgré une première semaine prometteuse.

Une histoire sympathique quoi que classique mettant en scène Batman et son fils Damien qui lui sert de Robin aux habitudes et manières égocentriques. Bruce introduit son fils au drame qu'il a vécu étant petit. Je ne suis pas sure que la chose soit bien exploré dans la mesure ou je crois que le drame que vit Bruce est bien plus tragique lorsqu'il n'en parle pas. L'encrage est très varié, passant d'un trait très fin à de fortes masses de noires.

Une autre intégration de l'univers WildStorm. Évidemment, je ne saurais dire si cette vision du personnage ne trahis pas ce qui à été établi auparavant. C'est l'une des rares origin story qui est paru jusqu'à présent. Ça se laisse lire. Le dessin est plutôt moyens en général.

Je ne connaissais pas du tout. Un personnage au passé plutôt sombre qui colle bien à l'univers de Batman sans pour autant sentir le réchauffé. L'aspect homosexuel de Batwoman ne m'aparait pas particulièrement bien exploité pour le moment en revanche. Le dessin est vraiment bien je trouve malgré le découpage un peu casse couille par moment dans des effets de style pas forcément super pertinents. La colorisation fait un peu étrange avec des effets photoréaliste pas toujours bien incérés. Le livre à sa marque visuelle à lui en revanche. L'une des meilleures sortie cette semaine.

Je ne sais plus trop pourquoi j'ai pris celui-là. L'idée m'intriguait. Ça n'a pas trop gardé mon attention. Mais faut dire aussi que le genre "Guerre entre ange et démon" n'est pas trop ma tasse de thé. Le dessin s'en sort correct au meilleur. L'encrage est approximatif et inégal et les expressions faciale ne reflète pas les émotions qu'elles devraient. À éviter.

Ouf... j'aurais du porter attention au dessin plus attentivement. Ça m'avait l'air sympas mais mes yeux m'ont joué un tour une fois de plus. L'histoire se laisse lire mais j'ai un peu l'impression de déjà vu avec un projet synthèse que j'avais vu durant mes études. Les deux ont le même problèmes. Le dessin se ressent extrêmement amateur. Je ne comprend pas comment cette chose à pu passer le comité éditorial. Les postures sont stiff et les expressions étranges. On a une vague impression de mangasse pas assumer et au final les couleur font extrêmement générique et plastique. Le pire livre jusqu'à présent.

Bon ok, c'est purement parce que j'en ais entendu du bien que je l'ai pris. J'aime l'Heroic Fantasy mais c'est un genre qui peut vite me tomber sur les nerfs. Ce ne fut pas le cas cette fois-ci. Rien pour me rester accrocher même si je ne peut admettre qu'il ne s'agissait pas d'une lecture inintéressante. Le dessin est très bien fouillé par ailleurs.

Et si les Universal Monsters devenaient une équipe de super héro? Pas aussi déjanté que ça peu en avoir l'air. On est plus proche d'un trip à la Hellboy avec une univers bien établi qui se prend au sérieux. Beaucoup d'actions pour un final qui m’apparait un peu abrupte. Le tout est tout de même bien dirigé. Le dessin est sympa dans son approche organique.

Cette semaine sur Éléphant...

Ne manquez pas le strip adapté du film L'assassin jouait du trombone (1991) de Roger Cantin. Un film bien sympathique et cabotin. Sans doute mon préféré après Simon les Nuages.

Le strip

Ce que j'ai lu récemment : DC All new 52 semaine 1

Je me sentais suffisamment curieux pour jeter un coup d’œil au relaunch de DC. J'ai évidemment pris plus de truc que j'en aurais voulu. Alors comment le reredémarage à zéro d'une continuité établi depuis plus de 70 ans s'est fait? Lets see !

Le meilleur livre de cette semaine. Je n'ai pas eue l'honneur de lire le run d'Alan More original mis à part le crossover avec Superman. L'ambiance est bien lugubre et pose les marques d'une histoire de grande ampleur. Les couleurs sont plutôt ternes et l'encrage plus marqué comparé aux autres livres. J'ai trouvé qu'il y avait une ambiance un peu Lovecraftesque.

All-Star Superman de Grant Morrison est sans doute l'un des run qui m'a donné le goût de lire les comics books américains. C'est également une série qui est très symbolique parce qu'elle m'avait été présentée par une personne qui devint mon colocataire à l'université ainsi que l'un de mes meilleurs amis. Chaque 2 mois, nous partions en expédition à Ottawa expressément pour cette série mémorable qui est l'une des rare BD qui à sue me toucher à un certain point. Je ne m'attendais certainement pas à voir la chose se reproduire pour le relaunch du comic book de super héro le plus important de l'histoire. Morrison fait visiblement son truc à lui comparé aux autres publications sans sortir des sentiers battues pour autant. Ça introduit plutôt bien les personnages. En revanche, j'ai trouvé que le Superman/Clark Kent dépicté n'était pas tout à fait le même. Superman m'a semblé beaucoup plus rebèle et proactif un peu comme... Majestic? Très étrangement, Clark est plus ou moins devenu Ultimate Peter Parker avec une simili Tante May comme proprio. Le dessin s'en sort très bien avec des personnages aux expressions bien vives, chose que j'aime beaucoup chez un dessinateur.

Malgré certaines critiques que je lui reprochais, j'avais beaucoup aimé le run de Grant Morrison sur Animal Man. Celui-ci ne semble pas aller dans la même direction (pour l'instant) mais met tout de même à l'avant une ambiance et une intrigue bien étrange qui me rappelais vaguement le run de Morrison. Je suis plutôt ambivalant pour ce qui est du dessin qui m'apparait vouloir un côté épuré tout en ayant des hachures et des masses qui nous donne une impression de saleté.

Ça fait la job. On aurait difficilement pu en faire plus pour présenter l'univers de Batman. Le problème étant justement que le récit ne s'en tiens peut-être qu'un peu trop à cela. Il introduit en revanche brièvement la suite qui n'a pas l'air inintéressante quoi que classique. Certains éléments du découpage me rappelait vaguement celui de Dark Knight Returns.

Un livre surprise que je n'avais pas porté attention au début. En voyant Keith Giffen sur la couverture, je m'attendais à une bonne rigolade à la JLI. Ce n'était pas tout à fait le cas malheureusement, à moins que l'histoire d'un gros homme bleu envahissant un complexe scientifique se trouvant au dessus d'une base secrète extraterrestre fasse partie d'un jeu d'ironie qui m'échappe. Le découpage rapèle un peu Kirby. C'est fou et coloré.

J'aimais bien le run de Warren Ellis sur la série originale. Je ne saurais dire si cet opus sera à la hauteur pour le moment. Il se passe beaucoup de chose. Peut être un peu trop. L'histoire semble de grande envergure et montre plein de situations aux quatre coins du globe et de l'univers sans qu'on sache encore comment elles sont reliées. J'aurai aimé retrouvé un peu plus de background. Le dessin comporte quelques maladresses mineures mais rien de bien dérangeant. À suivre.

Probablement le livre le plus "friendly" pour les nouveaux venus. L'histoire consiste surtout à une introduction de Batman, Green Lantern et brièvement Cyborg et Superman. Beaucoup d'action mais peu de contenu et de nouveautés à se mettre sous la dent. Le dessin très maîtrisé de Lee est toujours aussi efficace et dynamique.

Sans doute mon investissement le plus regretté. Ce n'est qu'après coup que j'ai su qu'il s'agissait d'un cartoon qui date depuis un moment déjà. Je n'ai pas grand chose à dire. Un synopsis plutôt cliché du teenage qui mène une vie de super héro. Assez lourd en dialogue. Dessin pas exceptionnel. Ennuyant.

Je n'ai pas pu mettre la main sur Batgirl de Gail Simone Malheureusement.
See you next week !